Contamination de l’Océan Pacifique

13 mars 2011

Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°2

Les réacteurs n°2 et n°3 de Fukushima Daiichi ont chacun une puissance de 750 MW, presque le double de la puissance du réacteur n° 1. Il est donc probable que des explosions analogues à celle qui s’est produite dans les bâtiments du réacteur n°1 seraient plus fortes et libéreraient une dose de radioactivité supérieure.

Les réacteurs d’Onagawa qui sont eux aussi en état d’urgence ont une puissance de 498 MW pour le n°1 et de 796 MW pour le n°2 et le n° 3.

Lire la suite

Les centrales nucléaires et les agressions externes

12 mars 2011

Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°1

Robin des Bois exprime sa solidarité envers le peuple japonais.

Les réacteurs nucléaires et autres installations atomiques ne sont pas suffisamment protégés contre les agressions externes climatiques et géologiques comme les tremblements de terre, les inondations, les cyclones et tempêtes, les chutes de neige et les incendies (1).

Pour ce qui concerne les séismes, la compréhension et la modélisation des mouvements et déformations de terrain ont beaucoup progressé depuis 20 ans. Les réacteurs nucléaires dans le périmètre d’influence du séisme qui vient de s’abattre sur le Japon ont été pour la plupart construits entre 1967 et 1981. Le réacteur n°1 de Fukushima Daiichi qui à ce jour pose le plus de problèmes date de 1967. Par conséquent, il n’a pas pu bénéficier des dispositions constructives parasismiques imposées par les retours d’expérience. Au Japon, la destruction des immeubles d’habitations qui ne bénéficient pas de ces dispositifs est planifiée. Par contre, les réacteurs nucléaires anciens ont par exemption une durée de vie prolongée conformément à la doctrine franco-japonaise sur la poursuite d’exploitation des réacteurs nucléaires. Début novembre 2010, les autorités nucléaires françaises et japonaises se sont rencontrées à Tokyo pour coordonner les conditions de mise en œuvre de la prolongation de la durée d’exploitation des réacteurs.

Lire la suite

Mégatombe de rouge-gorges en Mer du Nord

7 mars 2011

50 millions d’oiseaux migrateurs franchissent deux fois par an la Mer du Nord. La navigation astronomique d’au moins sept espèces est sévèrement perturbée par les flux de lumière artificielle émis par les plates-formes off-shore. Le dérangement est maximal quand le ciel nocturne est couvert de nuages ; il aboutit à la désorientation des oiseaux qui dans ces circonstances se mettent à tourner pendant plusieurs heures autour de cette fausse constellation que constitue une plate-forme off-shore la nuit.

Lire la suite

Mégatombe de rouge-gorges en Mer du Nord

7 mars 2011

50 millions d’oiseaux migrateurs franchissent deux fois par an la Mer du Nord. La navigation astronomique d’au moins sept espèces est sévèrement perturbée par les flux de lumière artificielle émis par les plates-formes off-shore. Le dérangement est maximal quand le ciel nocturne est couvert de nuages ; il aboutit à la désorientation des oiseaux qui dans ces circonstances se mettent à tourner pendant plusieurs heures autour de cette fausse constellation que constitue une plate-forme off-shore la nuit.

Lire la suite

Partenariat franco-libyen sur le thon rouge

2 mars 2011

Dans le cadre d’accords de pêche négociés avec le régime et la famille du colonel Kadhafi, des thoniers exploités par des intérêts français battent pavillon libyen et bénéficient de quotas de thon rouge dans le golfe de Syrte. Les propriétaires des navires sont libyens et basés à Tripoli. Les équipages sont en majorité français et théoriquement assujettis aux normes sociales libyennes. Ces navires sont inscrits dans les registres de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes -CICTA-. Il s’agit de navires qui battaient pavillon français, notamment le Jarjaroma ex Rozine Arthur, l’ AOEA ex Jean-Marie Christian II, le Ras Etin ex Marcal II, le Regatta ex Jean-Marie Christian, le Al Hilal ex Raymond Elise. Le Deela ex Nona Assunta battant auparavant pavillon italien se trouve aussi à l’heure actuelle dans le port de Sète.

Lire la suite