La reine du dégazage à la casse au Bangladesh ?
Selon des informations en provenance de Chittagong, trois porte-conteneurs gérés par des compagnies allemandes viennent d’être proposés à la vente sur le marché de la démolition. Ces trois navires sont la propriété conjointe de KGAL, basée en Allemagne, la plus grosse compagnie européenne de leasing maritime*, filiale d’Allianz et de Dresdner Bank, et de V Ships Allemagne, filiale de V Ships Monaco, le plus gros gestionnaire mondial de navires de commerce.
L’Ankara, le Maersk Brisbane, et le Maersk Barcelona (Maersk est seulement l’affréteur) ont été construits en 1975-1976 en Allemagne, sont motorisés par des turbines à vapeur dont la mise en œuvre nécessite des quantités très importantes d’amiante. Ces trois sisterships ont un poids lège de 15.000 t chacun.
Plutonium, échange avec le Haut Comité
Après le communiqué du 17 mars intitulé “Quelle transparence sur le plutonium ?”, des contacts ont été noués entre le président du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire et le président de l’association Robin des Bois.
Plutonium, échange avec le Haut Comité
15 avril 2008
Après le communiqué du 17 mars intitulé “Quelle transparence sur le plutonium ?”, des contacts ont été noués entre le président du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire et le président de l’association Robin des Bois. Vous trouverez en lien le courrier envoyé par M. le Sénateur Revol, président du Haut Comité, au président de Robin des Bois.
D’autre part, l’association dans le cadre de l’article 19 de la loi sur la transparence nucléaire a demandé par courrier à AREVA des informations sur ce transfert de plutonium entre le Royaume-Uni et la France.
Accident à la raffinerie de Donges
Accident à la raffinerie de Donges. Week end du 16 mars, 30 ans après l’Amoco Cadiz.
Eléments d’information, de comparaison et d’interrogation.
1- La raffinerie Total de Donges est l’un des plus gros émetteurs atmosphériques de soufre en Europe. Elle est à l’origine de plusieurs pics de pollution dans l’estuaire de la Loire. Contrairement à l’ensemble des industries, ses rejets atmosphériques sont en augmentation : 10.507 t en 2005. Le fuel pour navire qui était en cours de chargement sur l’Ocean Quest est une des spécialités de la raffinerie de Donges. Sa teneur en soufre est de 2,2 %. Il provient en particulier du « craquage » de coupes pétrolières que d’autres raffineries n’ont pas les moyens de « valoriser ». Ces résidus de distillation qualifiés de « résidus atmosphériques » sont ou ont été souvent importés à Donges depuis les pays baltes et en particulier de Lithuanie, quand la rafffinerie était exploitée par Elf. Les spécifications du fuel marine produit à Donges sont au dessus des teneurs fixées par la directive européenne 2005 / 33. Dans ce cadre, depuis 2007, une teneur inférieure à 1,5% est d’ores et déjà imposée dans la Manche, la mer du Nord et la mer Baltique ; grâce à l’action conjointe de l’Union Européenne et de l’Organisation Maritime Internationale, cette restriction devrait être étendue rapidement au monde entier.
Le plutonium viendra-t-il en carrosse ?
L’absence d’information sur le transfert de plutonium depuis la Grande-Bretagne jusqu’en France a été consolidée par AREVA et l’Autorité de Sûreté Nucléaire lors de la dernière réunion de la Commission Spéciale et Permanente d’Information de la Hague qui s’est tenue hier à Cherbourg.
L’industriel et son contrôleur se réfugient dernière des clauses de confidentialité commerciale et de secret industriel. Cette posture n’est pas admissible quand il s’agit de plutonium, une matière stratégique, dangereuse, diplomatique, à triple usage civil, militaire et terroriste, qui nourrit dans le monde entier des tensions politiques.