A la casse ou au musée !
Le groupe TotalFinaElf a décidé de ne plus utiliser ou affréter pour le transport d’hydrocarbures des navires âgés de plus de 25 ans. Cette décision est applicable sur l’océan mondial. C’est donc en toute logique que la compagnie pétrolière refuse désormais de charger ses produits à bord du Tatihou et du Gatteville, 2 caboteurs pétroliers basés à Cherbourg. Le Tatihou a été lancé en 1964 ! Vétéran de la flotte française marchande, il a servi au Gabon avant de rejoindre Cherbourg.
A la casse ou au musée !
Le groupe TotalFinaElf a décidé de ne plus utiliser ou affréter pour le transport d’hydrocarbures des navires âgés de plus de 25 ans. Cette décision est applicable sur l’océan mondial. C’est donc en toute logique que la compagnie pétrolière refuse désormais de charger ses produits à bord du Tatihou et du Gatteville, 2 caboteurs pétroliers basés à Cherbourg. Le Tatihou a été lancé en 1964 ! Vétéran de la flotte française marchande, il a servi au Gabon avant de rejoindre Cherbourg.
Un nouveau mode de traitement des sites pollués: la crue
La crue de l’Arc vient d’emporter plusieurs milliers de tonnes de déchets industriels toxiques stockés dans des conditions précaires au lieu-dit Sorderettes, sur la commune de St-Michel-de-Maurienne.
Cette décharge dont l’instabilité était connue est située dans le lit majeur de l’Arc. Elle a reçu de 1957 à 1996 les déchets des industries métallurgiques et chimiques de la moyenne vallée de la Maurienne. Des boues de phosphatation, des déchets fluorés, des fluorures contenant des cyanures, des métaux lourds (chrome, cuivre, nickel, molybdène…), des résidus d’hydrocarbures, des boues de désulfatation, des sels de trempe cyanurés, des goudrons de revêtement routier y ont été déversés sans précaution.
Un nouveau mode de traitement des sites pollués: la crue
La crue de l’Arc vient d’emporter plusieurs milliers de tonnes de déchets industriels toxiques stockés dans des conditions précaires au lieu-dit Sorderettes, sur la commune de St-Michel-de-Maurienne.
Cette décharge dont l’instabilité était connue est située dans le lit majeur de l’Arc. Elle a reçu de 1957 à 1996 les déchets des industries métallurgiques et chimiques de la moyenne vallée de la Maurienne. Des boues de phosphatation, des déchets fluorés, des fluorures contenant des cyanures, des métaux lourds (chrome, cuivre, nickel, molybdène…), des résidus d’hydrocarbures, des boues de désulfatation, des sels de trempe cyanurés, des goudrons de revêtement routier y ont été déversés sans précaution.
Erika: stationnement gênant, enlèvement demandé
Malgré le pompage principal et de finition des cuves de l’Erika, des irisations sont toujours observées autour de l’épave et des résidus pétroliers toxiques restent agrégés sur les parois et sur les fonds des réservoirs. Aux résidus pétroliers s’ajoutent les fluides toxiques dont le pyralène utilisé dans les installations électriques, les peintures anti-salissures, et l’amiante des calorifugeages.
Le site du naufrage de l’Erika doit être considéré comme un site sous-marin contaminé. Après le pompage d’une partie de la cargaison, il s’agit maintenant de relever les épaves pour éviter la diffusion lente de produits toxiques dans le milieu marin, une précaution d’autant plus indispensable que d’après nos informations, le laboratoire de physicotoxicochimie de Bordeaux relève des teneurs importantes et croissantes d’Hydrocarbures Polycycliques Aromatiques cancérigènes dans les crustacés collectés dans la zone d’influence des rejets de l’Erika, en particulier les crevettes.