Déchets

Déchets : la filière Europe-Afrique

24 déc. 2007

Déchets : la filière Europe-Afrique

La tempête lève un voile. Sur le pont du Krokus gisent désarrimés et en instance de rupture des camions-poubelles, des camions accidentés, des camions CO2, des remorques éventrées d’où s’échappent des cargaisons entières de pneus usagés, de déchets de garages, et de gros blanc électroménager de la famille des DEEE (Déchets d’Equipement Electrique et Electronique).

Les exportateurs européens en accord avec les opérateurs portuaires et les armateurs utilisent les camions vétustes en guise de conteneurs maritimes. Les pneus sont douteux, les camions sont polluants et accidentogènes, les DEEE non garantis – ils ne sont d’ailleurs pas étouffés par les suremballages, au moins 20% d’’entre eux contiennent des PCB – mais en Afrique c’est bien connu ça peut toujours servir.

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Alerte aux déchets dangereux à Saint Brieuc et à Guingamp

20 déc. 2007

Robin des Bois informe qu’en raison de la réfection de la voie ferrée Rennes-Brest un grand nombre de traverses de chemins de fer désaffectées, créosotées et par conséquent toxiques sont en vente autour de Saint-Brieuc et de Guingamp dans les jardineries et coopératives agricoles ainsi que chez les vendeurs de matériaux pour le bâtiment.

Les traverses de chemins de fer sont des déchets dangereux. La vente doit être accompagnée à ce titre d’un bordereau de suivi de déchets dangereux et l’acquéreur doit s’engager par écrit à les éliminer dans une filière dédiée quand il n’en aura plus l’usage.

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On vous empoisonne avec les traverses de chemin de fer

8 nov. 2007

On vous empoisonne avec les traverses de chemin de fer

Complète les communiqués “Au contact des traverses cancérogènes” “Des déchets dangereux sur Internet” et le dossier “Que deviennent les déchets dangereux ? le cas des traverses de chemin de fer traitées aux créosotes”

Catastrophe ferroviaire à Verneuil-l’Etang (77)

Les créosotes sont utilisées pour protéger les traverses en bois sous les rails de chemins de fer. Le contact cutané répété avec les créosotes ou par inhalation est réputé déclencher des réactions allergiques, des troubles du comportement, des vertiges, des difficultés respiratoires et des irritations oculaires. Le potentiel cancérogène des créosotes est constamment revu à la hausse par la communauté scientifique européenne et mondiale. Le brûlage sauvage est évidement interdit.

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Reportage à Verneuil-l’Etang (77)

15 oct. 2007

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Non au polystyrène

13 oct. 2007

Le géant allemand du bâtiment Knauf entend installer à Cournon (56) une grosse unité de production de polystyrène. Ce matériau polyvalent utilisé en isolation ou en emballage, non dégradable, inflammable, est pendant tout son cycle de vie toxique pour l’homme et l’environnement. Sa matière première, le styrène, est un dérivé d’hydrocarbures corrosif, explosif, suspecté d’être cancérogène. Le naufrage du Ievoli Sun le 30 octobre 2000 dans la Manche a montré les dangers du transport maritime du styrène et de sa manipulation. En fin de vie, le polystyrène est une horreur théoriquement recyclable et jamais recyclée. Les billes, granulats et fragments de polystyrène tapissent les estuaires et les fonds des mers. Sur toutes les plages-témoins du littoral européen, les déchets de polystyrène sont les plus nombreux à être collectés dans le cadre du programme de la convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est relatif à la connaissance et à la réduction des déchets dans les milieux marins. En mer les particules de polystyrène sont ingérées par les poissons et autres organismes marins ; elles se comportent comme des leurres. L’érosion progressive des polystyrènes charriés dans la mer par les estuaires ou directement rejetés par les navires de commerce, à passagers et de pêche, sous forme d’emballages divers désaffectés, produit une sorte de microplancton synthétique universel dont les effets sur l’écosystème marin sont encore inconnus. Robin des Bois appelle les consommateurs et les professionnels du bâtiment et de l’emballage à utiliser le moins possible ce matériau non écologique.

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Lettre ouverte à Mel Gibson

28 sept. 2007

mel-gibson

Cher Mel Gibson,

Nous avons lu dans l’article du Lloyd’s List daté du 12 septembre 2007 «From Carbon footprints to CO2 Ship blueprints» que vous apportiez ouvertement votre soutien au projet de conception d’un navire deux fois plus grand qu’un vraquier “capesize” (100-160.000 tpl) afin de transporter du dioxyde de carbone (CO2). « Le directeur de BW Shipping, Andreas Sohmen-Pao, révèle ses ambitions « vertes » et a trouvé un allié en l’acteur Mel Gibson ». L’objectif est d’utiliser le CO2 pour rendre les champs de pétrole et de gaz plus productifs par la technique de récupération renforcée. Plus de 40 millions de tonnes de CO2 sont utilisés en moyenne chaque année aux Etats-Unis pour récupérer le pétrole avec cette technique. La plupart de ce CO2 provient de réservoirs naturels de profondeur alors que 5% sont produits industriellement. Une partie du CO2 utilisé pour la récupération renforcée est stockée dans les puits d’hydrocarbures d’où ils s’echappent à moyen terme, à l’exception du projet pilote de Weyburn au Canada où le CO2 est recapturé et ré-injecté pour une séquestration permanente.

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Quelle catastrophe !

21 sept. 2007

Les risques sanitaires et environnementaux des catastrophes naturelles et industrielles ne sont pas suffisamment connus, ni pris en compte. Des volumes considérables de déchets solides ou liquides sont générés par les tremblements de terre, les cyclones, les inondations et les ruptures de barrages. Le 7 mai 2007, la Préfecture de Haute-Garonne répondait au GEIDE (Groupe d’Expertise et d’Intervention DEchets post-catastrophe) qu’il n’y avait pas de rapport disponible sur la production et la gestion des déchets de la catastrophe survenue le 21 septembre 2001 sur la plate-forme chimique de Toulouse. Pas de rapport, donc pas de retour d’expérience.

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Au contact des traverses cancérogènes

18 juil. 2007

Au contact des traverses cancérogènes

Suite au déclenchement de la campagne de Robin des Bois sur les dangers du trafic et de la récupération des traverses traitées à la créosote et retirées des voies, des informations multiples nous parviennent et montrent que la dispersion de ce que l’union Européenne considère comme des déchets dangereux est encore plus importante que ce que nous redoutions.
Les agents de diffusion de ces déchets sont les coopératives agricoles, des équipes de sous-traitants de la SNCF, des voleurs de chantiers de restauration des voies ferrées, des jardineries, des paysagistes et des grossistes internationaux spécialisés dans la vente de bois de récupération traités à la créosote et à l’arsenic.

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France => Allemagne G 19 incinérateurs qui exportent leurs déchets près de Leipzig

2 juin 2007

France => Allemagne G 19 incinérateurs qui exportent leurs déchets près de Leipzig

Contrariés par les prix imposés par les exploitants de centres de stockage de déchets dangereux et la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP), les exploitants d’incinérateurs de déchets ménagers exportent de plus en plus en Allemagne dans la région de Leipzig les Résidus d’Epuration des Fumées d’Incinération des Ordures Ménagères (REFIOM). Ces déchets dangereux qui représentent au moins 2 % de la quantité d’ordures brûlées sont des réservoirs à métaux lourds (mercure, cadmium, plomb, arsenic, vanadium…), à cyanures et à dioxines. Tout ce qui ne part plus dans l’atmosphère, en conformité avec la directive européenne applicable à tous les incinérateurs depuis le 28 décembre 2005, est capté dans les REFIOM. Un m3 d’effluents atmosphériques d’un incinérateur ne doit pas contenir plus de 0,1 milliardième de gramme (nanogramme) de dioxines. La teneur moyenne d’un kg de REFIOM est de 10.000 milliardièmes.

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Pour une filière d’élimination des vestiges de guerre

19 avril 2007

Les déchets des guerres ont encore tué. 2 démineurs dans l’Est de la France, une des régions les plus touchées par l’éparpillement, l’abandon ou la collection de munitions chimiques ou explosives datant des conflits de 1870, 1914, et 1939. Début avril 2007, 6 tonnes d’obus ont été retrouvées dans des domiciles privés à Verdun. L’un des collectionneurs avait été tué à la suite d’une manipulation le 29 mars. Un autre arsenal de munitions résiduelles a été mis à jour près de Pont-à-Mousson, dont une caisse de grenades, en janvier 2007. Depuis le début de l’année et dans la même région, des obus ont été découverts dans des chantiers, ou déposés la nuit devant les déchetteries ou les commissariats de police ; les obus orphelins sont aussi omniprésents dans l’Ouest, le Nord et le Sud de la France et le resteront selon les prévisions au moins jusqu’en 2700. Ils menacent la sécurité publique et impactent l’environnement pendant leur longue phase de corrosion et de décomposition.

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