Non à l’intoxication du domaine public !
Dans son communiqué en date du 2 avril 2020, Robin des Bois alertait sur les dangers environnementaux de la désinfection “à la chinoise” des villes en métropole et dans les territoires ultramarins.
Les faces cachées du Covid-19
– Les farines animales produites par les équarrisseurs sont interdites de recyclage dans l’alimentation animale depuis l’épidémie d’ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine, ou maladie de la vache folle). Elles doivent être immédiatement incinérées. Elles sont en temps normal brûlées en tant que combustible de substitution dans les cimenteries. Confronté à la fermeture partielle du secteur, le SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits) refuse de les brûler dans des incinérateurs de déchets dangereux où le coût d’élimination est plus élevé que dans les cimenteries et a profité de la crise pour obtenir du ministère de l’Ecologie des autorisations de stockages tampons dont la liste n’est pas aujourd’hui publique.
Des étrennes pour Carambar
Pour plus d’informations sur le holding Carambar, voir l’article du Monde du 29 avril 2017
Chronique d’un naufrage évité
Le 17 août 2016, Robin des Bois a alerté la ministre de l’Ecologie sur la présence à Thourotte de la péniche La Toison d’Or pleine de déchets d’hydrocarbures sur l’Oise en amont de Compiègne.
Sauvetage de la Toison d’Or
Suite à l’alerte de Robin des Bois du 16 août et à la décision de Madame la Ministre de l’environnement de saisir l’ADEME en urgence impérieuse le 18 août, un appel d’offre a été lancé pour vider la péniche Toison d’Or de tous ses fûts d’hydrocarbures. La Toison d’Or immobilisée sur l’Oise à hauteur de Thourotte depuis une vingtaine d’années menace de chavirer. Des irisations s’échappent de la coque. Les travaux commenceront le 16 octobre et devraient durer 6 semaines. Le chantier est délicat compte tenu de l’état dégradé, de la gîte et de la flottabilité de la péniche. Les travaux sont estimés dans un premier temps à un peu moins de 700.000 €.
La marée noire de la Toison d’Or
La Toison d’Or, une péniche abandonnée sur les bords de l’Oise à Thourotte contient 150 à 200 fûts d’un fioul lourd dont la composition exacte n’est pas connue. La cargaison à ciel ouvert diffuse dans l’affluent de la Seine des irisations et des coulées noires qui menacent les canards, les hérons, les grenouilles, les poissons, la Seine et la baie de Seine. La Toison d’Or est en péril imminent de chavirage ou de naufrage à la prochaine crue ou au prochain orage. Face à la menace, les autorités tergiversent et attendent que les responsables potentiels fassent cesser le péril imminent.
Jeux Olympiques – Des cyanos dans l’eau ?
Le bassin olympique en eaux vertes. 76 morts dans un hôpital au Brésil en 1996 à cause des cyanobactéries.
Atlas de la France Toxique, cf p. 82
Mergitur
Qui lut crue dans les documents préparatoires du Grand Paris ? Qui lut crue dans le dossier d’aménagement des berges de la Seine du Petit Paris ? Les élus unis veulent une Seine canalisée, colonisée qui ferme son clapet. Ils veulent faire du système Seine une zone d’expansion des activités humaines alors que le fleuve a besoin d’une zone d’expansion des crues.
En Ile-de-France, les élus, les préfets, les services continuent à penser et à dire comme en 1920-1950 : les crues de la Seine sont lentes. La décrue sera lente. Les crues diluent les pollutions. Les crues sont en hiver. Les ruptures de barrage sont mises à l’écart.
Une marée noire et un risque SEVESO seuil haut
L’inquiétude grandit chez les grenouilles et les libellules de la réserve naturelle de la Seine. 15 jours après la rupture d’un pipeline reliant Le Havre à la raffinerie de Grandpuits en Ile-de-France, les industriels et les services de l’Etat sont avares d’information. Les communiqués se succèdent, les non-dits aussi.
Le bilan global dépasserait les 1000 t de pétrole brut déversé dans la nature. Le réseau de ruisseaux, de fossés et de mares a été touché sur plus d’1 km de linéaire. La pollution du canal de Tancarville n’est pas écartée. La nappe d’eau souterraine, l’autre réceptacle de la marée noire, s’écoule vers l’estuaire de la Seine. Le bilan environnemental de l’accident ne peut pas être cerné à ce jour. La dégradation est en cours. Les opérations ne sont pas terminées. Le CEDRE (Centre de documentation de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) est venu sur place et ne communique pas à ce sujet.
L’Europe, Prix Nobel de la guerre !
L’armistice du 11 novembre 1918 a mis fin à la Première Guerre mondiale. 94 ans après, le Nord de la France porte les conséquences environnementales du conflit. La Première Guerre mondiale est d’actualité. Dans certaines régions et au premier rang le Nord de la France, les sols, les sous-sols et les eaux souterraines sont des décharges de la guerre.
Pour la première fois à l’échelle d’un territoire, le lien est établi entre une pollution de l’eau distribuée aux populations et les composants des munitions. Les sels de perchlorate ont été abondamment utilisés en tant qu’explosifs dans les obus. Ils sont aujourd’hui détectés en quantité supérieure aux seuils préconisés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail – ANSES. 544 communes sont concernées dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais.