Saint-Malo: 1er rassemblement international des vieux chimiquiers
Deux navires – citernes transportant de l’acide phosphorique sont depuis le 5 janvier 2001 et le 17 janvier 2001 retenus dans le port de Saint-Malo, pour cause de déficiences techniques ou structurelles.
En premier, l’Annamaria pourrait prendre le départ, ce soir, vers 20 heures, à destination d’Aliaga en Turquie où il serait détruit selon les assurances données au Centre de Sécurité des Navires de Saint-Malo. L’armateur norvégien de l’Annamaria préfère envoyer son navire de 25 ans à la casse plutôt que de lui faire subir de coûteuses réparations.
Mystères et consternations autour des Îles du Ponant
Parti mardi en fin de journée de Belle – Île, le caboteur Îles du Ponant a affronté des conditions météo violentes, avec rafales et bourrasques force 8 à 10. Mais il est resté bien isolé.
Selon les sources officielles (Lloyd’s Register of Ships 2000), l’armateur des Îles du Ponant est le Ministère des Transports qui en aurait confié l’exploitation au Conseil Général du Morbihan, lui même concédant la gestion du navire à l’armement Allaire.
Un armateur irresponsable
En laissant partir hier soir les Îles du Ponant alors que la météo était très préoccupante, qu’elle prévoyait un vent de force 9, des rafales et un risque de grosses vagues, l’armateur des Îles du Ponant a commis une imprudence. La navigation dans ces parages, la nuit, avec un caboteur de 32 mètres, construit en 1976, à faible tirant d’eau, est un exercice difficile.
Le problème, c’est que cet armateur, c’est celui-là même qui préconise que dans des circonstances particulières, les navires puissent être retenus au port; une recommandation certes pertinente. D’après le Lloyd’s Register of Ships, les Îles du Ponant appartient au Ministère des Transports de la République Française. D’après d’autres sources, il appartiendrait au Conseil Général du Morbihan.
Nos vœux pour le nouvel Han
Constatant que le Han, ex – Palatial 1 est désormais sans pavillon, sans certificat de navigation et sans titre de sécurité,
Constatant qu’il n’est donc plus un navire au sens du droit maritime, et qu’en conséquence, il ne peut plus faire l’objet d’une exploitation commerciale,
Sachant cependant que le Han, alors qu’il s’appelait encore Palatial 1 a chargé avec l’accord du port de Brest environ 1.500 tonnes de matériel polluant ayant servi au pompage de l’Erika et vendu par Total à un industriel grec non identifié,
R. JUPITER, suite…
De nouvelles informations en provenance de Grèce sont parvenues aujourd’hui simultanément à Robin des Bois et aux Affaires Maritimes de Nantes-St-Nazaire. Le cargo R. Jupiter est actuellement en train de charger du fret dans le port de Tekirdag, en Turquie, dans la mer de Marmara.
La société de classification Isthmus a suspendu les certificats qu’elle lui avait accordés pour un ultime voyage de France via la Méditerranée vers un chantier de destruction à Gadani au Pakistan. Le navire n’est donc plus couvert par ses assurances.
Du bateau-poubelle au vaisseau-fantôme
Parti le 1er décembre du port de Saint-Nazaire, l’R Jupiter était sensé rejoindre le port de Gadani au Pakistan pour démolition. L’immatriculation sous pavillon bolivien, sous réserve que son authenticité puisse être établie, lui avait été accordée à la condition que ce voyage soit son dernier. L’arrivée du R Jupiter était prévue le 28 décembre, via le canal de Suez. En fait il est arrivé dans le port du Pirée le 10 décembre et l’a quitté le 23, encore une fois précipitamment après que Robin des Bois ait révélé par voie de presse sa présence en Grèce. D’après les déclarations du bureau de classification Isthmus, l’R Jupiter a fait route vers l’Ukraine où il doit subir de nouvelles réparations destinées à le remettre au niveau des “normes du marché”. Au Pirée il a été réalisé pour 58.000 dollars de réparations. La société de classification Isthmus d’Athènes est prête à réimmatriculer sous pavillon bolivien le R Jupiter une fois les réparations effectuées. Pour le moment le bateau n’a plus aucun titre de certification ni de sécurité. Il n’est plus couvert par les assurances.
La fuite du R Jupiter
Le R Jupiter, ex – Oscar Jupiter, bateau poubelle immobilisé à Nantes pendant 3 ans, a quitté précipitamment et dans des circonstances troublantes le port de Saint-Nazaire vendredi 1er décembre à 21 heures, sous pavillon bolivien, avec 20 hommes à bord. Selon le communiqué diffusé par la Préfecture de Loire-Atlantique le 1er décembre à 20 h30, le R Jupiter était promis à la démolition dans le port de Gadani au Pakistan. Après une enquête dans les milieux portuaires du Pirée, Robin des Bois a découvert qu’en fait, le R Jupiter s’était rendu dans le port du Pirée où il a séjourné du 10 décembre environ, jusqu’au 23 décembre 2000. Il a ensuite quitté précipitamment le port du Pirée pour l’Ukraine, toujours sous pavillon bolivien, alors que cette immatriculation n’était valable que pour un ultime voyage de France vers le chantier de démolition. Il est désormais sans assurance et sans immatriculation et navigue actuellement en mer Noire. Le R Jupiter appartient à Starchild Invesments Limited basé sur l’île de Man qui a l’intention de réimmatriculer le navire pour la navigation.
Han
URGENT
L’association Robin des Bois prend note que les visas des 9 marins pakistanais du Han sont prêts mais remarque que ni les salaires, ni aucune autre indemnité ne leur ont été versés.
R Jupiter + Han: qui enquête ?
– Sur les complicités dans le port de Brest pour charger 1500 tonnes de matériaux pollués par des hydrocarbures à bord du Han, un navire accidenté et immobilisé par le Centre de Sécurité des Navires.
– Sur l’acquéreur initial du Han: un courtier lié à des armateurs véreux et récupérateurs de bateaux hors d’usage dans les ports français. Il jouit d’une réputation fondée sur son ex-fonction à Marseille d’Inspecteur de Sécurité Maritime. En un an, il a acheté pour le compte de ses comparses le Kifangondo au Havre, le Simba à Sète, le Junior M et le Han à Brest.
La filière bolivienne
Robin des Bois apprend de bonne source que les certificats d’immatriculation du Han au registre de la marine marchande bolivienne ne sont pas reconnus par l’Etat bolivien. Il s’agirait d’une falsification selon l’enquête préliminaire lancée par l’Ambassade de Bolivie à Paris.
Le Han commence à être un vieil habitué du port de Brest. Ex – Palatial 1, il y est arrivé en remorque le 22 août 2000. Une explosion, sans doute due à un défaut de ventilation, a déformé une cale, soufflé les panneaux et déformé les structures supérieures.