Harare : le piège se referme sur les éléphants
Dans le cadre de la 10ème Conférence Plénière de la Convention de Washington (ou CITES, portant sur le commerce international des espèces animales et végétales menacées d’extinction), tout est matériellement organisé pour réduire l’influence des écologistes hostiles à la réouverture du commerce de l’ivoire et, pour arracher aux 2/3 des délégations présentes l’approbation des propositions du Zimbabwe et des pays voisins visant à déclasser l’éléphant d’Afrique de l’annexe I à l’annexe II. La presse d’Harare et la diplomatie du Zimbabwe et de l’Afrique australe se déchaînent pour critiquer les positions des organisations environnementales américaines et européennes et ramener le trafic international de l’ivoire à un simple échange international d’une matière première banale dans les magasins locaux.
Un risque majeur pour les éléphants
Trois pays d’Afrique Australe – le Zimbabwe, le Botswana et la Namibie – s’apprêtent au sein de la 10ème session plénière de la Convention de Washington portant sur le commerce international des espèces animales et végétales menacées d’extinction, à proposer le déclassement des éléphants de l’annexe I à l’annexe II. La réunion se tiendra à Harare du 9 au 20 juin 1997. En clair, ce changement de statut ouvrirait la porte au renouveau du commerce international de l’ivoire qui à la suite d’un vote quasi-unanime (7ème session plénière de la convention de Washington, Lausanne) est interdit depuis 7 ans.
L’ivoire : le retour
Objet : Action des éléphants masqués à l’ambassade d’Afrique du Sud
4 ans après l’entrée en vigueur de l’interdiction du commerce international de l’ivoire d’éléphant, l’Afrique du Sud souhaite la reprise de ce commerce, du moins en ce qui concerne ses éléphants. C’est dans le cadre de la IXème réunion de la Convention de Washington* (à Fort Lauderdale en Floride, du 7 au 18 Novembre) que l’Afrique du Sud en fera officiellement la demande.
Tous les pays d’Afrique francophone sont hostiles à cette initiative et l’ont confirmé à l’issue de la réunion tenue à Bangui, le 14 Septembre 1994. Le Parlement européen, dans une résolution adoptée fin Septembre, condamne lui aussi l’attitude du gouvernement sud-africain.
La Flèche n°26
Journal de Robin des Bois – octobre 1994 (5 Mo)
Les tigres au crépuscule page 23
Beaubourg ou le sexe des rhinocéros
– Action de Robin des Bois
Depuis 14 heures, l’association Robin des Bois occupe la Grande galerie, au 5ème étage du Centre Pompidou pour protester contre les commentaires qui accompagnent une œuvre de Joseph Beuys “Die Hörner” composée de deux cornes de rhinocéros noir d’Afrique et de deux tuyaux ensanglantés.
Dans le catalogue Joseph Beuys édité par le Centre Georges Pompidou, Fabrice Hergott, commissaire de l’exposition, évoque “l’agrégation d’animalité, d’érotisme, et de primitivisme” dégagé par “l’œuvre la plus suggestive” de Beuys.
La Flèche n°19
Journal de Robin des Bois – mai 1992 (6.94 Mo)
L’Afrique sauve ses éléphants page 24
L’Afrique protège ses éléphants
Kyoto
Une écrasante pression des pays de tout le continent africain, renforcée par la CEE et l’Autriche, a amené les pays d’Afrique australe – soutenus par la Suisse, le WWF, et le secrétariat de la CITES – à retirer leur proposition de déclassement des éléphants à l’annexe II.
Grâce au retrait de leurs propositions, les pays d’Afrique australe (Zimbabwe, Botswana, Malawi, Namibie, Afrique du Sud), ont évité le vote et un désaveu cuisant.
La prochaine réunion de la CITES ayant probablement lieu en 1995, 3 ans de trêve supplémentaires sont offerts aux éléphants. C’est bon !
La Flèche n°18
Journal de Robin des Bois – février 1992 (1.71 Mo)
Nous sommes tous des éléphants page 2
La traite des éléphants pages 3 et 4
L’éléphant et le hareng page 5
Les éléphants et la politique page 6