Animaux

Rorqual échoué à Saint-Adresse

13 févr. 2003

Note d’information

Le rorqual commun (Balaenoptera physalus) échoué sur la plage de Sainte-Adresse vit dans l’Atlantique Nord. Il a été chassé à partir de 1930 et mené au bord de l’extinction par les flottes baleinières après la seconde guerre mondiale, en particulier par la Norvège et l’Islande. Il peut se rencontrer en toutes saisons en mer du Nord, il est rare dans la Baltique. Il se nourrit de petits crustacés et de poissons comme le hareng. Le rorqual commun est actuellement protégé dans tout l’océan mondial. Les causes de la mort de l’animal peuvent être multiples : maladie, défaillance du système immunitaire en raison de l’accumulation des pollutions, ou collision.

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Miam Miam l’espèce menacée d’extinction

9 déc. 2002

Les fautes de mauvais goût se réchauffent d’année en année. Depuis une semaine, le réseau des abribus de la RATP expose aux Parisiens et aux visiteurs étrangers l’égérie de la République baignant dans une coupe pleine de caviar. Cette nouvelle promotion d’une conserve d’œufs est tout à fait mal placée. Les esturgeons sont menacés d’extinction. Leurs populations en mer Caspienne ont diminué de 90% en 20 ans. Depuis le 1er avril 1998, le commerce international légal est soumis à des délivrances de permis d’exportation et d’importation. La vente du caviar représente une manne pour les trafiquants et leur entourage. Le commerce légal est estimé à 100 millions de dollars américains par an, le commerce illégal à 10 fois plus. L’habitat des esturgeons est perturbé et pollué par les exploitations de pétrole et de gaz, les rejets des fleuves et les nombreuses friches industrielles toxiques et désaffectées.

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Les harpons du Prestige

8 déc. 2002

Dans le Golfe de Gascogne vivent des dauphins communs, dauphins bleu et blanc, globicéphales noirs, marsouins, et autres espèces de mammifères marins protégés. Nageurs de surface et de pleine eau, les dauphins auront à connaître des nappes flottantes et des nappes immergées. Les exemples de l’Exxon Valdez et de l’Erika indiquent que les baleines et les dauphins fuient les marées noires concentrées. Mais les fragmentations successives du fuel lourd du Prestige dans l’océan et dans le temps vont rendre beaucoup plus difficile la détection des nappes et des plaques par les mammifères marins. L’impact sur l’écosystème risque de diminuer leur disponibilité alimentaire. Colmatage des évents, intoxication par ingestion de poissons ou de macro-déchets pollués, perte de mobilité et irritation des yeux sont les effets immédiats à redouter.

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Utimes décisions

15 nov. 2002

Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore sauvages menacées d’extinction
CITES 2002 – Santiago du Chili

Suite au communiqué de Robin des bois en date du 14 Novembre, intitulé “Feu vert pour le pillage en mer”, il est plus pertinent aujourd’hui de parler de “feu orange”. En effet, à la suite d’un retournement inattendu mais souhaité par toutes les ONG observatrices à la CITES, la dernière réunion plénière réunie aujourd’hui à Santiago du Chili a décidé d’inscrire le requin baleine et le requin pèlerin en annexe II, ce qui obligera les pays exportateurs et importateurs à délivrer des certificats d’exportation et d’importation.

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Utimes décisions

15 nov. 2002

Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore sauvages menacées d’extinction
CITES 2002 – Santiago du Chili

Suite au communiqué de Robin des bois en date du 14 Novembre, intitulé “Feu vert pour le pillage en mer”, il est plus pertinent aujourd’hui de parler de “feu orange”. En effet, à la suite d’un retournement inattendu mais souhaité par toutes les ONG observatrices à la CITES, la dernière réunion plénière réunie aujourd’hui à Santiago du Chili a décidé d’inscrire le requin baleine et le requin pèlerin en annexe II, ce qui obligera les pays exportateurs et importateurs à délivrer des certificats d’exportation et d’importation.

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Feu vert pour le pillage en mer

14 nov. 2002

Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore sauvages menacées d’extinction
CITES 2002 – Santiago du Chili

La prise en compte des ressources halieutiques et des espèces marines par la CITES se heurte à l’opposition militante du Japon et de la Norvège et à la méfiance des armateurs européens. Des micro-Etats insulaires ou des plaques tournantes du trafic international de poissons comme le Sénégal renforcent cette alliance. La priorité des priorités reste le marché. Pour les espèces, on verra après, à une exception près.

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Compromis éléphantesque

12 nov. 2002

Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore sauvages menacées d’extinction
CITES 2002 – Santiago du Chili,
19 heures

Les demandes d’exportation d’ivoire d’éléphants soumises aux pays membres de la CITES par l’Afrique du Sud (30 tonnes), le Bostwana (20 tonnes) et la Namibie (10 tonnes), viennent d’être acceptées, mais seulement pour l’ivoire déjà sur les étagères ; les demandes de quotas pluriannuels qui devaient suivre ont été retirées ce matin. Ces exportations assorties de conditions ne pourront intervenir que dans 18 mois. Le Zimbabwe s’est vu refuser sa demande d’exportation de 10 tonnes d’ivoire et les populations d’éléphants de la Zambie restent en Annexe I ce qui leur assure une protection intégrale théorique. Ces décisions devraient être définitives, sauf si des Etats souhaitent leurs réexamens en réunion plénière avant la clôture de la 12ème session des Parties de la CITES qui interviendra vendredi. Le Zimbabwe, le Bostwana et la Namibie avaient déjà eu le droit en 1997 d’écouler leurs stocks d’ivoire, pour une première ” vente unique expérimentale” et vers un seul destinataire : le Japon.

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La légine au-dessous des lois

9 nov. 2002

Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore sauvages menacées d’extinction
CITES 2002 – Santiago du Chili

L’extinction commerciale des légines, poissons des grands fonds antarctiques et sub-antarctiques est pour bientôt. Aux quotas officiels attribués par le Chili, l’Argentine, la France, l’Australie, le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud (20.000 t/an) s’ajoutent 30.000 à 50.000 tonnes pillées par des navires battant pavillon de complaisance. Le Togo, Belize, le Honduras, Sao-Tomé, Panama sont très en vogue sur l’océan austral. Ils travaillent en meute et sauf exception ne se font pas prendre par les chiens de garde des marines militaires australienne et française. Comme dans la marine marchande, les équipages sont sous-payés, multinationaux, ignorants des risques et des règlements, et les propriétaires des navires sont des armateurs prospères, installés en l’occurrence en Espagne, à Taïwan, en Ukraine, en Russie, en Norvège, en Indonésie, à Hong-Kong… 10 Euros du kilo à la débarque, ça aiguise les appétits. La France a un rôle important à jouer dans ce domaine austral. Sa Zone Economique Exclusive y représente 17 millions de km2, 7 fois la Méditerranée. Un patrouilleur et 2 frégates ne suffisent pas à y assurer la police des pêches. Les pirates sont bien informés. Ils connaissent en particulier les heures de survols satellitaires utilisés par la Marine Nationale pour les repérer. Si rien n’est fait, les légines vont être ratissées par les bateaux IUU (Illegal, Unreported, Unregulated), comme dans les années 70 les poissons des glaces l’ont été par la flotte russe.

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Le sommet de la défense à Santiago

4 nov. 2002

Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore sauvages menacées d’extinction
CITES 2002 – Santiago du Chili

Les carnages industriels et la massification des violences humaines font passer au second plan l’état de la faune sauvage confrontée dans ses dernières réserves au pillage international, à la frénésie des collectionneurs et au financement des guerres ou des troubles par le commerce des ressources naturelles. C’est pourquoi la réunion de la Convention de Washington (CITES) qui s’ouvre le 3 novembre à Santiago du Chili en présence des délégations des 159 pays-membres, des principales organisations non-gouvernementales impliquées dans le commerce des plantes et des animaux ou dans la protection des plantes et des animaux revêt un intérêt exceptionnel. Les discussions et votes qui interviendront sur l’éléphant et la légine, un poisson austral convoité par tous les mareyeurs de l’hémisphère sud et de l’hémisphère nord, témoigneront ou non de la volonté de la communauté internationale et de sa compétence à juguler les prédations et à préserver la biodiversité.

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La paix pour les éléphants !

15 oct. 2002

Le sort des éléphants d’Afrique se jouera du 3 au 15 novembre 2002 à Santiago du Chili, sur le tapis vert de la CITES (Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages Menacées d’Extinction). A l’occasion de la 12ème session plénière, 5 pays d’Afrique australe réclament l’autorisation de reprendre et diversifier le commerce international de l’ivoire.

Le 18 octobre se tiendra à Bruxelles la réunion finale des pays-membres de l’Union Européenne à l’issue de laquelle sera définie une position commune sur l’éléphant. La France hésite encore à se rallier à la proposition de l’Inde et du Kenya visant à accorder aux éléphants le statut de protection maximale, à savoir l’inscription ou le maintien à l’annexe I de toutes les populations. Cette proposition émanant de deux pays de l’aire de répartition des éléphants est déjà soutenue en Europe par l’Allemagne, et en Afrique par une vingtaine de pays majoritairement francophones.

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