Incendies de forêts : attention, retombées radioactives
Objet: incendies en Russie
Les incendies de forêts et les brûlis agricoles sont une source majeure de pollution atmosphérique et de gaz à effet de serre que le professeur Robert Harrison dans son ouvrage « Forêts, essai sur l’imaginaire occidental » propose d’appeler « effet de fièvre ».
La Russie est orfèvre en la matière. Les observations satellitaires démontrent que l’étendue des feux de forêts est toujours dans ce pays minorée par les autorités. 2 millions d’hectares déclarés en 2003, 14 millions observés. En été 2006, les cendres et les suies des incendies dans la région de Saint-Pétersbourg ont provoqué une concentration importante de particules et une pollution atmosphérique en Finlande, en Ecosse et dans le Nord de l’Angleterre. Les incendies de forêts sont une source importante de remobilisation atmosphérique du mercure.
Le syndicaliste et l’écologiste interdits de séjour à Tomsk
Objet: Nucléaire russe
Dans le cadre d’une mission d’information, une délégation du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire doit se rendre à Tomsk -Seversk-, complexe nucléaire russe aux confins de la Sibérie. L’un des objectifs de cette mission est de constater les conditions de stockage des déchets français ou matières valorisables en Russie. Tous les visas avaient été acceptés la semaine dernière mais le ministère de l’Ecologie vient à 15h00 d’être informé du refus des autorités russes de laisser rentrer sur le site nucléaire le représentant des syndicats, M. Michel Lallier, CGT, et le représentant des associations, M. Bonnemains, Robin des Bois.
Le syndicaliste et l’écologiste interdits de séjour à Tomsk
Objet: Nucléaire russe
Dans le cadre d’une mission d’information, une délégation du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire doit se rendre à Tomsk -Seversk-, complexe nucléaire russe aux confins de la Sibérie. L’un des objectifs de cette mission est de constater les conditions de stockage des déchets français ou matières valorisables en Russie. Tous les visas avaient été acceptés la semaine dernière mais le ministère de l’Ecologie vient à 15h00 d’être informé du refus des autorités russes de laisser rentrer sur le site nucléaire le représentant des syndicats, M. Michel Lallier, CGT, et le représentant des associations, M. Bonnemains, Robin des Bois.
Un ex cargo nucléaire part à la casse à Alang
Sans tambour et sans trompette, l’Allemagne, pionnière en Europe de l’application de l’énergie atomique à la propulsion des navires, a laissé partir à la démolition manuelle dans la baie d’Alang en Inde son ex-Otto Hahn mis en exploitation en 1967. Symbole de l’échec de la première vague de navires marchands à propulsion nucléaire, l’Otto Hahn a été reconverti en cargo conventionnel en 1980. Le réacteur nucléaire de 38 MW a été enlevé, mais il est légitime de suspecter après treize ans d’exploitation que des éléments internes de la structure de l’ex-Otto Hahn aient été contaminés ou irradiés par des rejets ou des rayonnements non maîtrisés. Le navire a été victime d’un accident nucléaire majeur en août 1973 quand deux assemblages combustibles du réacteur se sont fissurés.
Les gens du voyage démantèlent un site du CEA
Depuis plusieurs mois, le site de la Direction des Applications Militaires du Commissariat à L’Energie Atomique de Vaujours dans la région parisienne est colonisé par 2 à 300 gens du voyage qui pillent les installations et emmènent au recyclage des portes blindées et des ferrailles susceptibles d’être contaminées. Entre 1955 et 1986, le site a eu pour vocation principale de mener des études de détonique dans le cadre de la mise au point des formules nucléaires de la force de dissuasion. Des expériences ont mis en œuvre de l’uranium appauvri.
Les gens du voyage démantèlent un site du CEA
Depuis plusieurs mois, le site de la Direction des Applications Militaires du Commissariat à L’Energie Atomique de Vaujours dans la région parisienne est colonisé par 2 à 300 gens du voyage qui pillent les installations et emmènent au recyclage des portes blindées et des ferrailles susceptibles d’être contaminées. Entre 1955 et 1986, le site a eu pour vocation principale de mener des études de détonique dans le cadre de la mise au point des formules nucléaires de la force de dissuasion. Des expériences ont mis en œuvre de l’uranium appauvri.
Une ressemblance frappante avec l’Arctic Sea
Pour des raisons inconnues de l’opinion publique, l’Arctic Sea, un cargo russe, a été capturé en juillet 2009 dans la mer Baltique, détourné de sa destination initiale et repéré à la mi-août au large du Cap-Vert. L’Arctic Sea a les mêmes capacités et les mêmes spécialités que les deux Kapitan qui font depuis deux jours les vedettes à Cherbourg avec de l’import-export de déchets nucléaires et de combustibles fissiles (uranium appauvri, uranium enrichi). Comme le Kapitan Mironov et le Kapitan Luz, l’Arctic Sea est d’abord un humble transporteur de bois du nord, il bat pavillon maltais et est géré par une compagnie d’Arkhangelsk.
Déchets nucléaires : rien de neuf
Objet : Uranium appauvri
Les « révélations » sur un trafic d’uranium appauvri issu du retraitement à l’usine de La Hague entre la France et la Russie qui font l’actualité du jour n’apportent rien de nouveau. En vérité ce trafic entre la France et la Russie existe depuis le début des années 70. Il a été révélé au très grand jour et à l’opinion internationale grâce à l’intervention de deux membres du mouvement Greenpeace le 26 août 1984, vingt quatre heures après le naufrage en mer du Nord du Montlouis transportant 400 tonnes d’uranium appauvri entre le Havre et le port alors russe de Riga. Le scandale a alors fait le tour du monde et les unes de tous les journaux y compris français pendant plusieurs semaines, le temps nécessaire à la récupération dans l’épave des fûts qui ne s’en étaient pas échappés. Les explications fournies par les opérateurs étaient exactement les mêmes qu’aujourd’hui mais l’affaire avait fait un bruit énorme ; survenant en pleine guerre froide elle éclairait d’un jour inattendu et coopératif les relations entre la France et la Russie et des accointances sur les matériaux fissiles qui n’ont jamais été remises en cause.
Convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est
Convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est
Compte-rendu de la Commission 2009
22 – 26 juin 2009. Bruxelles
CR_OSPAR_09
OSPAR est une convention de coopération internationale ébauchée en 1972 et dédiée à la protection de l’environnement marin de l’Atlantique du Nord-Est. Quinze gouvernements des côtes et îles occidentales d’Europe dont la France en sont membres ainsi que la Communauté Européenne. La Finlande, le Luxembourg et la Suisse sont des Parties contractantes au titre de l’influence des fleuves et des rivières qui les traversent sur la qualité des eaux marines de l’Atlantique. Les frontières d’OSPAR pourraient s’étendre l’année prochaine avec l’inclusion dans – son périmètre de Madère et des Canaries dont les gouvernements régionaux autonomes sont en ce moment consultés par les gouvernements du Portugal et de l’Espagne. Peu connue du grand public, la Commission OSPAR est pourtant pionnière dans le domaine de la surveillance du milieu marin et de la création d’aires marines protégées.
Robin des Bois est observateur à la Commission OSPAR depuis 2005 avec le WWF, Kimo International et Seas at Risk.
Pierre-le-Grand
Pierre-le-Grand : note d’information n°3
Robin des Bois accueille avec une satisfaction relative le fait que le Pierre-le-Grand, croiseur russe à propulsion nucléaire, mouille au large de Toulon. Il ne semble pas que ce choix puisse être justifié par le tirant d’eau du navire (8 m 80) car les bassins du port militaire de Toulon sont adaptés aux porte-avions américains du type Nimitz dont le tirant d’eau est de 11 m 30. Par ailleurs, le Clemenceau a un tirant d’eau de 8 m 60 et le Charles-de-Gaulle de 8 m 50. Les navires pétroliers ravitailleurs de la Marine Nationale Meuse, Var, Marne, Somme, basés à Toulon, ont des tirants d’eau de 8 m 65 (et jusqu’à 10 m 80 en charge maximale). Enfin, le port de commerce de Brégaillon-La Seyne, qui est à côté du port militaire, accueille des navires jusqu’à 9 m 50 de tirant d’eau.