SAVEmorput
11h00 – communiqué n°6
Le vendredi 18 décembre à 15h40, le cargo atomique Sevmorput en route pour le continent européen a fait un brusque changement de cap en direction des côtes marocaines. Le lendemain, samedi 19 au matin, il a repris sa route vers le Nord. Mais samedi en fin d’après-midi, il a fait demi tour en se dirigeant de nouveau vers les côtes marocaines. Cette trajectoire indécise traduit l’embarras de l’armateur russe Rosatom et l’échec des pourparlers avec le Maroc, l’Espagne et le Royaume-Uni (Gibraltar) susceptibles d’accueillir dans un port ou un lieu refuge le navire en difficulté.
Problèmes techniques et sanitaires à bord du Sevmorput
14h00 – communiqué n°5
Du 14 décembre 2020 à 16h, alors qu’il était au large du Sahara occidental, jusqu’à hier à 22h, le navire atomique Sevmorput a suivi une trajectoire atypique suggérant des difficultés et atermoiements à bord. Hier, de 20h28 à 20h41, un hélicoptère de la société de sauvetage en mer Salvamento Maritimo a fait un vol stationnaire au dessus du navire. Le commandant du Sevmorput qui présenterait les symptômes d’une méningite aurait été évacué vers l’hôpital de Las Palmas. Il y avait jusqu’alors 98 membres d’équipage et techniciens à bord du navire. Après cette évacuation, le Sevmorput a repris une route linéaire vers le continent européen. Aux problèmes techniques s’ajoutent maintenant des problèmes sanitaires.
Un navire atomique en avarie se dirige vers l’Europe
17h50 – communiqué n°4
Le dernier des cargos à propulsion nucléaire, le russe Sevmorput, est en avarie (cf. précédents communiqués*). En route pour décharger en Antarctique des colis lourds destinés à l’extension de la station scientifique Vostok, le Sevmorput a été contraint de faire demi-tour. Victime d’une avarie d’hélice ou d’arbre porte-hélice, il rentre à vitesse réduite à Saint-Pétersbourg après avoir tournicoté pendant plusieurs semaines au large de l’Angola et du Congo Brazzaville. L’Angola et l’Afrique du Sud se seraient opposés à une entrée du Sevmorput dans leurs ports afin d’effectuer les réparations dans un chantier naval.
Dernière minute. Le Sevmorput en avarie au large de l’Afrique
11h40 – Communiqué n°3
Robin des Bois a écrit hier à Rosatom, armateur du Sevmorput. Merci à Rosatom pour sa réponse :
Le Sevmorput en avarie au large de l’Afrique
19 novembre 2020 – 15h30- Communiqué n°2
L’arrivée du cargo russe à propulsion nucléaire était programmée début novembre aux abords de la station Progress, au nord du continent Antarctique.
Depuis plus d’un mois, le Sevmorput est en avarie. Il fait à vitesse réduite des allers et retours dans un petit carré de l’océan Atlantique sud au large de l’Angola et du Congo Brazzaville.
Selon des informations diffusées sur le réseau social Vkontakte et relayées par le Barents Observer, la panne du seul navire civil à propulsion nucléaire encore en activité ne concernerait pas le compartiment réacteur. Les problèmes techniques proviendraient de l’arbre porte-hélice. Des plongeurs seraient à l’œuvre pour effectuer des réparations qui ne pourront être que précaires.
Un cargo atomique louvoie vers l’Antarctique
9h45
Son arrivée était programmée début novembre dans une base russe du continent des manchots empereurs et des manchots Adélie. Aujourd’hui même, le Sevmorput fait des ronds dans l’eau au large de l’Angola et du Congo-Brazzaville. Depuis plusieurs jours, ses mouvements erratiques ont été signalés par le journal Barents Observer. La trajectoire du Sevmorput continue à être atypique. Le Sevmorput pourrait être confronté à des problèmes techniques ou à des polémiques diplomatiques.
A la recherche d’une solution pour les eaux contaminées de Fukushima
Séisme et tsunami au Japon, 11 mars 2011 – Communiqué n°17
Le gouvernement japonais s’apprêterait à autoriser le déversement des eaux radioactives de Fukushima Daiichi dans les eaux côtières et dans l’écosystème de l’océan Pacifique. Tepco, exploitant de la centrale accidentée le 11 mars 2011, le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique font la promotion de cette option. Cette pollution volontaire constituerait un précédent reproductible dans l’océan Atlantique en cas d’accident majeur dans une installation nucléaire européenne ou dans le complexe atomique de la Hague en Normandie.
A la recherche d’une solution pour les eaux contaminées de Fukushima
Séisme et tsunami au Japon, 11 mars 2011 – Communiqué n°17
Le gouvernement japonais s’apprêterait à autoriser le déversement des eaux radioactives de Fukushima Daiichi dans les eaux côtières et dans l’écosystème de l’océan Pacifique. Tepco, exploitant de la centrale accidentée le 11 mars 2011, le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique font la promotion de cette option. Cette pollution volontaire constituerait un précédent reproductible dans l’océan Atlantique en cas d’accident majeur dans une installation nucléaire européenne ou dans le complexe atomique de la Hague en Normandie.
Feux en cours dans les forêts autour de Tchernobyl
Rappel du communiqué de Robin des Bois du 25 avril 2015
Tchernobyl: 29 bougies et un incendie
Les forêts autour de Tchernobyl sont envahies par la broussaille faute d’entretien et à cause des taux élevés de radiation qui sont considérés comme un frein à la décomposition des végétaux. La zone est interdite pour les humains, elle est propice pour les incendies.
Un incendie non maîtrisé dans les forêts contaminées ne serait pas une catastrophe comparable en terme d’impact sanitaire et environnemental à Tchernobyl 1986 ou à Fukushima mais il pourrait être considéré comme un « accident grave » dans l’échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires) en prenant seulement en compte la redistribution atmosphérique du Césium 137. Si les incendies actuels ou futurs s’approchaient à quelques kilomètres du réacteur accidenté, la remobilisation des particules de plutonium et d’américium 241 aggraverait les conséquences.
Fessenheim. Après la fission, la fusion – n°2
Derrière le « Technocentre » consacré au recyclage des matériaux métalliques radioactifs sur le site de Fessenheim se profile un four électrique à arc dont l’ingénierie et l’exploitation seraient confiées au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives). Au terme d’une phase de tests qui durera environ 5 ans, le « Technocentre » serait prolongé par une installation à échelle industrielle économiquement rentable à la condition qu’elle soit ouverte au « vrac » métallique radioactif en provenance de l’étranger.