Radioactivité

Le Sevmorput en avarie au large de l’Afrique

19 nov. 2020

Le Sevmorput en avarie au large de l’Afrique

19 novembre 2020 – 15h30- Communiqué n°2

L’arrivée du cargo russe à propulsion nucléaire était programmée début novembre aux abords de la station Progress, au nord du continent Antarctique.
Depuis plus d’un mois, le Sevmorput est en avarie. Il fait à vitesse réduite des allers et retours dans un petit carré de l’océan Atlantique sud au large de l’Angola et du Congo Brazzaville.

Selon des informations diffusées sur le réseau social Vkontakte et relayées par le Barents Observer, la panne du seul navire civil à propulsion nucléaire encore en activité ne concernerait pas le compartiment réacteur. Les problèmes techniques proviendraient de l’arbre porte-hélice. Des plongeurs seraient à l’œuvre pour effectuer des réparations qui ne pourront être que précaires.

Lire la suite

Un cargo atomique louvoie vers l’Antarctique

10 nov. 2020

Un cargo atomique louvoie vers l’Antarctique

9h45

Son arrivée était programmée début novembre dans une base russe du continent des manchots empereurs et des manchots Adélie. Aujourd’hui même, le Sevmorput fait des ronds dans l’eau au large de l’Angola et du Congo-Brazzaville. Depuis plusieurs jours, ses mouvements erratiques ont été signalés par le journal Barents Observer. La trajectoire du Sevmorput continue à être atypique. Le Sevmorput pourrait être confronté à des problèmes techniques ou à des polémiques diplomatiques.

Lire la suite

A la recherche d’une solution pour les eaux contaminées de Fukushima

5 nov. 2020

A la recherche d’une solution pour les eaux contaminées de Fukushima

Séisme et tsunami au Japon, 11 mars 2011 – Communiqué n°17

Le gouvernement japonais s’apprêterait à autoriser le déversement des eaux radioactives de Fukushima Daiichi dans les eaux côtières et dans l’écosystème de l’océan Pacifique. Tepco, exploitant de la centrale accidentée le 11 mars 2011, le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique font la promotion de cette option. Cette pollution volontaire constituerait un précédent reproductible dans l’océan Atlantique en cas d’accident majeur dans une installation nucléaire européenne ou dans le complexe atomique de la Hague en Normandie.

Lire la suite

A la recherche d’une solution pour les eaux contaminées de Fukushima

5 nov. 2020

A la recherche d’une solution pour les eaux contaminées de Fukushima

Séisme et tsunami au Japon, 11 mars 2011 – Communiqué n°17

Le gouvernement japonais s’apprêterait à autoriser le déversement des eaux radioactives de Fukushima Daiichi dans les eaux côtières et dans l’écosystème de l’océan Pacifique. Tepco, exploitant de la centrale accidentée le 11 mars 2011, le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique font la promotion de cette option. Cette pollution volontaire constituerait un précédent reproductible dans l’océan Atlantique en cas d’accident majeur dans une installation nucléaire européenne ou dans le complexe atomique de la Hague en Normandie.

Lire la suite

Feux en cours dans les forêts autour de Tchernobyl

16 juin 2020

Rappel du communiqué de Robin des Bois du 25 avril 2015
Tchernobyl: 29 bougies et un incendie

Les forêts autour de Tchernobyl sont envahies par la broussaille faute d’entretien et à cause des taux élevés de radiation qui sont considérés comme un frein à la décomposition des végétaux. La zone est interdite pour les humains, elle est propice pour les incendies.

Un incendie non maîtrisé dans les forêts contaminées ne serait pas une catastrophe comparable en terme d’impact sanitaire et environnemental à Tchernobyl 1986 ou à Fukushima mais il pourrait être considéré comme un « accident grave » dans l’échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires) en prenant seulement en compte la redistribution atmosphérique du Césium 137. Si les incendies actuels ou futurs s’approchaient à quelques kilomètres du réacteur accidenté, la remobilisation des particules de plutonium et d’américium 241 aggraverait les conséquences.

Lire la suite

Fessenheim. Après la fission, la fusion – n°2

24 févr. 2020

Derrière le « Technocentre » consacré au recyclage des matériaux métalliques radioactifs sur le site de Fessenheim se profile un four électrique à arc dont l’ingénierie et l’exploitation seraient confiées au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives). Au terme d’une phase de tests qui durera environ 5 ans, le « Technocentre » serait prolongé par une installation à échelle industrielle économiquement rentable à la condition qu’elle soit ouverte au « vrac » métallique radioactif en provenance de l’étranger.

Lire la suite

Le Concorde 19 ans après

18 juin 2019

Mis à jour le 28 juin 2019 et 29 juillet 2019

Elles ne sont pas exposées au 53ème salon aéronautique du Bourget. Les 77 « caisses » contenant les déchets du Concorde d’Air France sont soustraites à la curiosité des visiteurs dans un hangar isolé. La plupart des débris sont brûlés et comme le précise le directeur des services judiciaires du ministère de la Justice « recouverts de kérosène séché ».

En tant que dernier détenteur des déchets, le ministère de la Justice est évasif à l’extrême sur leurs teneurs en polluants et les toxicités.

Lire la suite

La gestion hasardeuse des déchets du Concorde

5 juin 2019

La gestion hasardeuse des déchets du Concorde

Le crash et l’incendie du Concorde d’Air France sur la commune de Gonesse datent du mardi 25 juillet 2000. Le bilan humain est de 113 morts, 100 passagers dont 96 de nationalité allemande, 9 membres d’équipage et 4 personnes au sol.

19 ans après le crash, les déchets du Concorde appartiennent au ministère de la Justice. A l’issue de la procédure judiciaire, le ministère entend s’en séparer. Il y a urgence. « La prise en charge des débris doit impérativement intervenir avant le 31 juillet 2019 ».

Lire la suite

Le Haut Comité Nucléaire dans la tourmente

19 mars 2019

Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire -HCTISN- cherche un ou une nouvelle présidente. Pour diriger cette instance, des qualités d’écoute et de diplomatie sont nécessaires. Le HCTISN est composé d’exploitants nucléaires, de syndicats, d’associations de protection de l’environnement, de députés et sénateurs, de représentants des commissions locales d’information, de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, de services de l’Etat et de personnalités qualifiées.

Lire la suite

Fessenheim. Après la fission, la fusion

11 mars 2019

Quand sortir du nucléaire renvoie au nucléaire. Le projet de reconversion de la centrale nucléaire de Fessenheim tel qu’il est voulu par EDF et Orano (ex-AREVA) est de créer une usine sidérurgique accueillant pour la deuxième fusion des ferrailles radioactives issues du démantèlement ou de la maintenance d’Installations Nucléaires de Base et d’installations équivalentes basées en Europe. Pour ces promoteurs de l’énergie nucléaire et du retraitement des déchets radioactifs, l’Europe n’a pas de frontières et va jusqu’à l’Ukraine.

Lire la suite