Hanford – La Hague, la fratrie nucléaire
Le complexe militaro-nucléaire d’Hanford, État de Washington, États-Unis, est en train de gérer son premier effondrement d’une galerie où sont accumulés des déchets radioactifs historiques.
Si l’extraction du plutonium à partir des combustibles irradiés est arrêtée à Hanford depuis les années 1980, elle continue dans la presqu’île de la Hague, en roue libre et hors de tout contrôle ou stratégie politique. Si quelqu’un depuis 6 mois a entendu un candidat à la présidence de la France ou un ministre prononcer nommément le mot « plutonium », qu’il prévienne immédiatement Robin des Bois par mail.
Fukushima / Takahama : la French touch
– Vendredi 11 mars 2011, la France est impliquée dans la catastrophe de Fukushima. Le réacteur accidenté n°3 exploité par TEPCO (Tokyo Electric Power Company) fonctionnait au MOX, un combustible mixte d’uranium enrichi et de plutonium particulièrement toxique, dispersif et persistant en cas de fusion du cœur et d’excursion nucléaire. Le MOX est qualifié par « Atomic Anne », présidente d’Areva, de produit phare témoignant des succès d’Areva à l’exportation.
Wanted : le BBC Shanghai
Après avoir déchargé le 5 décembre en Australie ce qu’il avait chargé le 14 octobre en France, le BBC Shanghai transporteur intermittent de déchets nucléaires se dirige aujourd’hui vers Shanghai. Son armateur est allemand. Son pavillon est Antigua & Barbuda. Son profil est alarmant. Dès qu’il se présente dans un port, le BBC Shanghai est ciblé par les autorités maritimes et soumis à une inspection approfondie.
Se référer à ce sujet aux communiqués de Robin des Bois
Déchets radioactifs – Robin des Bois sollicite l’intervention des gouvernements australien et français, 10 octobre 2015,
Le BBC Shanghai à Cherbourg, 14 octobre 2015 – 15h00
et à la carte « Das Bato », performances du BBC Shanghai, 15 octobre 2015
Das Bato
Objet : Déchets radioactifs – Cherbourg => Australie. 25.000 km jusqu’à Port Kembla, près de Sydney.
Panorama des performances du BBC Shanghai, armateur allemand, société de classification allemande (Germanisher Lloyd).
« La compagnie et le bateau présentent toutes les garanties nécessaires en matière de sécurité et de sûreté. » selon AREVA.
Le BBC Shanghai est traqué dans le monde entier. Cherbourg le laisse partir avec des déchets nucléaires.
Déchets radioactifs – Cherbourg/Australie
Un exercice post-Fukushima est en en cours à l’usine Areva de La Hague près de Cherbourg. La sûreté est la priorité d’Areva selon le directeur de l’établissement de La Hague.
Dans le port de Cherbourg, le BBC Shanghai est à quai du terminal nucléaire d’Areva. Il s’apprête à charger des déchets radioactifs qui proviennent du retraitement à l’usine de La Hague de combustibles irradiés australiens. Ceci n’est pas une simulation, c’est une réalité, une triste réalité qui est un défi à la sécurité. Aux dernières mauvaises nouvelles qui complètent le lourd « casier judiciaire » du BBC Shanghai, 4 déficiences ont été relevées le 6 août 2015 à Busan en Corée du Sud et 6 à Vladivostok en Russie le 11 août 2015. Le BBC Shanghai est classé navire à haut risque par le Mémorandum de Tokyo, accord régional Asie-Pacifique sur la sécurité maritime. L’Australie, pays de destination du BBC Shanghai, est signataire du Mémorandum de Tokyo.
Déchets radioactifs – Robin des Bois sollicite l’intervention des gouvernements australien et français.
Robin des Bois confirme les informations diffusées par Greenpeace concernant l’état du navire BBC Shanghai. Areva a fait un très mauvais choix en le sélectionnant pour le retour imminent de déchets nucléaires australiens. Ces déchets proviennent du retraitement à l’usine de la Hague des combustibles usés du réacteur de recherche australien HIFAR (High Flux Australian Reactor). Le premier arrivage en France date de janvier 2000. A l’époque, la Cogema, Compagnie Générale des Matières nucléaires, devenue Areva en 2006, mettait en avant le pavillon français du navire affrété, le Bouguenais, ainsi que la nationalité française de 5 membres de l’équipage et la présence à bord d’un officier chargé de la radioprotection. Malgré ces éléments positifs, il n’en restait pas moins que le choix de ce navire était déjà contestable (1).
Le calvaire de La Hague
La Hague n’est plus une presqu’île. Le plateau granitique de Jobourg est comme coupé du monde après un demi-siècle de nucléaire. A Beaumont-Hague, le registre d’enquête publique pour une nouvelle extension des activités est resté quasiment vide. La clôture de l’enquête est pour ce soir.
L’affaire est pourtant importante. Elle concerne aussi l’avenir de l’Europe et de l’humanité. AREVA veut augmenter la capacité d’entreposage des déchets issus du retraitement des combustibles irradiés d’EDF et des clients étrangers.
Tchernobyl : 29 bougies et un incendie
Les forêts autour de Tchernobyl sont envahies par la broussaille faute d’entretien et à cause des taux élevés de radiation qui sont considérés comme un frein à la décomposition des végétaux. La zone est interdite pour les humains, elle est propice pour les incendies.
Un incendie non maîtrisé dans les forêts contaminées ne serait pas une catastrophe comparable en terme d’impact sanitaire et environnemental à Tchernobyl 1986 ou à Fukushima mais il pourrait être considéré comme un « accident grave » dans l’échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires) en prenant seulement en compte la redistribution atmosphérique du Césium 137. Si les incendies actuels ou futurs s’approchaient à quelques kilomètres du réacteur accidenté, la remobilisation des particules de plutonium et d’américium 241 aggraverait les conséquences.
Crash Test, résisteront-elles ? – 2015
Lire la suiteA320 Germanwings
Il y a à la fois urgence à planifier la dépollution et à dépolluer le site du crash. L’avion s’est écrasé en lisière d’une zone Natura 2000. Le kérosène et les huiles n’ont pas brûlé. Les hydrocarbures se sont dispersés sur environ 1 ha. Un torrent en contrebas peut entraîner les polluants vers la rivière Bléone, affluent de la Durance. La fonte des neiges et les pluies de printemps sont des facteurs météorologiques aggravants qui risquent d’éparpiller les déchets. Ceux-ci peuvent être contaminés par du sang ou des pièces anatomiques et doivent être assimilés à des DASRI (Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux). Des débris comme les mousses et les textiles sont susceptibles de s’envoler. Le secteur sinistré est extensible.