Déchets nucléaires et risques maritimes
Le cargo Parida vient d’être victime d’un début d’incendie au nord de l’Ecosse. Il a dérivé vers une plateforme pétrolière qui a dû être évacuée. Le Parida a été remorqué. Il est aujourd’hui en attente de diagnostic et de réparation au large du port écossais de Cromarty.
Le Parida en est à son 19ème voyage entre le site nucléaire en cours de démantèlement de Dounreay en Ecosse et le port d’Anvers en Belgique. Le Parida en est aussi à sa 35ème déficience depuis janvier 2013. Le début d’incendie en mer du Nord sur le cargo danois n’a rien d’étonnant. Il a été contrôlé à Bremerhaven, Allemagne, en janvier 2013 et détenu à quai pendant 9 jours (24 déficiences). Rebelote 4 mois plus tard à Anvers (5 déficiences). Réplique à Amsterdam le 3 mars 2014 (6 déficiences).
Le nucléaire s’éclaire à la bougie
Loi de Transition Energétique – Communiqué n°2
Depuis 10 mois, la seule instance de concertation sur les activités nucléaires industrielles et médicales qui soit prévue par la Loi est éteinte et ensevelie sous les blablas, les injonctions, les tribunes et les enjeux politiques. Le nucléaire exige mieux.
Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN) n’existe plus. S’il revenait à la vie, il regrouperait à nouveau des élus du Sénat et de l’Assemblée Nationale, des représentants des Commissions Locales d’Information, des ONG, des exploitants, des personnes qualifiées, l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) et des représentants de l’Etat. En application de l’article L 125-34 du code de l’Environnement, le Haut Comité est une instance d’information, de concertation et de débat sur les risques liés aux activités nucléaire et l’impact de ces activités sur la santé des personnes, sur l’environnement et sur la sécurité nucléaire.
Le nucléaire s’éclaire à la bougie
Loi de Transition Energétique – Communiqué n°2
Depuis 10 mois, la seule instance de concertation sur les activités nucléaires industrielles et médicales qui soit prévue par la Loi est éteinte et ensevelie sous les blablas, les injonctions, les tribunes et les enjeux politiques. Le nucléaire exige mieux.
Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN) n’existe plus. S’il revenait à la vie, il regrouperait à nouveau des élus du Sénat et de l’Assemblée Nationale, des représentants des Commissions Locales d’Information, des ONG, des exploitants, des personnes qualifiées, l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) et des représentants de l’Etat. En application de l’article L 125-34 du code de l’Environnement, le Haut Comité est une instance d’information, de concertation et de débat sur les risques liés aux activités nucléaire et l’impact de ces activités sur la santé des personnes, sur l’environnement et sur la sécurité nucléaire.
Marée noire à Diélette / Flamanville
Une drague a chaviré dans le port de Diélette / Flamanville sur la côte ouest du Cotentin. Elle contient 17 ou 23 t de gasoil selon les sources. Le secteur est envahi par une odeur nauséabonde. Une marée noire est en cours de formation. Des barrages anti-pollution ont été déployés pour limiter la dispersion. Le pompage des eaux polluées n’a pas commencé. Il est prévu de tenter de redresser le navire mercredi.
Erradium
La Suisse et la France, berceaux jumeaux de l’industrie horlogère ont oublié que pendant un demi-siècle, des « radium girls » ont peint les aiguilles et les chiffres des montres et des réveils avec une solution luminescente pour que chacun puisse lire l’heure de nuit. Le travail minutieux se faisait en atelier ou très souvent à domicile. La sous-traitance de ces tâches complique les recherches des sites à risque. A ce jour, 83 sites en Suisse et 30 en France sont repérés autour de la frontière.
Vers un nouveau Tchernobyl ?
28 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, l’Ukraine est confrontée à un chaos politique. Dans ce contexte, la question du fonctionnement de l’industrie nucléaire ukrainienne est dangereusement mise de côté. Il y a 15 réacteurs nucléaires en Ukraine, tous alimentés par du combustible venu de Russie. Ils ont été conçus dans les années 60-70 et ne sont pas conformes aux normes de sécurité et à la réglementation aujourd’hui en vigueur en Ukraine. En 2012, le gouvernement ukrainien a décidé de prolonger de 20 ans l’exploitation de 11 de ses plus vieux réacteurs qui devaient être arrêtés à partir de 2015. Compte tenu des actuelles difficultés politiques et financières, on doute que les fonds nécessaires seront disponibles. D’importants investissements sont indispensables pour garantir la protection radiologique des travailleurs chargés de l’adaptation des sites de même que la sûreté des réacteurs au-delà de la durée de vie initialement prévue. Les prolongations d’activité des réacteurs sont financées par la communauté internationale en particulier la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD). Ces extensions d’exploitation n’ont pas fait l’objet d’enquête publique quant à leur impact environnemental et ne sont pas conformes à la Convention d’Espoo sur les impacts sanitaires et environnementaux des projets industriels dans un contexte transfrontière.
Stocamine* et Cigéo** dans le même bateau
* Stocamine à Wittelsheim près de Mulhouse était un centre de stockage en profondeur – 550 mètres – de déchets toxiques non recyclables et non radioactifs dans un banc de sel. Entre février 1999 et septembre 2002, 44.000 tonnes de déchets y ont été stockés.
** Cigéo aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne est un projet de stockage en profondeur – 500 mètres – de déchets radioactifs non recyclables dans une couche d’argile.
En 1997, l’arrêté préfectoral d’autorisation de Stocamine prévoyait une exploitation pendant 30 ans et exigeait à ce terme le retrait des déchets sauf renouvellement de l’autorisation. La réversibilité s’accompagnait de dispositions techniques et financières garantissant à tout moment le retrait de tout ou partie des déchets.
Lettre ouverte à l’ambassadeur de Turquie
Monsieur l’Ambassadeur de Turquie
16, Avenue de Lamballe
75016 Paris
Objet : démantèlement en Turquie de navires transporteurs de matières radioactives
A l’attention de Son Excellence Monsieur Tahsin Burcuoglu, Ambassadeur de Turquie
Votre Excellence,
Nous apprenons que les navires Kapitan Luz (n° OMI 9077551) et Kapitan Kuroptev (n° OMI 9077599) viennent d’arriver en Turquie pour y être démantelés dans un chantier de démolition d’Aliaga.
Nous attirons votre attention sur le fait que ces deux navires ont régulièrement au cours de leur carrière et pendant des années transporté des matières nucléaires depuis la France à destination de la Russie.
Livraison de combustibles nucléaires au Japon. Position de Robin des Bois
La nouvelle autorité de sûreté nucléaire japonaise (NRA – Nuclear Regulation Authority) est considérée comme indépendante. Elle publiera cet été 2013 un recueil de règles fondamentales de sûreté et prescrira des travaux génériques ou particuliers à chacun des sites nucléaires de l’archipel.
Ces améliorations préventives prendront plusieurs mois ou quelques années. Elles seront réalisées à la condition préalable que la volonté politique de relance du nucléaire soit affirmée et acceptée par la société civile.
Le cercle des déchets disparus dans le Pacifique
1 – Le voyage
Après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 sur la côte Est du Japon, Robin des Bois avait sonné l’alarme sur l’invasion de l’océan Pacifique par les déchets de la catastrophe et sur leur trajectoire circulaire. Robin des Bois avait en outre prédit qu’un courant marginal emmènerait des déchets vers l’Alaska. Deux ans après, ces prévisions se confirment et les Etats riverains du Pacifique Nord commencent à prendre conscience de la gravité et de l’amplitude du problème.