Les failles de la Convention sur les Armes Biologiques
La Convention sur les Armes Chimiques* interdit la mise au point, la fabrication, le stockage et l’emploi des armes chimiques. Elle est entrée en vigueur en 1997. Elle oblige à des inspections de routine dans les installations industrielles qui entreposent et produisent des substances susceptibles d’être utiles à l’humanité et en même temps susceptibles d’être utilisées dans l’intention de lui nuire.
Les faces cachées du Covid-19
– Les farines animales produites par les équarrisseurs sont interdites de recyclage dans l’alimentation animale depuis l’épidémie d’ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine, ou maladie de la vache folle). Elles doivent être immédiatement incinérées. Elles sont en temps normal brûlées en tant que combustible de substitution dans les cimenteries. Confronté à la fermeture partielle du secteur, le SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits) refuse de les brûler dans des incinérateurs de déchets dangereux où le coût d’élimination est plus élevé que dans les cimenteries et a profité de la crise pour obtenir du ministère de l’Ecologie des autorisations de stockages tampons dont la liste n’est pas aujourd’hui publique.
Contre le virus du secret
Robin des Bois souhaite que le gouvernement convoque au sujet du COVID-19 une instance d’information et de concertation (prévention, gestion de crise, gestion des déchets, retour à la normale …) à l’image du Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire -HCTISN. Pour mémoire, les comptes rendus du HCTISN sont publics (1).
Lubrizol dans le monde
Sites de production, accidents et pollutions
10 décembre 2019
Dans ce document exclusif, Robin des Bois dresse un panoramique de toutes les activités historiques et récentes de Lubrizol dans le monde entier. L’inventaire des 60 usines s’approche de l’exhaustivité. Par contre la liste des accidents du travail, des accidents d’exploitation et des pollutions souffre de la disponibilité insuffisante de sources ouvertes en particulier en Asie, au Moyen Orient et au Brésil.
Lubrizol, les nausées abondent
Communiqué Lubrizol n°8
Comme tous les deuxièmes mardis du mois, le CODERST* va se réunir à la préfecture de Rouen pour régler les affaires courantes à huis clos, sans compte-rendu et sans rendre des comptes. Oublieux de ses inconséquences antérieures, le cénacle entend sous la courtoise injonction de Monsieur le Préfet statuer sur la reprise partielle et immédiate des activités sur le site Lubrizol de Rouen « as is », comme on dit dans le monde de la démolition des navires, c’est-à-dire dans l’état où il est, un état hémiplégique et chaotique.
Communiqué Lubrizol n°7
Le scénario élaboré par Lubrizol et validé par les services de l’Etat pour mettre en sécurité les fûts non explosés et toutefois endommagés par l’incendie impose la remise en exploitation de l’équipement de lavage des gaz de l’usine rouennaise. Il s’agit donc d’une réouverture partielle des activités du site Lubrizol qui de l’avis de Robin des Bois est administrativement incompatible avec l’arrêté préfectoral du 26 septembre 2019 et notamment son article 2 stipulant que les activités du site sont arrêtées.
Un comité de transparence ou un comité de défense de Lubrizol ?
Communiqué Lubrizol n°6
En assimilant avec insistance les retombées au sol du panache de l’incendie au bruit de fond de la pollution historique et chronique, les divers services de l’État et en premier lieu la DREAL se font les avocats de la multinationale Lubrizol. Le représentant de l’industriel présent à la réunion d’installation de ce comité a bu du petit lait en entendant 15 jours après le jour J le préfet de Seine-Maritime et le directeur de la DREAL assurer avec constance qu’aucun pic significatif de pollution n’était attribuable à la catastrophe. Même l’inventaire de la mortalité des anguilles et des goélands argentés est flouté.
Communiqué Lubrizol n°5
Communiqué Lubrizol n°5
Un éventuel arrêté du préfet de la Seine-Maritime autorisant la commercialisation du lait dès cet après-midi – quelques heures après l’installation du comité pour la transparence et le dialogue et avant même que l’Anses ait rendu son avis – serait inadmissible. Il mettrait catégoriquement en danger l’indépendance et la crédibilité de l’Anses.
Communiqué Lubrizol n°4
Communiqué Lubrizol n°4
Les hangars de Normandie Logistique abritaient depuis un temps indéterminé des milliers de tonnes de matières inflammables dont plus de 4500 tonnes appartenant à Lubrizol. Après vérification des bases de données pertinentes, il s’avère que le site de Normandie Logistique qui est imbriqué dans le périmètre Lubrizol n’est pas une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Comment est-il possible que ces entrepôts coincés entre 2 usines Seveso n’aient pas fait l’objet d’investigations et de prise en compte de la part des services de l’Etat et de toutes les parties prenantes qui ont participé à la conception du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) de Lubrizol ?
Communiqué Lubrizol n°3
Communiqué Lubrizol n°3 (V2)
L’Agence Française pour la Biodiversité en Normandie (et non l’Agence Normande de la Biodiversité) ne ferait pas de décompte et de caractérisation de tous les poissons et de toutes les espèces victimes d’une mortalité importante dans le bassin aux bois où sont regroupés la plupart des effluents toxiques rejetés par l’exutoire de Lubrizol. Elle fait procéder à un enlèvement régulier des animaux morts, y compris quelques oiseaux, avant de les expédier dans un site de l’équarrisseur Atemax.