Lubrizol
Communiqué Lubrizol n°2
La liste publiée par la préfecture de Seine-Maritime, se basant sur les informations communiquées par Lubrizol, est un numéro de strip-tease industriel réservé aux initiés. Il est précisé que 5253 tonnes de produits ont été brûlées. Il est confirmé à travers les mentions de danger conformes au règlement CLP (Classification, Labelling, Packaging) que des substances corrosives, irritantes, nocives, cancérogènes, narcotiques, très dangereuses pour l’environnement aquatique ont été dispersées sur les sols de l’usine, les voiries urbaines, la Seine et dans l’atmosphère.
Comment le secret s’est abattu sur les usines Seveso
Communiqué Lubrizol n°1
Reportage photos et vidéo ci-dessous
La carence d’informations sur les matières dangereuses impliquées dans l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen découle de l’instruction du gouvernement du 6 novembre 2017 relative à « la mise à disposition et aux conditions d’accès des informations potentiellement sensibles pouvant faciliter la commission d’actes de malveillance dans les installations classées pour la protection de l’environnement ». Cette instruction a été vivement critiquée par le représentant de Robin des Bois au Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT) quand elle a été présentée à la séance du 5 septembre 2017. Immédiatement après cette réunion, Robin des Bois a publié un communiqué intitulé « L’Instruction omertante » et qui se concluait ainsi: « Sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, l’État démantèle la culture collective de sécurité et le droit de chacun à savoir où il met les pieds et les poumons ».
Eaux usées : Paris lave plus sale
L’incendie survenu le 3 juillet 2019 dans la STEP (Station d’Epuration des eaux usées) d’Achères au niveau des cuves de stockage de chlorure de fer est le 11ème accident sur site depuis le 10 avril 2017.
Achères est la plus grande station d’épuration d’Europe et aussi la plus accidentogène. Les incendies, fuites et rejets de méthane se succèdent.
Silence, on prend des risques
Robin des Bois soutient l’appel à la grève des services de l’Etat chargés d’instruire les dossiers de projets industriels et de surveiller l’exploitation des usines, des installations de gestion des déchets, des entrepôts et des élevages industriels, des centrales nucléaires, des barrages hydroélectriques et autres unités de production d’énergie.
Cet appel du 21 septembre arrive à point nommé, 17 ans après la catastrophe d’AZF.
Sous le prétexte de dynamiser l’essor économique, l’Elysée, les ministres et les parlementaires procèdent au dynamitage et au mitage de tous les organes, de toutes les compétences et de tous les boucliers normatifs et réglementaires veillant à la protection des travailleurs, des populations, de l’eau, de l’air, des sols et de la biodiversité.
L’instruction omertante
Hier en fin de séance a été présentée aux membres du CSPRT (Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques*) une instruction qui devrait être soumise dans les plus brefs délais à la signature du ministre de l’écologie et du ministre de l’intérieur et qui ne paraîtra pas au Journal Officiel.
Cette instruction qui prétend tirer les leçons de l’attentat du 26 juin 2015 sur le site Air Products de Saint-Quentin-Fallavier et des « incendies criminels » survenus le 14 juillet 2015 sur deux cuves d’hydrocarbures de la raffinerie Lyondell Basell à Berre l’Etang, restreint considérablement l’accès du public, des journalistes, des avocats et des associations aux informations sur les risques des usines stockant ou mettant en œuvre des substances dangereuses.
Gavage expérimental à l’hydrogène
C’est pour le bien de tous. Attention, le docteur Ox de Jules Verne* revient dans les Flandres. A la solde d’ENGIE (ex-Gaz de France), du CEA, d’AREVA et de la Communauté urbaine de Dunkerque, il s’apprête à injecter un mélange d’hydrogène et de gaz naturel dans le réseau d’un lotissement en construction sur la commune de Cappelle-la-Grande.
Le monde de l’énergie devient de plus en plus autoritaire et intrusif. Avec les compteurs Linky et Gazpar et maintenant l’injection d’un mélange d’hydrogène / gaz naturel dans les domiciles, les gazinières et les chauffe-eau, le clan énergétique prend de plus en plus ses clients pour des cobayes et des obligés.
La bombe cachée de Bassens
CD Trans, à Bassens au nord de Bordeaux, est un établissement soumis à la directive Seveso. Il y en a 1314 en France et Outre-Mer.
La directive Seveso encadre les sites industriels qui en fonction de la nature et des quantités de substances mises en œuvre ou stockées sont considérées par les services de l’Etat comme les plus dangereuses pour le personnel, les riverains et l’environnement.
Tianjin : comme si de rien n’était
Le CMA CGM Christophe Colomb était à Tianjin du 12 août au 17 août. Le porte-conteneurs français est attendu à Southampton et à Dunkerque les 20 et 22 septembre. Il a été longuement exposé aux pollutions atmosphériques qui ont suivi les explosions et incendies survenus à partir du 12 août dans les parcs logistiques du port chinois.
Incendie à La Courneuve : plusieurs millions de victimes
Les habitants d’Ile-de-France sont encore une fois victimes de l’incendie d’un entrepôt commercial contenant plusieurs milliers de tonnes de matériaux synthétiques. C’est une réplique de l’incendie du 16 février 2012 déjà à La Courneuve. Ces événements se reproduisent régulièrement dans un habitat urbain dense où cohabitent dangereusement la logistique et les populations.
Robin des Bois demande au Ministère de l’Ecologie et à Airparif de déclencher immédiatement un protocole de suivi de cette pollution atmosphérique supplémentaire et d’en évaluer les conséquences sanitaires et environnementales. Les cendres et autres déchets devront être considérés comme des déchets dangereux.
Lapte (43) : un village en danger
Lapte est menacé par une invasion de déchets plastique en attente de recyclage. L’entreprise Renon dysfonctionne. Elle collecte beaucoup et elle recycle peu. Depuis 3 ans, la gendarmerie, la sous-préfecture, les services de la DREAL, et les associations « Vivre à Oudreyche » (un lieu-dit cerné par les déchets) et Robin des Bois s’inquiètent des surstockages de balles de plastique. Les plastiques à recycler envahissent la voirie et les parcelles voisines.
Le cumul des déchets de plastique, des papiers et des stocks de la cartonnerie contiguë font peser sur l’habitat pavillonnaire, le village de Lapte et les activités agricoles un risque majeur d’incendie.