Un comité de transparence ou un comité de défense de Lubrizol ?
Communiqué Lubrizol n°6
En assimilant avec insistance les retombées au sol du panache de l’incendie au bruit de fond de la pollution historique et chronique, les divers services de l’État et en premier lieu la DREAL se font les avocats de la multinationale Lubrizol. Le représentant de l’industriel présent à la réunion d’installation de ce comité a bu du petit lait en entendant 15 jours après le jour J le préfet de Seine-Maritime et le directeur de la DREAL assurer avec constance qu’aucun pic significatif de pollution n’était attribuable à la catastrophe. Même l’inventaire de la mortalité des anguilles et des goélands argentés est flouté.
Communiqué Lubrizol n°5
Communiqué Lubrizol n°5
Un éventuel arrêté du préfet de la Seine-Maritime autorisant la commercialisation du lait dès cet après-midi – quelques heures après l’installation du comité pour la transparence et le dialogue et avant même que l’Anses ait rendu son avis – serait inadmissible. Il mettrait catégoriquement en danger l’indépendance et la crédibilité de l’Anses.
Communiqué Lubrizol n°4
Communiqué Lubrizol n°4
Les hangars de Normandie Logistique abritaient depuis un temps indéterminé des milliers de tonnes de matières inflammables dont plus de 4500 tonnes appartenant à Lubrizol. Après vérification des bases de données pertinentes, il s’avère que le site de Normandie Logistique qui est imbriqué dans le périmètre Lubrizol n’est pas une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Comment est-il possible que ces entrepôts coincés entre 2 usines Seveso n’aient pas fait l’objet d’investigations et de prise en compte de la part des services de l’Etat et de toutes les parties prenantes qui ont participé à la conception du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) de Lubrizol ?
Communiqué Lubrizol n°3
Communiqué Lubrizol n°3 (V2)
L’Agence Française pour la Biodiversité en Normandie (et non l’Agence Normande de la Biodiversité) ne ferait pas de décompte et de caractérisation de tous les poissons et de toutes les espèces victimes d’une mortalité importante dans le bassin aux bois où sont regroupés la plupart des effluents toxiques rejetés par l’exutoire de Lubrizol. Elle fait procéder à un enlèvement régulier des animaux morts, y compris quelques oiseaux, avant de les expédier dans un site de l’équarrisseur Atemax.
Lubrizol
Communiqué Lubrizol n°2
La liste publiée par la préfecture de Seine-Maritime, se basant sur les informations communiquées par Lubrizol, est un numéro de strip-tease industriel réservé aux initiés. Il est précisé que 5253 tonnes de produits ont été brûlées. Il est confirmé à travers les mentions de danger conformes au règlement CLP (Classification, Labelling, Packaging) que des substances corrosives, irritantes, nocives, cancérogènes, narcotiques, très dangereuses pour l’environnement aquatique ont été dispersées sur les sols de l’usine, les voiries urbaines, la Seine et dans l’atmosphère.
Comment le secret s’est abattu sur les usines Seveso
Communiqué Lubrizol n°1
Reportage photos et vidéo ci-dessous
La carence d’informations sur les matières dangereuses impliquées dans l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen découle de l’instruction du gouvernement du 6 novembre 2017 relative à « la mise à disposition et aux conditions d’accès des informations potentiellement sensibles pouvant faciliter la commission d’actes de malveillance dans les installations classées pour la protection de l’environnement ». Cette instruction a été vivement critiquée par le représentant de Robin des Bois au Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT) quand elle a été présentée à la séance du 5 septembre 2017. Immédiatement après cette réunion, Robin des Bois a publié un communiqué intitulé « L’Instruction omertante » et qui se concluait ainsi: « Sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, l’État démantèle la culture collective de sécurité et le droit de chacun à savoir où il met les pieds et les poumons ».
Eaux usées : Paris lave plus sale
L’incendie survenu le 3 juillet 2019 dans la STEP (Station d’Epuration des eaux usées) d’Achères au niveau des cuves de stockage de chlorure de fer est le 11ème accident sur site depuis le 10 avril 2017.
Achères est la plus grande station d’épuration d’Europe et aussi la plus accidentogène. Les incendies, fuites et rejets de méthane se succèdent.
Silence, on prend des risques
Robin des Bois soutient l’appel à la grève des services de l’Etat chargés d’instruire les dossiers de projets industriels et de surveiller l’exploitation des usines, des installations de gestion des déchets, des entrepôts et des élevages industriels, des centrales nucléaires, des barrages hydroélectriques et autres unités de production d’énergie.
Cet appel du 21 septembre arrive à point nommé, 17 ans après la catastrophe d’AZF.
Sous le prétexte de dynamiser l’essor économique, l’Elysée, les ministres et les parlementaires procèdent au dynamitage et au mitage de tous les organes, de toutes les compétences et de tous les boucliers normatifs et réglementaires veillant à la protection des travailleurs, des populations, de l’eau, de l’air, des sols et de la biodiversité.
L’instruction omertante
Hier en fin de séance a été présentée aux membres du CSPRT (Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques*) une instruction qui devrait être soumise dans les plus brefs délais à la signature du ministre de l’écologie et du ministre de l’intérieur et qui ne paraîtra pas au Journal Officiel.
Cette instruction qui prétend tirer les leçons de l’attentat du 26 juin 2015 sur le site Air Products de Saint-Quentin-Fallavier et des « incendies criminels » survenus le 14 juillet 2015 sur deux cuves d’hydrocarbures de la raffinerie Lyondell Basell à Berre l’Etang, restreint considérablement l’accès du public, des journalistes, des avocats et des associations aux informations sur les risques des usines stockant ou mettant en œuvre des substances dangereuses.
Gavage expérimental à l’hydrogène
C’est pour le bien de tous. Attention, le docteur Ox de Jules Verne* revient dans les Flandres. A la solde d’ENGIE (ex-Gaz de France), du CEA, d’AREVA et de la Communauté urbaine de Dunkerque, il s’apprête à injecter un mélange d’hydrogène et de gaz naturel dans le réseau d’un lotissement en construction sur la commune de Cappelle-la-Grande.
Le monde de l’énergie devient de plus en plus autoritaire et intrusif. Avec les compteurs Linky et Gazpar et maintenant l’injection d’un mélange d’hydrogène / gaz naturel dans les domiciles, les gazinières et les chauffe-eau, le clan énergétique prend de plus en plus ses clients pour des cobayes et des obligés.