Eléphants – travailler d’abord – décider après

18 juin 1997

Harare

Un groupe de travail panafricain incluant dans ses paramètres les retombées d’une éventuelle modification du statut de l’éléphant d’Afrique sur l’éléphant d’Asie ne peut aboutir à des résultats sérieux en quelques heures ou jours.

Une concertation interrégionale et intercontinentale imaginant, mettant en place, et contrôlant l’application des dispositifs techniques et financiers indispensables au contrôle du commerce international de l’ivoire ne peut être réglée à la sauvette.

Transférer aujourd’hui l’éléphant d’Afrique en Annexe II donnerait un signal immédiat à la filière de l’ivoire et empêcherait une concertation sereine et constructive. Notre proposition est de maintenir l’éléphant d’Afrique en Annexe I et d’examiner d’éventuelles propositions de déclassement à la lumière des travaux d’un groupe de travail structuré, rattaché à la CITES et en partie financé par l’Union Européenne qui jusqu’alors a exclusivement accordé son aide aux pays d’Afrique australe dans le cadre du programme Elesmap.

La bonne décision ne peut être prise qu’à la prochaine Conférence des Parties.

 

 

 

 

 

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