Fessenheim. Après la fission, la fusion – n°2

24 févr. 2020

Derrière le « Technocentre » consacré au recyclage des matériaux métalliques radioactifs sur le site de Fessenheim se profile un four électrique à arc dont l’ingénierie et l’exploitation seraient confiées au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives). Au terme d’une phase de tests qui durera environ 5 ans, le « Technocentre » serait prolongé par une installation à échelle industrielle économiquement rentable à la condition qu’elle soit ouverte au « vrac » métallique radioactif en provenance de l’étranger.

Robin des Bois est résolument opposé à cette installation qui ferait de Fessenheim un foutoir de ferrailles radioactives venues du monde entier, le pendant à l’est de la France du regroupement mondial de combustibles irradiés entassés à l’ouest dans la presqu’île de La Hague.

La fusion des métaux radioactifs sous-produit des rejets atmosphériques et des déchets solides comme des laitiers et les réfractaires.

Selon EDF, les ferrailles radioactives issues du démantèlement des installations nucléaires et des laboratoires de recherches pourraient être recyclées en rails de chemin de fer et en alliages pour les turbines des éoliennes. L’économie circulaire des déchets radioactifs est en marche.

Pièces-jointes :
Communiqué Robin des Bois du 11 mars 2019 « Fessenheim. Après la fission, la fusion »
Extrait de la déclaration de Jean-Luc Bufanio (EDF) à la réunion PNGMDR* du 21 décembre 2018 (pdf)
Extrait de la présentation d’EDF et d’Orano à la réunion PNGMDR du 21 décembre 2018 (pdf)

* Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs

 

 

 

 

 

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