Pékin, le boomerang des sables radioactifs

16 mars 2021

Aujourd’hui, Pékin est opacifié par les poussières transportées sur plus de 2000 km par les vents d’ouest. Ce phénomène saisonnier est particulièrement violent cette année. Ce tsunami atmosphérique véhicule une mixture de sable et de produits de fission nucléaire à vie longue.

De 1964 à 1996, à Lop Nur dans le désert de Gobi, la Chine a réalisé une cinquantaine d’essais nucléaires dont quelques-uns pour le compte du Pakistan. Plusieurs milliers d’Ouïghours et de soldats chargés du nettoyage du polygone de tir ont payé de leur santé et de leur vie les effets de l’énergie nucléaire militaire dont Mao Zedong a décidé en 1955 de faire l’acquisition pour ne pas se laisser distancer par les Etats-Unis d’Amérique, la Russie et les outsiders français et britannique dans la course à la mort collective.

Ce retour à l’envoyeur fait écho aux vents du sud qui ont déposé courant février sur la France des nuages de poussières radioactives après avoir balayé les sites atomiques de Reggane et d’In Ecker dans le Sahara algérien où la France sous l’impulsion du Général de Gaulle a réalisé une vingtaine d’essais nucléaires pour ne pas se laisser distancer par les Etats-Unis et la Russie dans la course à la mort collective.

 

 

 

 

 

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