Safer Seas : ” Pour des mers plus sûres et plus propres “

1 mars 2002

Safer Seas Brest – Contribution de Robin des Bois

Amélioration du niveau de sécurité de la flotte mondiale :
– Consolider le mémorandum de Paris en développant la liste des pays-membres en priorité en Méditerranée et dans les mers adjacentes et dans la mer Baltique.
– Renforcer la coordination et les échanges avec les mémorandas complémentaires, y compris dans le domaine de la formation des inspecteurs de sécurité maritime.
– Appliquer des sanctions financières et administratives vis-à-vis des pavillons et sociétés de classification favorisant la remise en circulation de navires voués à la destruction selon les autorités des ports d’accueil et présentant des taux de détention abusifs.
– Renforcer et mettre à l’unisson les pouvoirs et les devoirs des autorités de contrôle des pays-membres du mémorandum de Paris, y compris la Grèce.
– Interdire la vente des navires dont les classes de navigation ont été retirées, voire suspendues.
– Initier et dans un premier temps subventionner un chantier ou une plate-forme mobile de démolition pour assurer la sortie de flotte des navires ne répondant plus aux critères de sécurité en vigueur, en priorité sur la façade Atlantique européenne.


Prévention des pollutions par hydrocarbures et autres substances toxiques ou nuisibles :

– Accélérer la sortie de flotte des navires non-conformes à la totalité des prescriptions Marpol.
– Développer dans tous les pays producteurs et importateurs de pétrole les filières de récupération, de stockage et de traitement de déchets et boues de lavage des espaces cargaison.
– Développer dans tous les ports ou associations de ports les filières de récupération, de stockage, et de traitement des déchets et boues des compartiments-machines en conformité avec les réglementations nationales et internationales.
– Regrouper les connaissances techniques acquises au niveau international sur la gestion des déchets de marées noires ou générées par des déversements d’autres substances toxiques ou nuisibles et développer dans ce domaine la synergie entre le Cedre et les organismes équivalents.
– Elargir ces échanges d’informations et de préoccupations au stockage, au traitement des déchets et à leur suivi.
– Encourager les pays-membres de l’OMI à accélérer la mise en oeuvre et la ratification de la convention sur le renflouement des épaves.
– Faire un inventaire des ports-refuges, zone par zone, en tenant compte des capacités de stockage ou de transbordement de produits soumis au risque de naufrage.
– Faire un inventaire des plages d’échouage dans le cas où des ports proches des évènements de mer ne seraient pas disponibles.
– Reconnaître que la surveillance humaine telle que pratiquée dans les sémaphores est indispensable et complémentaire des autres moyens de détection et de vigie.

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