Le Havre : alerte bactériologique sur la plage
Dans le cadre de la réalisation d’un bassin de stockage des eaux usées et pluviales de la ville du Havre, il est procédé depuis une semaine environ à l’extraction des boues de l’Anse des Régates à l’intérieur du port des yachts, dépendant du port de plaisance du Havre. Ces milliers de tonnes de boues sont évacuées par canalisation flexible et déversées depuis la digue Nord à quelques dizaines de mètres de la plage et de la Promenade des Régates.
Les boues sont susceptibles de contenir une grande variété d’organismes pathogènes : virus (hépatite infectieuse), bactéries (salmonella), champignons, vibrions (vibrio cholerae, agent du choléra ; vibrio parahaemolyticus, agent de gastro-entérites), apportés par les rejets urbains, les eaux de ruissellement, les rejets des bateaux ainsi qu’une charge en micro-polluants chimiques.
Le Lézard
Objet : pollution de rivière
Dernières nouvelles : Suite aux protestations des riverains et de ROBIN DES BOIS une partie des boues a été enlevée et stockée en décharge de classe II.
En octobre 1995, une entreprise locale a procédé à l’extraction d’environ 5.000 tonnes de boues dans la Lézarde, une rivière qui traverse Montivilliers et Harfleur dans la banlieue du Havre avant de se jeter dans le canal de Tancarville. Malgré les multiples pollutions observées ces dernières années sur le segment concerné de la Lézarde, les boues susceptibles d’être lourdement contaminées par les éléments-traces et les hydrocarbures totaux nuisant à la salubrité publique, à l’environnement et aux ressources en eaux superficielles et souterraines n’ont fait l’objet d’aucune analyse préalable. Après curage, elles ont été immédiatement nivelées sur environ 1 km de long. Selon la pratique dite du “régalage”, un ruban de boues compactées, large d’environ 5 mètres occupe la berge gauche de la Lézarde sur les territoires des communes d’Harfleur et surtout de Montivilliers, derrière la zone d’aménagement commercial de la Lézarde.
Le Lézard
Objet : pollution de rivière
Dernières nouvelles : Suite aux protestations des riverains et de ROBIN DES BOIS une partie des boues a été enlevée et stockée en décharge de classe II.
En octobre 1995, une entreprise locale a procédé à l’extraction d’environ 5.000 tonnes de boues dans la Lézarde, une rivière qui traverse Montivilliers et Harfleur dans la banlieue du Havre avant de se jeter dans le canal de Tancarville. Malgré les multiples pollutions observées ces dernières années sur le segment concerné de la Lézarde, les boues susceptibles d’être lourdement contaminées par les éléments-traces et les hydrocarbures totaux nuisant à la salubrité publique, à l’environnement et aux ressources en eaux superficielles et souterraines n’ont fait l’objet d’aucune analyse préalable. Après curage, elles ont été immédiatement nivelées sur environ 1 km de long. Selon la pratique dite du “régalage”, un ruban de boues compactées, large d’environ 5 mètres occupe la berge gauche de la Lézarde sur les territoires des communes d’Harfleur et surtout de Montivilliers, derrière la zone d’aménagement commercial de la Lézarde.
Plouézoc’h: terrain plombé
Les travaux de régalage du tas de vases situé en plein cœur de Plouézoc’h ont débuté ce matin. La municipalité a dragué au cours de l’hiver 1994 environ 12.500 tonnes de vases dans le port de Dourduff et en a stocké une majeure partie dans le périmètre du clocher de l’église, classée Monument Historique. Malgré les pics de pollution en plomb rencontrés (270 mg/kg) et les observations de l’étude d’impact (“Le site de stockage à terre, quel qu’il soit, sera aménagé (talus, bassin de décantation, fossés de drainage) afin d’éviter tous risques de pollution.”), aucune de ces précautions élémentaires n’a été prise.
Le temps des vases
Les eaux littorales du Finistère sont dans un sale état. Chroniquement contaminées par les PCB, les solvants chlorés, le zinc, les hydrocarbures et le plomb comme le montrent les analyses du Réseau National d’Observation de la qualité de milieu marin (R.N.O.) et polluées par les nitrates, pesticides et phosphates, leurs mauvaises qualités émeuvent scientifiques, élus, professionnels de la pêche et population (annexe 1).