Le Mox
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°3
Dans la longue coopération nucléaire franco-japonaise, il faut inclure le combustible Mox contenant de l’uranium enrichi et du plutonium. En octobre 1999, des chargements de Mox ont été transportés par voie maritime entre Cherbourg et le Japon. Le Pacific Teal a livré du combustible Mox dans le port d’Okuma à destination de Fukushima, la-même où des réacteurs nucléaires exploités par Tepco sont en difficulté. Cette livraison survenait quelques heures après un accident majeur sur le complexe nucléaire de Tokai-Mura qui est aujourd’hui lui aussi touché par les évènements en cascades post séisme et tsunami. A cette occasion, le gouvernement japonais avait ralenti la diffusion des informations et minoré les effets sur les travailleurs dont 2 sont morts après l’irradiation.
Contamination de l’Océan Pacifique
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°2
Les réacteurs n°2 et n°3 de Fukushima Daiichi ont chacun une puissance de 750 MW, presque le double de la puissance du réacteur n° 1. Il est donc probable que des explosions analogues à celle qui s’est produite dans les bâtiments du réacteur n°1 seraient plus fortes et libéreraient une dose de radioactivité supérieure.
Les réacteurs d’Onagawa qui sont eux aussi en état d’urgence ont une puissance de 498 MW pour le n°1 et de 796 MW pour le n°2 et le n° 3.
Les centrales nucléaires et les agressions externes
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°1
Robin des Bois exprime sa solidarité envers le peuple japonais.
Les réacteurs nucléaires et autres installations atomiques ne sont pas suffisamment protégés contre les agressions externes climatiques et géologiques comme les tremblements de terre, les inondations, les cyclones et tempêtes, les chutes de neige et les incendies (1).
Pour ce qui concerne les séismes, la compréhension et la modélisation des mouvements et déformations de terrain ont beaucoup progressé depuis 20 ans. Les réacteurs nucléaires dans le périmètre d’influence du séisme qui vient de s’abattre sur le Japon ont été pour la plupart construits entre 1967 et 1981. Le réacteur n°1 de Fukushima Daiichi qui à ce jour pose le plus de problèmes date de 1967. Par conséquent, il n’a pas pu bénéficier des dispositions constructives parasismiques imposées par les retours d’expérience. Au Japon, la destruction des immeubles d’habitations qui ne bénéficient pas de ces dispositifs est planifiée. Par contre, les réacteurs nucléaires anciens ont par exemption une durée de vie prolongée conformément à la doctrine franco-japonaise sur la poursuite d’exploitation des réacteurs nucléaires. Début novembre 2010, les autorités nucléaires françaises et japonaises se sont rencontrées à Tokyo pour coordonner les conditions de mise en œuvre de la prolongation de la durée d’exploitation des réacteurs.