Privés de Fipol
25 navigants français sont immobilisés dans le port de Cherbourg depuis 6 mois. Ils forment les équipages de la Copamar, un armement spécialisé dans le ravitaillement en carburant des navires dans la grande rade du port de Cherbourg. Les 3 navires nécessaires à ces activités de soutage ne sont plus agréés par Total, chargeur exclusif de la Copamar. Quelques semaines après le naufrage de l’Erika, la compagnie pétrolière a décidé de ne plus utiliser de pétroliers de plus de 25 ans. Les 3 pétroliers de la Copamar sont atteints par la limite d’âge*. Valable sur l’océan mondial, la décision de Total est positive en ce sens qu’elle contribue au renouvellement de la flotte et à la destruction de navires – citernes qui dans le domaine de la sûreté et de la prévention des pollutions dérogent aux prescriptions de la Convention Marpol. Mais, le Fonds International d’Indemnisation de 1992 pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures –Fipol- n’indemnise que les dommages ayant été causés par une contamination. Les marins de la Copamar, victimes indirectes du naufrage de l’Erika, ne peuvent pas présenter de dossier au Fipol.
Ievoli Sun : entre risques industriels et risques écologiques
Les cargaisons embarquées dans les citernes du chimiquier Ievoli Sun sont les matières premières des polyesters stratifiés en particulier utilisés dans la fabrication des bateaux de pêche et des bateaux de plaisance. Le styrène est considéré par le code international sur le transport des matières dangereuses (code IMDG) comme un polluant marin avec des propriétés d’inflammabilité. Les trois produits embarqués sont à des degrés divers irritants pour les muqueuses et les appareils respiratoires, neurotoxiques et inhibiteurs des capacités de reproduction. Les effets sur la faune et la flore marine ne sont pas clairement identifiés. Cette carence n’est pas surprenante dans la mesure où les experts commencent seulement à évaluer les risques sanitaires de la mise en œuvre des résines et des solvants dans les usines et dans les ateliers.
Ievoli Sun : entre risques industriels et risques écologiques
Les cargaisons embarquées dans les citernes du chimiquier Ievoli Sun sont les matières premières des polyesters stratifiés en particulier utilisés dans la fabrication des bateaux de pêche et des bateaux de plaisance. Le styrène est considéré par le code international sur le transport des matières dangereuses (code IMDG) comme un polluant marin avec des propriétés d’inflammabilité. Les trois produits embarqués sont à des degrés divers irritants pour les muqueuses et les appareils respiratoires, neurotoxiques et inhibiteurs des capacités de reproduction. Les effets sur la faune et la flore marine ne sont pas clairement identifiés. Cette carence n’est pas surprenante dans la mesure où les experts commencent seulement à évaluer les risques sanitaires de la mise en œuvre des résines et des solvants dans les usines et dans les ateliers.
Kuivatsu : chronique d’un navire ordinaire
Parti de Ventspils en Russie à destination de l’Espagne avec une cargaison de 7500 m3 de bois issus de la surexploitation de la forêt Sibérienne, le KUIVATSU 135 mètres, 6000 tonneaux, et 27 ans bat pavillon Estonien depuis l’éclatement de l’ex-union Soviétique. Sa société de classification est la Russian Register.
Bien qu’ayant sa cargaison désarimée, la lisse tribord arrachée sur 20 mètres et 15 degrés de gîte, le KUIVATSU n’est pas rentré spontanément dans le port de Cherbourg.
Kuivatsu : chronique d’un navire ordinaire
Parti de Ventspils en Russie à destination de l’Espagne avec une cargaison de 7500 m3 de bois issus de la surexploitation de la forêt Sibérienne, le KUIVATSU 135 mètres, 6000 tonneaux, et 27 ans bat pavillon Estonien depuis l’éclatement de l’ex-union Soviétique. Sa société de classification est la Russian Register.
Bien qu’ayant sa cargaison désarimée, la lisse tribord arrachée sur 20 mètres et 15 degrés de gîte, le KUIVATSU n’est pas rentré spontanément dans le port de Cherbourg.