Grenoble : Ils se footent des arbres
Objet : Déforestation à Grenoble
Depuis 3 mois, de plus en plus d’individus regroupés dans la cime des arbres du Parc Mistral, le grand jardin public de Grenoble s’opposent au démarrage des travaux de construction d’un stade de 30 000 places.
Grenoble : dans les arbres et dans la rue
Objet : manifestation contre le stade dans le parc Paul Mistral
Robin des Bois soutient la manifestation du samedi 24 janvier, contre la construction d’un grand stade dans le parc Paul Mistral.
Grenoble : dans les arbres et dans la rue
Objet : manifestation contre le stade dans le parc Paul Mistral
Robin des Bois soutient la manifestation du samedi 24 janvier, contre la construction d’un grand stade dans le parc Paul Mistral.
Notre position est apolitique, il semble d’ailleurs que l’idée d’extension du parc était déjà présente dans les esprits de l’ancienne équipe municipale. La plaquette d’information diffusée à 90 000 exemplaires par la mairie est bourrée de clichés et de compromissions. L’idée émise par le maître de conférence à l’université Joseph Fourrier que la plantation de quelques jeunes arbres en milieu urbain constitue un puit de carbone susceptible de contribuer à la réduction de l’effet de serre est un leurre. Accepter en tant que président de la FRAPNA d’être partenaire de l’abattage d’arbres anciens et de la construction du stade n’a rien à voir avec la vocation d’une association de protection de l’environnement. Le fameux corridor biologique si cher à la FRAPNA aurait tout au plus 50 mètres de large ; ce serait en fait un couloir de la mort empesté par les cheminées d’évacuation des gaz d’échappement en provenance des parkings souterrains et bordé par la muraille du grand stade.
Les massacres à la tronçonneuse à Grenoble
2 m2 d’espace vert par habitant à Grenoble. 3 m2 à Paris. Et pourtant la capitale des sports alpins et des microtechnologies s’apprète à faire moins encore. Au profit d’un stade de foot, elle va encore réduire l’espace vert par tête de pipe. Chaque grenoblois aura autant de vert autour de lui qu’une poule pondeuse dans un élevage industriel. Il y a pire, des espèces protégées, oiseaux et chauves-souris vont elles aussi être expropriées.
Les massacres à la tronçonneuse à Grenoble
2 m2 d’espace vert par habitant à Grenoble. 3 m2 à Paris. Et pourtant la capitale des sports alpins et des microtechnologies s’apprète à faire moins encore. Au profit d’un stade de foot, elle va encore réduire l’espace vert par tête de pipe. Chaque grenoblois aura autant de vert autour de lui qu’une poule pondeuse dans un élevage industriel. Il y a pire, des espèces protégées, oiseaux et chauves-souris vont elles aussi être expropriées.
L’inventaire faunistique de l’étude d’impact du stade d’agglomération est insuffisant. Le statut de protection de chaque espèce n’est jamais mentionné, ni le nom latin. Cependant l’étude constate le fort potentiel d’accueil exceptionnel en milieu urbain pour les oiseaux migrateurs et les rapaces nocturnes. Plus de 30 espèces observées dans le parc Paul Mistral sont protégées au niveau national, dont la Chouette chevêche en déclin en France. Ces rapaces sont sédentaires, nichant dans les cavités des vieux arbres. Les Huppes fasciées observées sont en régression en région Rhône-Alpes. La Pie-grièche écorcheur doit faire l’objet de mesures de conservation spéciales concernant son habitat, d’après la Directive européenne “Oiseaux”.