Un plan Alang
Dans le cadre de l’adaptation de la flottille de pêche à la politique européenne, plusieurs centaines de bateaux vont être détruits en France d’ici à la fin de l’année. Chaque propriétaire reçoit de la part de l’Etat français et de l’Union européenne une prime substantielle qui peut atteindre 600.000 €. La prime est calculée en fonction de l’âge du navire, de sa taille, du type et du quota de pêche, de la puissance du moteur et son versement est seulement assujetti à la preuve de la destruction ou de l’incapacité définitive à naviguer.
Décontaminer, détruire et recycler la Reine des Abers
Supplément du bulletin A la casse.com
Construite en 1966, la Reine des Abers attend d’urgence une démolition dans l’Aber-Benoît près de Brest. Cet ex-cargo sablier est représentatif d’une flottille en fin de vie dangereuse pour la sécurité portuaire et pour l’environnement. Par manque de disponibilité d’entreprises spécialisées dans la démolition des navires, nombre de bacs, de dragues, de barges, de pontons, de bateaux de pêche attendent dans les ports, les abers, les estuaires, les fleuves, les canaux et autres pièces d’eau, on ne sait quelle issue miraculeuse. Ainsi la Reine des Abers s’est vue un temps promise à une reconversion culturelle. Ce type de navires construit dans les années 60 -70 recèle des quantités importantes d’amiante, de PCB, de peintures au plomb et à l’étain et de résidus d’hydrocarbures. De petite taille – 22 m de long pour la Reine des Abers – ils cumulent les déchets toxiques dont la dispersion à l’issue du naufrage ultime ou de la destruction à l’ancienne porte atteinte à la qualité générale de l’environnement.
Décontaminer, détruire et recycler la Reine des Abers
Supplément du bulletin A la casse.com
Construite en 1966, la Reine des Abers attend d’urgence une démolition dans l’Aber-Benoît près de Brest. Cet ex-cargo sablier est représentatif d’une flottille en fin de vie dangereuse pour la sécurité portuaire et pour l’environnement. Par manque de disponibilité d’entreprises spécialisées dans la démolition des navires, nombre de bacs, de dragues, de barges, de pontons, de bateaux de pêche attendent dans les ports, les abers, les estuaires, les fleuves, les canaux et autres pièces d’eau, on ne sait quelle issue miraculeuse. Ainsi la Reine des Abers s’est vue un temps promise à une reconversion culturelle. Ce type de navires construit dans les années 60 -70 recèle des quantités importantes d’amiante, de PCB, de peintures au plomb et à l’étain et de résidus d’hydrocarbures. De petite taille – 22 m de long pour la Reine des Abers – ils cumulent les déchets toxiques dont la dispersion à l’issue du naufrage ultime ou de la destruction à l’ancienne porte atteinte à la qualité générale de l’environnement.
Un scandale bien français : la casse au Bangladesh
Round Robin n°1
Trois armateurs français envoient à Chittagong (Bangladesh) des navires toxiques avec de l’amiante et d’autres dangers. Il s’agit de Gaz de France avec le Descartes qui avait été soi-disant revendu pour exploitation à la société taiwanaise TMT. En fait, après Marseille, le Descartes est resté dans un port chinois pendant plusieurs mois avant de rejoindre le Bangladesh le 19 juillet 2008 ; sa seule activité a été de changer deux fois de nom. Les autres navires sont le pétrolier Muadi appartenant à la compagnie pétrolière Perenco et le pétrolier Serepca 1 appartenant à une filiale de Total. L’Edouard LD de Louis Dreyfus Armateurs et Gaz de France a été revendu « pour exploitation » à Dynacom, armateur grec, en vue de subir le même sort. Malgré le bénéfice énorme (750 $ la tonne pour des navires en fin de vie, voire 1.000 $ la tonne pour les navires contenant de l’acier inoxydable ou des métaux non ferreux comme le Descartes vendu 14 millions de dollars), les armateurs français et européens ne font aucun effort particulier pour améliorer les conditions de travail des ouvriers bangladais.
Le 22 juillet 2008
Q 790 chez 007
Selon un article du Télégramme en date du samedi 14 juin 2008, l’ex-porte-avions Clemenceau pourrait être démantelé dans les chantiers Able en Grande-Bretagne.
Le chantier Able dans le port de Seaton, dans l’estuaire de la Tees près de Hartlepool au Nord-Est de la Grande-Bretagne, a les équipements nécessaires à la déconstruction de la coque Q790. Le profil de l’installation correspond aux meilleurs schémas disponibles. La cale sèche est la plus grande d’Europe et la superficie du site permet de trier et de stocker en sécurité les différents types de matériaux et de déchets issus de la déconstruction.