Posts Tagged "étude de dangers"

Les crash tests d’Air France

24 avril 2007

Robin des Bois n’est évidemment pas systématiquement opposé aux projets de développement ou à l’installation d’activités nouvelles dans la presqu’île du Cotentin et autour de Cherbourg.

Par exemple, l’association pousse depuis longtemps par ses communiqués ou ses interventions à la création d’une plate-forme de ravitaillement en carburant et d’extraction des boues d’hydrocarbures accessible à tous les navires dont la destination est le port de Cherbourg ou qui passent au large. Plus récemment Robin des Bois a soutenu que le port de Cherbourg, éventuellement renforcé par le dock flottant dont le port du Havre souhaite se défaire, serait un bon candidat à un pôle de réparation et de démantèlement des navires. Ces 2 projets sont cohérents avec le potentiel, l’histoire du port et sa main d’œuvre.

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Les crash tests d’Air France

24 avril 2007

Robin des Bois n’est évidemment pas systématiquement opposé aux projets de développement ou à l’installation d’activités nouvelles dans la presqu’île du Cotentin et autour de Cherbourg.

Par exemple, l’association pousse depuis longtemps par ses communiqués ou ses interventions à la création d’une plate-forme de ravitaillement en carburant et d’extraction des boues d’hydrocarbures accessible à tous les navires dont la destination est le port de Cherbourg ou qui passent au large. Plus récemment Robin des Bois a soutenu que le port de Cherbourg, éventuellement renforcé par le dock flottant dont le port du Havre souhaite se défaire, serait un bon candidat à un pôle de réparation et de démantèlement des navires. Ces 2 projets sont cohérents avec le potentiel, l’histoire du port et sa main d’œuvre.

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Gaz: la sécurité enterrée

4 août 2004

Objet : Gazoducs

Robin des Bois en octobre 1997, après un parcours du combattant administratif, a été destinataire de l’étude de sécurité du gazoduc Norfra important depuis la Norvège jusqu’à Dunkerque et Loon-Plage sur une section terrestre d’environ 3 km 700 du gaz naturel non-odorisé. Entre le point d’atterrage et le terminal de comptage et d’odorisation, Norfra traverse un corridor Seveso occupé par 4 usines et un boulevard industriel et ferroviaire consacré aux matières dangereuses. Norfra est en quelque sorte le frère jumeau du gazoduc sinistré en Belgique.

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AZF – SNPE Toulouse

11 avril 2002

La fermeture définitive de l’usine AZF de Toulouse ne résout pas le problème des origines et responsabilités de la catastrophe survenue le 21 septembre 2001 sur la plate-forme chimique. L’hypothèse la plus plausible relève d’une anomalie dans le transport et la distribution d’électricité sur l’ensemble de la plate-forme. L’arc électrique proviendrait des transformateurs ou de la centrale électrique de la SNPE. Il pourrait avoir été aggravé par des déchets liquides, solides ou gazeux enfouis dans les sols ou sous-sols de ce complexe industriel et militaire historique. Sans pouvoir tirer de conclusions définitives en l’état des informations disponibles, l’association Robin des Bois recommande que toutes les études de dangers portant sur des usines ou des groupes d’usines assujettis à la directive Seveso prennent en compte les risques électriques, les pollutions des sols et sous-sols et les risques des sources scellées radioactives couramment utilisées dans l’industrie chimique. La fermeture de l’usine de Toulouse va entraîner dans tout le sud-ouest de la France une multiplication des transports routiers et maritimes de nitrate d’ammonium.

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Toulouse: pôle chimique ou pôle électrique ?

18 déc. 2001

Après les hypothèses fantaisistes sur le nitrate d’ammonium pollué par des feuilles mortes, des déchets de plastique, ou mis en explosivité par le bitume du hangar 221, les techniciens considèrent aujourd’hui une piste plus cohérente.

AZF aurait été victime d’un effet domino, une de ces cascades d’accidents prises en compte par la directive Seveso II. La source initiale de la catastrophe proviendrait d’un arc électrique consécutif à un dysfonctionnement de la ligne aérienne de 63.000 volts reliant un poste de distribution EDF situé au nord de la plate-forme chimique et un transformateur de la SNPE. La SNPE aurait déjà connu des problèmes techniques sur ce poste un mois avant la catastrophe. Des poches de méthane générées par la dégradation d’alluvions de la Garonne pourraient avoir renforcé l’effet d’amorçage de l’arc électrique selon des milieux proches de l’enquête. A notre sens, d’autres déchets que le méthane pourraient être incriminés.

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