Posts Tagged "explosion"

Le MSC Flaminia en route vers l’Allemagne

20 août 2012

MSC Flaminia
Communiqué n°3

Le MSC Flaminia trouverait refuge à Bremerhaven en Allemagne. Les atouts de Bremerhaven sont de disposer de quais libres pour le déchargement du MSC Flaminia qui prendra plusieurs semaines et de cale sèche pour effectuer les réparations d’urgence. Le temps normal d’une escale d’un porte-conteneurs de cette taille est de quelques heures. Cette destination lointaine obligera le convoi à franchir le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord. L’Allemagne prend ses responsabilités en tant que pays de pavillon du MSC Flaminia. Il est regrettable que la France, le Royaume-Uni ou d’autres pays plus proches de la position actuelle du MSC Flaminia n’aient pas pu ou voulu l’accueillir.

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Un refuge pour le MSC Flaminia

30 juil. 2012

Un refuge pour le MSC Flaminia

Le porte-conteneurs MSC Flaminia est en détresse depuis le 14 juillet 2012 dans l’Atlantique Nord. Il transporte 2.876 conteneurs dont un pourcentage inconnu contient des matières dangereuses. L’absence d’informations publiques sur l’inventaire de la cargaison est d’autant plus surprenante que le navire venait de Charleston aux Etats-Unis où les conditions de transit et de chargement des conteneurs sont réputées les plus sévères au monde depuis les évènements du 11 septembre 2001. Le MSC Flaminia a été victime de l’incendie d’un conteneur suivi d’une explosion au milieu du navire. La première explosion a été suivie d’une deuxième quatre jours plus tard. Le feu a fait rage pendant 9 jours et s’est étendu au moins à deux autres cales. Deux marins sont morts, l’un a disparu et l’autre a succombé aux suites de ses brûlures, et trois autres sont blessés. Le porte-conteneurs a été abandonné par l’ensemble de son équipage. Le nombre éventuel de conteneurs tombés à la mer est inconnu.

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L’Age du Faire radioactif

19 déc. 2005

L’explosion survenue chez Ecomet près de la centrale nucléaire de Sosnovy-Bor en Russie éclaire une fois de plus les dangers de la 2ème fusion des métaux contaminés par la radioactivité, et la diversité des pratiques et réglementations en vigueur dans ce domaine très spécial du recyclage. Des informations très intéressantes sur Ecomet sont rassemblées dès 1999 dans le numéro 33 de la Flèche, journal de Robin des Bois (cliquez ici pour accéder à l’article). Elles proviennent des déclarations orales et écrites des représentants d’Ecomet au cours de plusieurs colloques internationaux dont celui organisé par la Société Française d’Energie Nucléaire en mars 1998 à Avignon. Plusieurs experts des autorités de tutelle de l’énergie nucléaire en France, au Japon, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) et de la Communauté Européenne ont participé à l’organisation et aux débats de ce colloque. Le discours d’Ecomet n’a pas provoqué chez eux d’émotions ou de questions particulières.

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L’Age du Faire radioactif

19 déc. 2005

L’explosion survenue chez Ecomet près de la centrale nucléaire de Sosnovy-Bor en Russie éclaire une fois de plus les dangers de la 2ème fusion des métaux contaminés par la radioactivité, et la diversité des pratiques et réglementations en vigueur dans ce domaine très spécial du recyclage. Des informations très intéressantes sur Ecomet sont rassemblées dès 1999 dans le numéro 33 de la Flèche, journal de Robin des Bois (cliquez ici pour accéder à l’article). Elles proviennent des déclarations orales et écrites des représentants d’Ecomet au cours de plusieurs colloques internationaux dont celui organisé par la Société Française d’Energie Nucléaire en mars 1998 à Avignon. Plusieurs experts des autorités de tutelle de l’énergie nucléaire en France, au Japon, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) et de la Communauté Européenne ont participé à l’organisation et aux débats de ce colloque. Le discours d’Ecomet n’a pas provoqué chez eux d’émotions ou de questions particulières.

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21 septembre: 10h17

20 sept. 2002

A Toulouse, les causes de l’explosion instantanée du nitrate d’ammonium stocké dans le hangar 221 d’AZF ne sont pas élucidées. L’accumulation des vétustés et négligences, chez AZF, mise en avant par les enquêteurs ne suffit pas à expliquer la catastrophe. Ce sont des éléments de contexte qui n’ont, jusqu’à preuve du contraire, aucune influence sur l’origine des faits. C’est dans l’ensemble de la plate-forme chimique que doivent s’orienter les investigations et les recherches d’explication, notamment dans les sols, sous-sols, bras morts de la Garonne, et dans le domaine du transport et de la production d’électricité. En attendant de connaître la vérité – et pas cette vérité unique sur la responsabilité d’AZF, déroulée une heure à peine après la catastrophe et ressassée sans relâche depuis un an – toute activité industrielle même stratégique comme la fabrication à la SNPE des carburants pour l’industrie spatiale et militaire doit être suspendue.

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