Le Stade de la France polluée
Faire venir 80.000 spectateurs dont les ministres et les chefs d’Etat juste au-dessus de 35.000 m3 d’eaux souterraines contaminées par des substances cancérigènes et inflammables sous produites par 150 ans d’activités industrielles et un demi-siècle d’usines à gaz c’est de notre point de vue, l’exploit de la Coupe du Monde de football.
Toute personne a le droit d’être informée sur les effets préjudiciables pour la santé de l’homme et l’environnement du traitement, du transport, du stockage et du dépôt des déchets ainsi que sur les mesures prises pour prévenir ou compenser leurs effets. Robin des Bois a demandé en janvier 1998 à Madame la Ministre de l’Environnement de créer à cet effet une Commission Locale d’Information et de Surveillance (CLIS) ; aucune réponse ne nous est parvenue sauf de la part du Préfet de Seine-Saint-Denis assurant – à tort – que les CLIS ne concernent que la surveillance des centres de traitement de déchets industriels. En fait, elles peuvent concerner les centres de traitement de tous types de déchets, les centres de production énergétique, les centres de stockage de gaz et les sites pollués en cours de réhabilitation puisque Robin des Bois est membre de la CLIS de la mine d’amiante de Canari en Corse.
USINE À GAZ
Face au manque de transparence chronique entourant la décontamination des terrains et nappes pollués constituant le terrain d’élection et d’implantation du Stade de France et les terrassements périphériques, l’association Robin des Bois propose la création immédiate d’une Commission Locale d’Information et de Surveillance (CLIS) regroupant les autorités et associations de protection de l’environnement compétentes ou concernées et s’intéressant à l’ensemble de la réhabilitation de la Plaine St Denis. La Plaine St Denis est contaminée par un siècle et demi d’activités industrielles. Sur la commune de Saint-Denis, 4 sites dont l’usine à gaz du Landy située en face du Stade, aujourd’hui occupée par le centre de Recherches de Gaz de France, sont inscrits au dernier recensement des sites pollués diffusé par le Ministère de l’Environnement.
Le Lézard
Objet : pollution de rivière
Dernières nouvelles : Suite aux protestations des riverains et de ROBIN DES BOIS une partie des boues a été enlevée et stockée en décharge de classe II.
En octobre 1995, une entreprise locale a procédé à l’extraction d’environ 5.000 tonnes de boues dans la Lézarde, une rivière qui traverse Montivilliers et Harfleur dans la banlieue du Havre avant de se jeter dans le canal de Tancarville. Malgré les multiples pollutions observées ces dernières années sur le segment concerné de la Lézarde, les boues susceptibles d’être lourdement contaminées par les éléments-traces et les hydrocarbures totaux nuisant à la salubrité publique, à l’environnement et aux ressources en eaux superficielles et souterraines n’ont fait l’objet d’aucune analyse préalable. Après curage, elles ont été immédiatement nivelées sur environ 1 km de long. Selon la pratique dite du “régalage”, un ruban de boues compactées, large d’environ 5 mètres occupe la berge gauche de la Lézarde sur les territoires des communes d’Harfleur et surtout de Montivilliers, derrière la zone d’aménagement commercial de la Lézarde.
Le Lézard
Objet : pollution de rivière
Dernières nouvelles : Suite aux protestations des riverains et de ROBIN DES BOIS une partie des boues a été enlevée et stockée en décharge de classe II.
En octobre 1995, une entreprise locale a procédé à l’extraction d’environ 5.000 tonnes de boues dans la Lézarde, une rivière qui traverse Montivilliers et Harfleur dans la banlieue du Havre avant de se jeter dans le canal de Tancarville. Malgré les multiples pollutions observées ces dernières années sur le segment concerné de la Lézarde, les boues susceptibles d’être lourdement contaminées par les éléments-traces et les hydrocarbures totaux nuisant à la salubrité publique, à l’environnement et aux ressources en eaux superficielles et souterraines n’ont fait l’objet d’aucune analyse préalable. Après curage, elles ont été immédiatement nivelées sur environ 1 km de long. Selon la pratique dite du “régalage”, un ruban de boues compactées, large d’environ 5 mètres occupe la berge gauche de la Lézarde sur les territoires des communes d’Harfleur et surtout de Montivilliers, derrière la zone d’aménagement commercial de la Lézarde.
Le temps des vases
Les eaux littorales du Finistère sont dans un sale état. Chroniquement contaminées par les PCB, les solvants chlorés, le zinc, les hydrocarbures et le plomb comme le montrent les analyses du Réseau National d’Observation de la qualité de milieu marin (R.N.O.) et polluées par les nitrates, pesticides et phosphates, leurs mauvaises qualités émeuvent scientifiques, élus, professionnels de la pêche et population (annexe 1).