Posts Tagged "industrialisation de la mer"

Le vent l’emportera

21 juin 2018

Robin des Bois déplore que le président et le gouvernement de la République accordent le feu vert à une filière éolienne offshore archaïque et immature, ruineuse pour les finances publiques et les consommateurs d’électricité et dangereuse pour l’environnement marin et la sécurité maritime.

Le feu vert est allumé. Reste à savoir si les entreprises moribondes ou opportunistes qui portent les projets vont avancer. Pour l’instant, elles diffèrent leurs engagements financiers.

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La ruée vers la mer

25 janv. 2011

Après avoir vidé la mer de poissons, ils voudront la remplir d’usines. Cette prémonition, Robin des Bois l’évoque depuis plusieurs années (cf journal Le Monde 11/01/2007).

Les centrales éoliennes off-shore sont les précurseurs d’autres installations industrielles dans les eaux côtières et peu profondes au large. AREVA, EDF et DCNS (ex Direction des Constructions Navales) n’ont-elles pas dévoilé la semaine dernière leur projet de fermes nucléaires sous-marines ? (1). Saluons dans ce domaine les noces symboliques de l’éolien et du réacteur EPR de Penly dans la Manche !

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Le serpent de mer nucléaire

20 janv. 2011

Il fallait bien que ça arrive un jour, depuis le temps que Technicatome puis Areva essayent de ressusciter le nucléaire civil en mer, après les espoirs et les échecs de la propulsion nucléaire pour les navires de surface incarnés par l’Otto Hahn, navire marchand allemand soutenu par Euratom et récemment démantelé dans la baie d’Alang (voir “A la casse.com” n°18). Le projet Flexiblue porté par la DCNS n’est rien d’autre qu’un sous-marin coulé, concept inauguré par les Etats-Unis le 10 avril 1963 avec le Thresher dans l’Atlantique. Au lieu d’être coulé par accident, le projet Flexiblue l’est volontairement et son énergie acheminée sur les lieux de consommation par câbles sous-marins. Le projet nucléaire de DCNS se pare du doux vocable de « ferme ». Après la ferme éolienne off-shore, c’est le tour de la ferme nucléaire sous-marine. La langue de bois fonctionne à plein tube. Les mots damnés de terrorisme, de rejets radioactifs, de déchets nucléaires, de collision, de chaluts sont bannis.

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Le serpent de mer nucléaire

20 janv. 2011

Il fallait bien que ça arrive un jour, depuis le temps que Technicatome puis Areva essayent de ressusciter le nucléaire civil en mer, après les espoirs et les échecs de la propulsion nucléaire pour les navires de surface incarnés par l’Otto Hahn, navire marchand allemand soutenu par Euratom et récemment démantelé dans la baie d’Alang (voir “A la casse.com” n°18). Le projet Flexiblue porté par la DCNS n’est rien d’autre qu’un sous-marin coulé, concept inauguré par les Etats-Unis le 10 avril 1963 avec le Thresher dans l’Atlantique. Au lieu d’être coulé par accident, le projet Flexiblue l’est volontairement et son énergie acheminée sur les lieux de consommation par câbles sous-marins. Le projet nucléaire de DCNS se pare du doux vocable de « ferme ». Après la ferme éolienne off-shore, c’est le tour de la ferme nucléaire sous-marine. La langue de bois fonctionne à plein tube. Les mots damnés de terrorisme, de rejets radioactifs, de déchets nucléaires, de collision, de chaluts sont bannis.

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