La fin d’une époque n’est pas la fin des pollutions
Objet: démolition de chantier naval
La démolition des bâtiments et hangars de l’emprise historique des Ateliers et Chantiers du Havre se fait dans des conditions incompatibles avec la sécurité des ouvriers et, dans une certaine mesure, des riverains. Sous la responsabilité du liquidateur judiciaire, un plan de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé publique aurait dû être mis en oeuvre pour réduire les dégagements de poussières, le contact avec les polluants, pour trier les matériaux selon leur degré d’imprégnation en polluants et les orienter vers les filières agréees. Dans l’immédiat, il est prévu d’envoyer tous les gravats dans un centre de stockage de déchets inertes.
Le grand camouflage archéologique
Objet: archéologie et histoire du Havre.
Le projet d’extension du Port Autonome du Havre, “Port 2000” dans l’estuaire de la Seine, met à jour des vestiges archéologiques et historiques que les autorités portuaires s’efforcent de dissimuler, de minimiser ou de détruire pour ne pas retarder un échéancier de travaux déjà malmené.
Le grand camouflage archéologique
Objet: archéologie et histoire du Havre.
Le projet d’extension du Port Autonome du Havre, “Port 2000” dans l’estuaire de la Seine, met à jour des vestiges archéologiques et historiques que les autorités portuaires s’efforcent de dissimuler, de minimiser ou de détruire pour ne pas retarder un échéancier de travaux déjà malmené.
A la mi-juillet, Robin des Bois a été informé de la découverte sur le chantier maritime d’une carcasse d’avion allemand datant probablement de la dernière guerre mondiale avec les restes d’un corps à l’intérieur et a immédiatement alerté l’ambassade d’Allemagne. Le 1er août, les Affaires Maritimes ont confirmé à l’ambassade qu’un avion avait été découvert, mais il s’agirait d’un Lancaster anglais et sans restes humains. L’ambassade de Grande-Bretagne a été informée le 12 août par les Affaires Maritimes que les débris d’un avion anglais avaient effectivement été sortis de l’eau, et que des os avaient malencontreusement été perdus dans la vase, rendant toute cérémonie militaire impossible. Ce vestige de guerre n’est pas le seul à subir les outrages du présent après avoir résisté à ceux du temps.
Les vandales de Port 2000
Suite aux constats et aux révélations de Robin des Bois en date du 26 et 27 juin 2002, il s’avère après inspection d’une équipe d’archéologues venus spécialement au Havre à la demande du Département de Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines de Marseille, que les épaves rassemblées sur la décharge interne du Port du Havre correspondent à un navire construit avant le 18 ème siècle. Les spécialistes ont par ailleurs, malgré les réticences du Port Autonome du Havre, pu avoir accès à des pierriers, des bouches à feu lançant des boulets en pierre depuis les navires de guerre. Conformément à une information parvenue à Robin des Bois le 25 juin 2002, des canons ont été mis de côté et la gendarmerie maritime a mené une enquête discrète. L’épave pourrait correspondre de par sa datation au Rouen, navire de guerre construit à l’arsenal du Havre qui a fait naufrage en 1670 à la sortie du port du Havre avec 280 hommes à bord et 70 canons. Quel que soit le navire, français ou anglais, militaire ou marchand, il s’agit de vestiges historiques d’un intérêt majeur. Ce navire pourrait avoir été mis à jour à l’occasion des travaux d’enlèvement des canalisations industrielles sur l’emprise de “Port 2000”. Il aurait dû être immédiatement signalé et balisé pour un examen in-situ. Le Port Autonome du Havre a opté pour le pillage et la destruction partielle de l’épave sur les lieux de la découverte, se terrant dans le silence jusqu’aux révélations de Robin des Bois.
Les vandales de Port 2000
Suite aux constats et aux révélations de Robin des Bois en date du 26 et 27 juin 2002, il s’avère après inspection d’une équipe d’archéologues venus spécialement au Havre à la demande du Département de Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines de Marseille, que les épaves rassemblées sur la décharge interne du Port du Havre correspondent à un navire construit avant le 18 ème siècle. Les spécialistes ont par ailleurs, malgré les réticences du Port Autonome du Havre, pu avoir accès à des pierriers, des bouches à feu lançant des boulets en pierre depuis les navires de guerre. Conformément à une information parvenue à Robin des Bois le 25 juin 2002, des canons ont été mis de côté et la gendarmerie maritime a mené une enquête discrète. L’épave pourrait correspondre de par sa datation au Rouen, navire de guerre construit à l’arsenal du Havre qui a fait naufrage en 1670 à la sortie du port du Havre avec 280 hommes à bord et 70 canons. Quel que soit le navire, français ou anglais, militaire ou marchand, il s’agit de vestiges historiques d’un intérêt majeur. Ce navire pourrait avoir été mis à jour à l’occasion des travaux d’enlèvement des canalisations industrielles sur l’emprise de “Port 2000”. Il aurait dû être immédiatement signalé et balisé pour un examen in-situ. Le Port Autonome du Havre a opté pour le pillage et la destruction partielle de l’épave sur les lieux de la découverte, se terrant dans le silence jusqu’aux révélations de Robin des Bois.