Il va où ?
Communiqué Modern Express n°2
La Directive européenne du 27 juin 2002 modifiée demande aux Etats-membres d’établir des plans pour accueillir les navires en détresse dans leurs ports ou dans tout autre endroit protégé dans les meilleures conditions possibles.
Le Modern Express maintenant sous remorque prend pour l’instant la direction du large. Il est compréhensible que la volonté des autorités maritimes françaises soit de l’éloigner dans un premier temps d’un littoral inhospitalier.
Le voyage en solitaire du Modern Express
Le scenario du navire qui ne veut pas couler est un cas d’école connu des sauveteurs en mer et des préfectures maritimes depuis la dérive du Liberty ship Flying Enterprise dans la Mer de la Manche en hiver 1952. Une différence notable avec le Modern Express est que le commandant était resté à bord jusqu’au bout avant d’être évacué après 15 jours de dérive et de vains efforts pour remettre en équilibre le navire.
Bien qu’il soit relativement récent, il a été constaté sur le Modern Express dans le port d’Anvers de multiples défaillances depuis 2012.
A l’aide du Bangladesh
Robin des Bois demande à Madame la ministre de l’Ecologie de diligenter de toute urgence en collaboration avec l’ambassade du Bangladesh à Paris et de financer une mission du CEDRE – CEntre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux – dans la mangrove du Sundarbans, la plus grande mangrove du monde partagée entre l’Inde et le Bangladesh. Depuis le 9 décembre, la rivière Shela est polluée par le déversement de 360 t de fioul lourd après une collision entre 2 navires dont le pétrolier OT Southern Star 7. Le naufrage a fait un mort. L’événement menace les populations locales et le parc naturel des Sundarbans inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO et abritant plusieurs espèces protégées dont les dauphins de l’Irrawaddy et des crocodiles marins. Des espèces animales terrestres, elles aussi protégées comme les tigres, sont dépendantes de l’écosystème de la mangrove.
Suspension d’un dragage dans la baie de La Baule
Sur requête de Robin des Bois, le Tribunal Administratif de Nantes vient de décider après une audience tenue le 4 décembre 2014 de suspendre les travaux de dragage du port d’échouage de Pornichet dans la baie de La Baule.
La juge a estimé d’une part qu’il existe un doute sérieux quant à la légalité du récépissé de déclaration émis pour un dragage et un rejet normalement soumis à autorisation, et d’autre part que les pollutions organiques et chimiques constatées alors que sont effectués des rejets irréversibles en zone conchylicole, à 700 m du rivage, nécessitent de suspendre d’urgence les travaux.
Suspension d’un dragage dans la baie de La Baule
Sur requête de Robin des Bois, le Tribunal Administratif de Nantes vient de décider après une audience tenue le 4 décembre 2014 de suspendre les travaux de dragage du port d’échouage de Pornichet dans la baie de La Baule.
La juge a estimé d’une part qu’il existe un doute sérieux quant à la légalité du récépissé de déclaration émis pour un dragage et un rejet normalement soumis à autorisation, et d’autre part que les pollutions organiques et chimiques constatées alors que sont effectués des rejets irréversibles en zone conchylicole, à 700 m du rivage, nécessitent de suspendre d’urgence les travaux.