Posts Tagged "Metaleurop"

Arsenic: la filière clandestine

29 juin 2001

La découverte à Lodève par la DRIRE, en présence de la gendarmerie, de déchets arséniés enfouis sous les emprises de l’ancienne usine à gaz, confirme qu’une dispersion et une dissimulation de produits toxiques a été effectuée en 1978 dans le lodévois. L’évacuation vers la mine d’or de Salsigne des 478 tonnes de Penarsol-super stockées au moulin du Bosc était un leurre. Une partie, peut-être la totalité du stock est restée sur place, ou a été dispersée dans les environs.

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Hérault: l’anomalie arsenic

3 mai 2001

Les informations diffusées par Robin des Bois le 25 avril 2001 relatives à la découverte à Lodève d’un stock de déchets très fortement arseniés ont relancé la traque à l’arsenic dans l’Hérault.

Le site du Moulin du Bosc doit être investigué en profondeur, en particulier la cave obturée à l’entrée de laquelle plusieurs fûts ont été exhumés. Elle peut receler des mauvaises surprises supplémentaires. Les sédiments de la Lergue doivent être analysés. Robin des Bois rappelle que les résultats diffusés par la Préfecture de l’Hérault ne concernent que l’eau de la Lergue, alors que les sédiments piègent et concentrent les polluants. Ces recherches et analyses doivent être prises en charge par l’Etat, certainement pas par le propriétaire actuel des bâtiments qui dans cette affaire est victime d’un vice caché attaché à son bien, et d’une intoxication à l’arsenic.

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Lodève: la traque de l’arsenic

28 avril 2001

Ils ont vécu l’enfer pendant 6 ans. Au fil des années quatre chiens et un chat sont morts empoisonnés. Sur les murs, avec la pointe d’un couteau, il y a assez d’arsenic pour tuer un homme. La famille Vignon a contacté Robin des Bois le 8 janvier 2001, en même temps qu’elle recevait les premiers résultats des prélèvements effectués dans leur propriété. Une deuxième campagne d’analyses confirmant les résultats a amené Robin des Bois, en accord avec les propriétaires, à porter à la connaissance du public et de la presse cette nouvelle affaire d’intoxication à l’arsenic. Alors que l’unité de mesure de l’arsenic en matière de protection de la santé humaine ou de protection de l’environnement est le milligrame ou le microgramme, les analyses ont mesuré des taux atteignant les centaines de grammes! Le moulin du Bosc a été vendu en 1995 par un curé sans charité qui officie aujourd’hui à Mèze. Contrairement aux obligations légales existant depuis 1992, l’ex-propriétaire a omis d’informer l’acquéreur et le notaire des inconvénients et risques cachés liés au moulin et à ses remises.

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Borgia à Lodève

25 avril 2001

Les propriétaires, depuis 1994, d’anciens bâtiments industriels reconvertis en résidence principale sont aujourd’hui contaminés par l’arsenic. Plusieurs animaux domestiques sont morts. Ça ce passe à Lodève, au lieu dit le Bosc, sur une parcelle de 5.700 m2 en bordure d’une rivière, la Lergues, utilisée par les pêcheurs, les baigneurs et les vignerons qui y pompent de l’eau d’irrigation.

Deux campagnes d’analyses récentes démontrent que les teneurs en arsenic se mesurent sur place en gramme alors que l’unité de mesure définissant les valeurs seuils dans les sols, dans les sédiments et dans l’eau de consommation est le milligramme ou le microgramme. L’arsenic est connu pour migrer du sol vers les végétaux ou la flore aquatique. Il constitue un vecteur de contamination de l’ensemble des écosystèmes.

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Seveso à Fouquières-lès-Lens

7 sept. 1998

D’après une campagne de mesures dont les résultats ont été publiés à la mi-août par la Drire du Nord-Pas-de-Calais (Direction Régionale de l’Industrie, la Recherche et l’Environnement), Recytech rejette par sa cheminée environ 205 g/an de dioxines. Soit la moitié du rejet total du parc des incinérateurs français évalué par l’Ademe (Agence pour l’Environnement et la Maîtrise de l’Energie). Recytech, filiale de Metaleurop, recycle le zinc des poussières d’aciéries françaises et belges. Ces poussières sont des déchets industriels spéciaux, résidus de l’épuration des effluents atmosphériques de la sidérurgie. Depuis son ouverture en 1993, Recytech aurait donc rejeté 800 g de dioxines, soit 200 g de plus que l’ensemble des dioxines contenues dans le réacteur de l’usine Hoffman-Laroche de Seveso et transportées, en mélange à du matériel auxiliaire contaminé, dans les 41 fûts qui du 10 septembre 1982 au 19 mai 1983 ont fait l’objet d’une course poursuite.

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