Mystère dans le port de Marseille
Le Marfret Mejean a été victime d’une grave avarie de machines pendant une rotation entre Marseille et le port algérien de Bejaïa courant mai 2012. Ayant perdu son autonomie, il a été ramené au port de Marseille par un remorqueur turc.
Ce navire d’une longueur de 101 m bat pavillon Luxembourg. Il a été construit en 1998 en Chine, il est donc tout à fait probable qu’il contienne de l’amiante. Les inspections des ports ont relevé récemment de nombreuses déficiences et en 2010 il a même fait l’objet d’une détention à Marseille. Son armateur est la compagnie maritime Marfret dont le siège est à Marseille. Le président directeur général de Marfret, Mr Vidil, vient d’être élu président d’Armateurs de France.
Dans le port d’Amsterdam
L’Union Européenne entre en jeu dans la partie de déconstruction navale. Des navires poubelles commencent à y être démantelés et à fournir à l’industrie sidérurgique des milliers de tonnes d’acier plat à recycler. La France reste à l’écart du mouvement, et ce sont les Pays-Bas qui jouent le chef de file.
Le Sandrien, un pur produit de la filière bolivienne (1) est en cours de déconstruction dans le chantier de réparations navales d’Amsterdam. Le même chantier devrait par la suite démonter l’Otapan (167 m de long). Saisis par le Ministère de l’Environnement, les tribunaux des Pays-Bas considèrent qu’un navire destiné à la destruction est un déchet. En conséquence, le Sandrien, n’a pas pu rejoindre les chantiers asiatiques. S’il le veut, le gouvernement allemand peut introduire la même saisine auprès des tribunaux à propos de l’ex –France (2)
Dans le port d’Amsterdam
L’Union Européenne entre en jeu dans la partie de déconstruction navale. Des navires poubelles commencent à y être démantelés et à fournir à l’industrie sidérurgique des milliers de tonnes d’acier plat à recycler. La France reste à l’écart du mouvement, et ce sont les Pays-Bas qui jouent le chef de file.
Le Sandrien, un pur produit de la filière bolivienne (1) est en cours de déconstruction dans le chantier de réparations navales d’Amsterdam. Le même chantier devrait par la suite démonter l’Otapan (167 m de long). Saisis par le Ministère de l’Environnement, les tribunaux des Pays-Bas considèrent qu’un navire destiné à la destruction est un déchet. En conséquence, le Sandrien, n’a pas pu rejoindre les chantiers asiatiques. S’il le veut, le gouvernement allemand peut introduire la même saisine auprès des tribunaux à propos de l’ex –France (2)
R. JUPITER, suite…
De nouvelles informations en provenance de Grèce sont parvenues aujourd’hui simultanément à Robin des Bois et aux Affaires Maritimes de Nantes-St-Nazaire. Le cargo R. Jupiter est actuellement en train de charger du fret dans le port de Tekirdag, en Turquie, dans la mer de Marmara.
La société de classification Isthmus a suspendu les certificats qu’elle lui avait accordés pour un ultime voyage de France via la Méditerranée vers un chantier de destruction à Gadani au Pakistan. Le navire n’est donc plus couvert par ses assurances.
R. JUPITER, suite…
De nouvelles informations en provenance de Grèce sont parvenues aujourd’hui simultanément à Robin des Bois et aux Affaires Maritimes de Nantes-St-Nazaire. Le cargo R. Jupiter est actuellement en train de charger du fret dans le port de Tekirdag, en Turquie, dans la mer de Marmara.
La société de classification Isthmus a suspendu les certificats qu’elle lui avait accordés pour un ultime voyage de France via la Méditerranée vers un chantier de destruction à Gadani au Pakistan. Le navire n’est donc plus couvert par ses assurances.