Un embouteillage au fond du détroit du Pas-de-Calais

4 août 2003

Le mode opératoire du relèvement du Tricolor laisse tomber voitures et engins de chantiers à la pelle. La priorité des autorités françaises est d’être libérées dans les meilleurs délais des obligations de signalisation de l’épave et des responsabilités afférentes.

Robin des Bois rappelle donc que l’immersion des déchets automobiles (hydrocarbures, fluides toxiques, plastiques et autres matériaux non-biodégradables) est interdite par la Convention internationale Ospar relative à la prévention des pollutions dans l’Atlantique Nord et souhaite que soit diffusé régulièrement un inventaire de toutes les voitures ramenées à terre, et que des images sous-marines du site pollué soient diffusées.

En août 1988, Robin des Bois a occupé les grues du chantier maritime du transporteur de voitures coréen Reijin chaviré à la sortie de Porto. A la suite de cette action, les autorités portugaises ont ordonné à la compagnie Smit aujourd’hui en charge du Tricolor de ramener les 5500 4X4 Toyota à terre alors que le gouvernement portugais souhaitait dans un premier temps qu’elles soient immergées.

La Convention sur l’enlèvement des épaves devait être signée l’année prochaine par l’OMI (Organisation Maritime Internationale). Elle s’attache à réduire les risques pour la sécurité maritime, y compris les activités de pêche et les risques pour l’environnement. Les navires autant que leurs cargaisons sont concernés par cette Convention.

Le protocole d’extraction des véhicules doit être mis au point, échéancé et diffusé dans les meilleurs délais.

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