Les cachotteries du Saruna
Le cargo roumano-panaméen est arrivé le 10 janvier en rade de Cherbourg, en provenance de La Corogne en Espagne.
Le Saruna a demandé l’asile à Cherbourg suite à des problèmes mécaniques, avant d’y être immobilisé par les Affaires Maritimes pour des déficiences diverses et répétées dans plusieurs ports européens. Cette immobilisation a été furtive et allégée au regard de la gravité des défauts constatés ou suspectés touchant en particulier aux systèmes de propulsion et à l’intégrité de la coque.
Les 2 bateaux sont-ils vides de plutonium ?
Compte tenu que les 140 kg de plutonium 239 sont la propriété des États-Unis, il est logique qu’une stratégie particulière de transport ait été choisie et imposée par le gouvernement américain.
L’industrie nucléaire internationale use régulièrement de techniques apparentées au leurre dans le cas de colis isolés susceptibles de cristalliser des attaques ou des désordres .
C’est pourquoi l’escale inattendue le 26 août à l’aéroport de Cherbourg d’un Antonov 124 attire notre attention. L’Antonov 124, de construction russe, est régulièrement utilisé par les autorités ou industriels français et américains pour le transport de colis spéciaux, spatiaux ou rattachés à des industries sensibles.
Un Antonov 124 a exporté d’Irak sous la tutelle des Nations-Unies et de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) entre 1991 et 1994 les matières sensibles et dangereuses issues du désarmement nucléaire, dont l’uranium enrichi, le plutonium, les combustibles irradiés de 2 réacteurs de recherches. Contrairement aux idées reçues, l’AIEA autorise le transport aérien de plutonium 239.
Quelle retenue ?
Objet : les vases du canal de retenue – Cherbourg
Creusé en 1777 pour collecter les eaux de la Divette et du Trottebecq, le canal de retenue de Cherbourg n’a pas été dragué depuis 1940. Les pollutions bactériologiques métalliques et chimiques (arsenic, cadmium, nickel cuivre, plomb, mercure et hydrocarbures, fluor et PCB) sont significatives. Il est aussi probable que les 65.000 t de vases historiques stockées dans le canal recèlent une pollution pyrotechnique. Dans le cadre du réaménagement du quartier des Bassins, il avait été initialement prévu d’immerger ces vases au large de Fermanville. De vigoureuses protestations émises par Robin des Bois et l’opinion publique ont amené le maître d’ouvrage – la communauté Urbaine de Cherbourg – à changer d’option sans renoncer au projet de comblement partiel du canal et de réaménagement du quartier.
Quelle retenue ?
Objet : les vases du canal de retenue – Cherbourg
Creusé en 1777 pour collecter les eaux de la Divette et du Trottebecq, le canal de retenue de Cherbourg n’a pas été dragué depuis 1940. Les pollutions bactériologiques métalliques et chimiques (arsenic, cadmium, nickel cuivre, plomb, mercure et hydrocarbures, fluor et PCB) sont significatives. Il est aussi probable que les 65.000 t de vases historiques stockées dans le canal recèlent une pollution pyrotechnique. Dans le cadre du réaménagement du quartier des Bassins, il avait été initialement prévu d’immerger ces vases au large de Fermanville. De vigoureuses protestations émises par Robin des Bois et l’opinion publique ont amené le maître d’ouvrage – la communauté Urbaine de Cherbourg – à changer d’option sans renoncer au projet de comblement partiel du canal et de réaménagement du quartier.
Cherbourg : le tabou radioactif
Les boues de l’avant-port de Cherbourg sont aussi radioactives. C’est à croire que la Direction Départementale de l’Equipement de la Manche n’a jamais entendu parler des réacteurs nucléaires de Flamanville, de la Cogema dans la presqu’île de La Hague, de l’arsenal de Cherbourg, site de construction et de désarmement des sous-marins nucléaires.
Si elle avait eu connaissance de ces sources, la DDE, maître d’oeuvre du dragage de l’avant-port de Cherbourg, bassin semi-confiné jamais dragué depuis 30 ans et réceptacle stagnant des rejets en transit des industries locales spécialisées dans le nucléaire aurait pris en compte la radioactivité.
La DDE a le culte du secret. Encore plus que la Marine Nationale qui en 1993 dans le cadre du dragage de ses bassins avait délivré quelques informations vagues sur la présence d’une radioactivité artificielle, hors retombées atmosphériques, dans les boues de dragage.