Ievoli Sun et sécurité portuaire
L’association Robin des Bois apprécie les compétences et la manoeuvre de l‘Abeille Flandre ainsi que la décision récente donnant aux préfets maritimes la capacité d’imposer un port refuge pour les bateaux en avarie.
Cependant, la majeure partie de la cargaison, à savoir le styrène selon les informations diffusées par la Préfecture Maritime de Brest, est inflammable et dans certaines conditions explosive et déflagrante. Si les analyses et les évaluations en cours confirment des risques significatifs d’incendie ou d’explosion, il serait imprudent de rentrer l’Ievoli Sun dans la zone intra portuaire de Cherbourg et plus encore dans celle du Havre où sont implantés de nombreux stockages ou usines de produits dangereux assujettis à la directive Seveso.
Ievoli Sun et sécurité portuaire
L’association Robin des Bois apprécie les compétences et la manoeuvre de l‘Abeille Flandre ainsi que la décision récente donnant aux préfets maritimes la capacité d’imposer un port refuge pour les bateaux en avarie.
Cependant, la majeure partie de la cargaison, à savoir le styrène selon les informations diffusées par la Préfecture Maritime de Brest, est inflammable et dans certaines conditions explosive et déflagrante. Si les analyses et les évaluations en cours confirment des risques significatifs d’incendie ou d’explosion, il serait imprudent de rentrer l’Ievoli Sun dans la zone intra portuaire de Cherbourg et plus encore dans celle du Havre où sont implantés de nombreux stockages ou usines de produits dangereux assujettis à la directive Seveso.
Le business Sedov
Le choeur des pleureuses autour du triste sort des “enfants” du Sedov, navire école de la marine russe, cache des réalités sordides. Depuis 5 ans, le Sedov vit de la charité des ports d’Europe de l’Ouest. La manifestation “spontanée” des mères des “enfants pris en otage” du Sedov a de quoi faire rire les initiés.
Le Sedov ne paie pas de droit de quai, ni de frais de remorquage; l’équipage réussit toujours par des moyens subtils a créer de confus mouvements de solidarité: arrivent à bord des ravitaillements complets permettant aux officiers de faire ripaille jusqu’à l’escale suivante. En 1997, Cherbourg, à travers une collecte populaire et des aides de la mairie et de la Chambre de Commerce a réussi le tour de force de contribuer au paiement des officiers qui disaient ne pas être payés par l’État russe depuis un an …
Cherbourg : silence on prend des risques !
Depuis le début du mois, des munitions, des obus, des charges explosives convergent sur Cherbourg, par camion, par bateau et par centaines de tonnes pour être embarqués demain matin sur l’Elizabeth Boyd, au moment même où le Chantenay, bateau de la Compagnie Morbihannaise et Nantaise de Navigation viendra débarquer un “colis” dans le port militaire.
On peut apprécier que simultanément la Marine Nationale organise dans la rade un exercice de récupération de fûts toxiques mais on peut s’alarmer aussi du transit par le centre de la Communauté urbaine de Cherbourg et du stockage dans la zone portuaire civile de 500 tonnes d’explosifs divers, présentant des risques d’explosions en masse avec effet de projection, de feu, de fumée, de chaleur et de bruit.
Cherbourg : des munitions pour le Japon
Après le plutonium pour l’industrie nucléaire japonaise, voici les explosifs pour les forces armées japonaises. 500 tonnes de munitions attendent depuis 15 jours sur le quai des Mielles là où sont débarqués les combustibles irradiés en provenance de l’étranger. Sans bénéficier d’une protection rigoureuse, sans défense face aux malveillances, les 66 conteneurs attendent l’arrivée imminente du Kibishio Maru en provenance de Yokohama. Les substances de classe I sont susceptibles d’exploser en cas d’incendie, de choc, ou de frottement, avec possibilité d’effet de projection. Les explosions du Mont Blanc dans le port d’Halifax au Canada (1917) et de l’Ocean Liberty dans le port de Brest (1947) ont démontré que le transport maritime de matières explosives pouvait créer des catastrophes majeures, non seulement dans les zones portuaires, mais aussi dans les villes.