France – Poubelle
C’est à juste titre que la Communauté européenne reproche à la France sa politique laxiste en matière de lutte contre le fléau social et environnemental que constitue l’utilisation des bateaux sous-normes.
Le Kifangondo , doyen des navires abandonnés, a été revendu à des armateurs grecs, avec une boîte postale au Libéria. Rebaptisé Tango D et réimmatriculé à Malte, il a quitté Dunkerque fin décembre 1999 avec 13.000 tonnes de sucre à destination de la Syrie après un retard de 24 heures provoqué par l’occupation du bord par une équipe de Robin des Bois. De retour au Pirée, à la mi-février, l’équipage international qui avait été engagé pour 9 mois a été débarqué, puis le Tango D est resté bloqué et saisi pour des raisons financières dans le port d’Eleusis. Rebaptisé Argo Star, il est reparti fin mai 2001. Il est toujours en service sous pavillon panaméen et son propriétaire est inconnu.
France – Poubelle
C’est à juste titre que la Communauté européenne reproche à la France sa politique laxiste en matière de lutte contre le fléau social et environnemental que constitue l’utilisation des bateaux sous-normes.
Le Kifangondo , doyen des navires abandonnés, a été revendu à des armateurs grecs, avec une boîte postale au Libéria. Rebaptisé Tango D et réimmatriculé à Malte, il a quitté Dunkerque fin décembre 1999 avec 13.000 tonnes de sucre à destination de la Syrie après un retard de 24 heures provoqué par l’occupation du bord par une équipe de Robin des Bois. De retour au Pirée, à la mi-février, l’équipage international qui avait été engagé pour 9 mois a été débarqué, puis le Tango D est resté bloqué et saisi pour des raisons financières dans le port d’Eleusis. Rebaptisé Argo Star, il est reparti fin mai 2001. Il est toujours en service sous pavillon panaméen et son propriétaire est inconnu.
De l’or noir dans le bateau-poubelle
Un engin flottant sans nom, sans pavillon, sans classification, s’apprête à quitter en remorque le port de commerce de Brest à destination du Pirée où, selon un refrain désormais bien connu, il devrait être détruit. Pourtant sa longueur -82 m- et le fait qu’il n’ait transporté que du fret agroalimentaire permettrait de le démolir dans un chantier naval breton. Cet engin flottant est arrivé à Brest fin août 2000, à la suite d’une explosion dans la cale qui a déformé les structures du pont. Il s’appellait alors Palatial I, sous pavillon panaméen, et son armateur était espagnol. Revendu à un armateur-ferrailleur grec bien connu dans les ports de la façade atlantique pour racheter et refaire naviguer des rafiots accidentés ou vétustes, le Palatial I est devenu le Han en octobre, arborant le pavillon bolivien. A la suite d’une plainte de l’ambassade de Bolivie en France, il s’est avéré que l’inscription au registre bolivien était un faux et une usurpation. L’ex-navire -au sens du droit maritime international- n’a plus de nom, plus de pavillon, et n’est donc pas en mesure d’effectuer des opérations commerciales.
Saint – Malo: 1er rassemblement de vieux chimiquiers
Le Capo Azzuro, chimiquier de 25 ans, immatriculé à Palerme et armé par Spartivento Navale basée à Gènes, est parti vendredi de Saint-Malo où il était retenu depuis le 17 janvier 2001. Les Affaires Maritimes de Saint-Malo n’ont autorisé le navire à repartir qu’à la condition qu’il aille, immédiatement après avoir déchargé le reste de sa cargaison d’acide phosphorique à la Rochelle, subir des réparations dans un chantier naval à Augusta, en Sicile. Ces réparations concernent entre autres l’indicateur de barre, le calcul de la stabilité du chargement, l’accès aux pompes à incendie, le guindeau, le chauffage, la ventilation, les douches et la cuisine. Une copie du contrat de réparation a été fournie aux Affaires Maritimes. Si la coopération européenne fonctionne, le navire ne devrait pas pouvoir reprendre la mer sans être remis au normes. Contrairement à l’armateur de l’Annamaria, l’armateur du Capo Azzurro a préféré la réparation à la démolition.
Nos vœux pour le nouvel Han
Constatant que le Han, ex – Palatial 1 est désormais sans pavillon, sans certificat de navigation et sans titre de sécurité,
Constatant qu’il n’est donc plus un navire au sens du droit maritime, et qu’en conséquence, il ne peut plus faire l’objet d’une exploitation commerciale,
Sachant cependant que le Han, alors qu’il s’appelait encore Palatial 1 a chargé avec l’accord du port de Brest environ 1.500 tonnes de matériel polluant ayant servi au pompage de l’Erika et vendu par Total à un industriel grec non identifié,