Modern Express : le fardeau du bois
Communiqué Modern Express n°5
Selon son affréteur, European Roro Lines, le Modern Express transportait 3600 tonnes de fardeaux de bois en planche. Le directeur de l’ERL France souligne que les transporteurs de voitures et autres matériels roulants ne sont pas adaptés au transport de bois en grume (1).
Est-ce que pour autant les navires de la catégorie du Modern Express sont adaptés au transport de bois en fardeaux ? S’ils sont insuffisamment cerclés et mal saisis dans les ponts-garage du navire, ils peuvent se disloquer et basculer. Les planches par milliers de tonnes risquent alors de s’amasser sur un des bords du navire et d’entraîner une gîte irréversible.
Modern Express : y a-t-il des passagers clandestins à bord ??
Communiqué Modern Express n°3
Les annales montrent que les passagers clandestins candidats à l’immigration cherchent à embarquer dans les ports d’Afrique de l’ouest avec ou sans la complicité des agents portuaires et des équipages pour accéder aux ports d’Europe du nord.
En France, les ports les plus touchés par ces tentatives dont l’issue est souvent tragique sont Marseille, Sète, la Rochelle, Nantes-Saint Nazaire, le Havre et Rouen.
Le port à bois d’Owendo au Gabon d’où est parti le Modern Express est connu pour être un point de ralliement de ressortissants de plusieurs pays d’Afrique de l’ouest cherchant à rejoindre l’Europe.
Il va où ?
Communiqué Modern Express n°2
La Directive européenne du 27 juin 2002 modifiée demande aux Etats-membres d’établir des plans pour accueillir les navires en détresse dans leurs ports ou dans tout autre endroit protégé dans les meilleures conditions possibles.
Le Modern Express maintenant sous remorque prend pour l’instant la direction du large. Il est compréhensible que la volonté des autorités maritimes françaises soit de l’éloigner dans un premier temps d’un littoral inhospitalier.
Le voyage en solitaire du Modern Express
Le scenario du navire qui ne veut pas couler est un cas d’école connu des sauveteurs en mer et des préfectures maritimes depuis la dérive du Liberty ship Flying Enterprise dans la Mer de la Manche en hiver 1952. Une différence notable avec le Modern Express est que le commandant était resté à bord jusqu’au bout avant d’être évacué après 15 jours de dérive et de vains efforts pour remettre en équilibre le navire.
Bien qu’il soit relativement récent, il a été constaté sur le Modern Express dans le port d’Anvers de multiples défaillances depuis 2012.