Pasbeau-poubelle
Le jargon de la préfecture maritime, de la Marine Nationale et du sous-préfet de Brest relatif à “l’océanisation” du Victor correspond effectivement à un besoin sémantique spécial et nouveau tant les cafouillages, les non-dits, les errements et les incoordinations des services compétents sont propices aux naufrages et à l’abandon des navires en mer.
Les exemples de l’Erika, du Ievoli Sun et du Victor sont à cet égard instructifs. Ils sont tous les trois au fond de la mer grâce à l’action conjuguée des chargeurs, affréteurs, et des nombreuses autorités de tutelle. Ils témoignent tous les trois du recel de bateaux-poubelles auquel se livrent en Europe les ports, les autorités, et les milieux d’affaires. Ces trois navires étaient abonnés au trafic inter-européen.
Pasbeau-poubelle
Le jargon de la préfecture maritime, de la Marine Nationale et du sous-préfet de Brest relatif à “l’océanisation” du Victor correspond effectivement à un besoin sémantique spécial et nouveau tant les cafouillages, les non-dits, les errements et les incoordinations des services compétents sont propices aux naufrages et à l’abandon des navires en mer.
Les exemples de l’Erika, du Ievoli Sun et du Victor sont à cet égard instructifs. Ils sont tous les trois au fond de la mer grâce à l’action conjuguée des chargeurs, affréteurs, et des nombreuses autorités de tutelle. Ils témoignent tous les trois du recel de bateaux-poubelles auquel se livrent en Europe les ports, les autorités, et les milieux d’affaires. Ces trois navires étaient abonnés au trafic inter-européen.
Ievoli Sun: l’exploit n’est pas terminé
La compétence de la compagnie Smit Tak a permis de retirer des cuves du Ievoli Sun la moitié de la cargaison embarquée.
Sur 4492 tonnes de styrène dont Shell est propriétaire, 1480 tonnes sont parties à la mer dans le cadre d’un relargage incontrôlé, entre fin octobre 2000 et mai 2001 et pendant les opérations de pompage.
1312 tonnes d’alcool isopropylique et 1328 tonnes de Méthyle – Ethyle – Cétone ont été volontairement rejetées en mer. Esso et le Ministère des Transports n’ont pas jugé utile d’en assumer le pompage et le stockage.
Ievoli Sun: l’exploit n’est pas terminé
La compétence de la compagnie Smit Tak a permis de retirer des cuves du Ievoli Sun la moitié de la cargaison embarquée.
Sur 4492 tonnes de styrène dont Shell est propriétaire, 1480 tonnes sont parties à la mer dans le cadre d’un relargage incontrôlé, entre fin octobre 2000 et mai 2001 et pendant les opérations de pompage.
1312 tonnes d’alcool isopropylique et 1328 tonnes de Méthyle – Ethyle – Cétone ont été volontairement rejetées en mer. Esso et le Ministère des Transports n’ont pas jugé utile d’en assumer le pompage et le stockage.
La fumisterie du Ievoli Sun
Le 11 mai l’association Robin des Bois et le Collectif des Mères en Colère, basé dans la région de Cherbourg, ont émis des doutes sur la qualité des informations diffusées par le Ministère des transports sur les opérations de pompage du styrène et les conséquences du relargage volontaire des deux autres produits chimiques transportés. La demande des deux mouvements visait à embarquer des observateurs sur le Smit Pioneer pour constater la difficulté des opérations et le volume réel du styrène extrait des cuves du Ievoli Sun. Il s’agit en particulier de comprendre comment les cuves babord du Ievoli Sun peuvent être percées, alors que le bateau repose sur le flanc babord. Le Préfet maritime nous répond aujourd’hui que seule la compagnie Smit Tak est habilitée à examiner cette requête.