Clemenceau : une campagne qui vaut son pesant d’or
Suite aux réactions parues dans certains journaux à l’exemple de Ouest-France et aux titres aguicheurs comme celui de Libération “Le Clemenceau amianté jusqu’à l’os”, l’association Robin des Bois membre de la commission de concertation sur le démantèlement de la coque Q 790 tient à exprimer son étonnement face aux réactions des représentants de Greenpeace et de l’Andeva. Aucun de ces organismes n’a exigé dans le cadre des réunions que les métrés de matériaux amiantés ou présumés amiantés soient convertis en poids. Ils sont même convenus en parfaite harmonie avec la Marine Nationale que ce n’était pas la bonne méthodologie. Après s’être battus âprement pendant des mois à coups de tonnages, tous les combattants ont estimé tout à coup à partir de mai 2006 et du retour de l’ex-Clemenceau à Brest que la tonne n’était plus la bonne unité de mesure, sans doute parce que chacun redoutait au final de perdre une partie de son argumentaire et la face.
Le Norway accueilli à bras ouverts et à mains nues
L’accès du Norway à un chantier de démolition de la baie d’Alang en Inde met une fois de plus en avant l’incohérence de la campagne qui a abouti au retour du Clemenceau à Brest le 17 mai 2006.
Le Norway est un navire accidenté par l’explosion d’une chaudière en été 2003 en Floride, et une centaine de tonnes d’amiante des calorifugeages a été dispersée sur 3 niveaux. Dans ses communiqués du printemps 2005, Robin des Bois évoquait la présence globale à bord de 1.000 t d’amiante. Cf : « Après le quai de l’oubli au Havre, le quai de l’amnésie à Bremerhaven », 7 mars 2005 ; « Allemagne / Malaisie : zéro partout », 3 mai 2005.