Port 2000 à l’hosto
Objet: Port 2000 – Le Havre.
Jeudi, les dragages préliminaires à Port 2000 ont démarré dans l’estuaire de la Seine, avant même la réception du certificat de dépollution pyrotechnique complet exigé par l’ordonnance du 28 juin 2001 du Conseil d’État.
Ces dragages ont été immédiatement interrompus après que plusieurs ouvriers aient été victimes de malaises suite à des émanations gazeuses toxiques.
Les sédiments dragués sont dépositaires d’une pollution historique, organique et industrielle charriée par le fleuve ou déversée in situ par les usines de la zone industrielle dont Millenium, ex-Thann et Mulhouse, spécialisée dans la fabrication de l’oxyde de titane et la CIM, stockage pétrolier Seveso ouvert en 1920.
Un havre pour les risques
Objet: risques industriels risques pyrotechniques estuaire de la Seine
Depuis 1996, Robin des Bois dénonce l’adossement du projet “Port 2000” au Havre à un stockage pétrolier classé Seveso. Aux risques prévisibles du projet pour les travailleurs portuaires, pour l’environnement, pour la sécurité maritime et industrielle, s’ajoutent depuis un an les risques pyrotechniques liés au déminage du futur chenal portuaire. Malgré une ordonnance du Conseil d’État et malgré les discours tenus au lendemain de la catastrophe de Toulouse, l’État français donne un avenir aux risques majeurs. Depuis juillet 2001, les bulldozers ont été lâché sur les mares et les roselières de l’estuaire de la Seine afin d’effectuer les travaux préparatoires à “Port 2000”.
Un havre pour les risques
Objet: risques industriels risques pyrotechniques estuaire de la Seine
Depuis 1996, Robin des Bois dénonce l’adossement du projet “Port 2000” au Havre à un stockage pétrolier classé Seveso. Aux risques prévisibles du projet pour les travailleurs portuaires, pour l’environnement, pour la sécurité maritime et industrielle, s’ajoutent depuis un an les risques pyrotechniques liés au déminage du futur chenal portuaire. Malgré une ordonnance du Conseil d’État et malgré les discours tenus au lendemain de la catastrophe de Toulouse, l’État français donne un avenir aux risques majeurs. Depuis juillet 2001, les bulldozers ont été lâché sur les mares et les roselières de l’estuaire de la Seine afin d’effectuer les travaux préparatoires à “Port 2000”.
L’engrenage explosif
Le relevage et le transport dans la nuit du 5 au 6 septembre 2001 de 5 munitions alliées et allemande du futur chenal du projet “ Port 2000 ” au Havre, vers la zone de pétardement à 4,6 milles en baie de Seine, auraient du être reportés. La nuit et la mer forte ont fait prendre des risques inconsidérés pour la sécurité des zones industrielles et urbaines du Havre. La perte d’une munition tirée et non- explosée, dans des conditions non explicitées, prolonge les risques pour les activités de pêche et de dragage. Elle aurait pu se traduire par la perte de l’équipage du canot pneumatique assurant le remorquage. Robin des Bois rappelle que selon le Cahier des Clauses Techniques Particulières du chantier de déminage, “ les interventions du GPD –Groupement des Plongeurs Démineurs – sur des engins explosifs seront suspendues à partir de mer 3 –peu agitée- par mesure de sécurité ” et que le “ Plan de sécurité du déminage du secteur sud des installations portuaires du Havre ”, n’autorise pas les opérations de déplacement d’engins dangereux du coucher au lever du soleil.
Le bug pyrotechnique
La perte dans la nuit du 5 au 6 septembre 2001 d’une bombe de 250 kg tractée par le Groupement des Plongeurs Démineurs de Cherbourg entre le sud des installations portuaires du Havre et la zone de pétardage confirme les craintes de l’association Robin des Bois et justifie ses appels au report des opérations en plein jour.
Si la bombe est munie d’un marqueur comme cela devrait être le cas, elle peut être relocalisée immédiatement et entourée d’un périmètre de sécurité puis faire l’objet d’une deuxième tentative de relevage et de pétardage.