Posts Tagged "métaux lourds"

L’Ece, les algues vertes et les planctons toxiques

7 févr. 2006

Ece – Communiqué n°3

Le lien entre le phosphore et la prolifération des algues vertes et autres efflorescences toxiques algales et planctoniques est connu depuis plusieurs années. Les conventions internationales et les acteurs nationaux s’efforcent de maîtriser et de réduire le déversement des nutriments dans la Manche et la mer du Nord.
Les 10.000 t d’acide phosphorique dans les citernes de l’Ece correspondent à 1/40 ième de la consommation annuelle d’engrais super-phosphatés sur l’ensemble du territoire français (année de référence 2004). Elles représentent un potentiel significatif d’eutrophisation des eaux marines et côtières et de prolifération des planctons comme les dinophysis, les Alexandrium et les pseudo-nitschia susceptibles de produire des toxines dangereuses pour les consommateurs de coquillages. Dans le cadre de la convention Ospar portant sur la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est, la Grande Bretagne déclare 2.900 t de rejets de phosphates dans la Manche (année de référence 2002) suite aux ruissellements et au transport par les fleuves de résidus de l’utilisation des engrais super-phosphatés et des détergents.

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L’Ece, les algues vertes et les planctons toxiques

7 févr. 2006

Ece – Communiqué n°3

Le lien entre le phosphore et la prolifération des algues vertes et autres efflorescences toxiques algales et planctoniques est connu depuis plusieurs années. Les conventions internationales et les acteurs nationaux s’efforcent de maîtriser et de réduire le déversement des nutriments dans la Manche et la mer du Nord.
Les 10.000 t d’acide phosphorique dans les citernes de l’Ece correspondent à 1/40 ième de la consommation annuelle d’engrais super-phosphatés sur l’ensemble du territoire français (année de référence 2004). Elles représentent un potentiel significatif d’eutrophisation des eaux marines et côtières et de prolifération des planctons comme les dinophysis, les Alexandrium et les pseudo-nitschia susceptibles de produire des toxines dangereuses pour les consommateurs de coquillages. Dans le cadre de la convention Ospar portant sur la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est, la Grande Bretagne déclare 2.900 t de rejets de phosphates dans la Manche (année de référence 2002) suite aux ruissellements et au transport par les fleuves de résidus de l’utilisation des engrais super-phosphatés et des détergents.

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Retour sur l’Ece *

3 févr. 2006

Ece – Communiqué n°2

Labellisé “non catastrophe” par les hautes autorités médiatiques, écologiques et scientifiques de la communauté nationale – le ministère de l’Ecologie mis à part – le naufrage de l’Ece et la dispersion de sa cargaison dans la Mer de la Manche vont générer, malgré tout, une perturbation notable de l’écosystème marin notamment à cause de la quantité et de la qualité de sa cargaison.

Cet événement de mer est lié à la consommation européenne des engrais super phosphatés : les deux navires impliqués transportaient du minerai de phosphate et de l’acide phosphorique. L’acide phosphorique d’origine marocaine transporté par l‘Ece contient en moyenne 40 mg/kg de cadmium. Les 10.000 tonnes immergées véhiculent environ 400 kg sous forme dissoute de ce métal toxique pour tous les maillons des chaînes alimentaires marines notamment le plancton et les crustacés. A titre de comparaison la Grande-Bretagne déclare comme rejet annuel dans la Manche 800 kg de cadmium (année de référence 2002) Cette déclaration faite dans le cadre de la Convention Internationale OSPAR portant sur la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est ne peut pas à son tour être comparée à une déclaration française puisque la France n’a fait dans cette instance internationale aucun reporting cadmium global depuis 1996. S’il est bien entendu correct de dire que l’acide phosphorique ne s’accumule pas dans les organismes – il se contente de les brûler – on ne peut absolument pas en dire autant des micro-polluants cachés dans l’acide phosphorique. Le cadmium dans l’acide phosphorique est accompagné par l’arsenic, l’uranium, le chrome et d’autres métaux lourds.

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Retour sur l’Ece *

3 févr. 2006

Ece – Communiqué n°2

Labellisé “non catastrophe” par les hautes autorités médiatiques, écologiques et scientifiques de la communauté nationale – le ministère de l’Ecologie mis à part – le naufrage de l’Ece et la dispersion de sa cargaison dans la Mer de la Manche vont générer, malgré tout, une perturbation notable de l’écosystème marin notamment à cause de la quantité et de la qualité de sa cargaison.

Cet événement de mer est lié à la consommation européenne des engrais super phosphatés : les deux navires impliqués transportaient du minerai de phosphate et de l’acide phosphorique. L’acide phosphorique d’origine marocaine transporté par l‘Ece contient en moyenne 40 mg/kg de cadmium. Les 10.000 tonnes immergées véhiculent environ 400 kg sous forme dissoute de ce métal toxique pour tous les maillons des chaînes alimentaires marines notamment le plancton et les crustacés. A titre de comparaison la Grande-Bretagne déclare comme rejet annuel dans la Manche 800 kg de cadmium (année de référence 2002) Cette déclaration faite dans le cadre de la Convention Internationale OSPAR portant sur la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est ne peut pas à son tour être comparée à une déclaration française puisque la France n’a fait dans cette instance internationale aucun reporting cadmium global depuis 1996. S’il est bien entendu correct de dire que l’acide phosphorique ne s’accumule pas dans les organismes – il se contente de les brûler – on ne peut absolument pas en dire autant des micro-polluants cachés dans l’acide phosphorique. Le cadmium dans l’acide phosphorique est accompagné par l’arsenic, l’uranium, le chrome et d’autres métaux lourds.

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Chimiquier accidenté dans la Manche

31 janv. 2006

Ece – Communiqué n°1
Objet: collision entre l’Ece et le General Grot Rowecki.

Robin des Bois demande à la Préfecture Maritime de Cherbourg et aux autorités britanniques d’appliquer la doctrine du port refuge pour le chimiquier ECE transportant 10.000 t d’acide phosphorique.

Il s’agit de ne pas répéter l’épisode du Ievoli Sun contenant plus de 4.000 t de styrène qui a sombré dans le rail des Casquets alors qu’il était tracté en direction du Havre ou de Cherbourg par l’Abeille Flandre le 31 octobre 2000.

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