Le poing sur les Eléphants
Les réunions préliminaires à la 14eme session de la conférence des parties à la Convention de Washington sur les espèces animales et végétales menacées d’extinction se sont déroulées dans des conditions glaciales à Paris. La dernière a eu lieu le 15 mai 2007. A cette occasion, les membres de la délégation française ont redit que la France était défavorable à la proposition du Kenya et du Mali sur la suspension du commerce international de l’ivoire pendant 20 ans. Cette position serait partagée par la majorité des membres de l’Union Européenne. Ce qui reste à prouver. Il se pourrait plutôt que la France tente d’imposer sa position à l’Union Européenne. La présence du délégué général de la Confédération des Métiers et des Utilisateurs des Ressources de la Nature (Comurnat) au sein de la délégation française et même au sein du ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables (MEDAD) depuis quelques semaines est à cet égard très instructive et très inquiétante.
Un pacifique entre deux guerres
Bangkok – Convention sur le commerce international d’espèces animales et végétales menacées d’extinction (CITES ou Convention de Washington)
Par voie de résolution, le Parlement Européen vient de demander aux pays-membres de l’Union et à la Commission d’appliquer le principe de précaution à la prochaine CITES, et de soutenir la proposition du Kenya pour un moratoire de 20 ans sur le commerce international de l’ivoire. 12 pays africains ont déjà exprimé leur soutien à cette proposition en juin dernier à Paris. La France a annoncé qu’elle la soutenait également mais sous certaines réserves notamment sur la durée du moratoire. La 13ème Conférence des Parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES ou Convention de Washington) se tiendra à Bangkok du 2 au 14 octobre 2004, en présence de 166 pays-membres, de nombreux groupes de défense des chasseurs ou des chassés et de Robin des Bois.
La baleine samaritaine
56ème Commission Baleinière Internationale.
Sorrente -Italie
Communiqué n°3
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
Le Japon a demandé à ce qu’un nouveau point intitulé ” Future chasse durable à la baleine – pleine utilisation des baleines tuées ” soit inscrit dans l’agenda de la 56ème session plénière de la CBI. Le but avoué de cette manœuvre qui laisse plus d’une délégation perplexe est de présenter un historique de la chasse à la baleine, en particulier en Antarctique, en soulignant les multiples utilisations possibles des différentes parties des baleines tuées. Pour cela, le Japon se réfère au développement durable et à l’article VIII 2 de la Convention fondatrice de la CBI qui stipule que ” toutes les baleines prises sous ces permis spéciaux (permis scientifiques) doivent autant que possible être traitées et les recettes seront réparties selon les orientations fixées par le pays titulaire du permis”.
Le Japon contre temps et marées
56ème Commission Baleinière Internationale
Sorrente -Italie
Communiqué n°2.
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
La Commission Baleinière Internationale -CBI- persiste à être une convention internationale polémique. Des pays comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie, Monaco, la France, l’Italie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni mettent en avant la survie des espèces tandis que les pays-membres asiatiques organisent l’hégémonie de leurs industries de la pêche en collectant sans trop de mal les votes des pays africains, des Caraïbes et d’autres pays en voie de développement (1).
Baleines : pour un sanctuaire dans l’Océan Arctique
Le sanctuaire de l’Océan Antarctique adopté par la 46ème réunion de la Commission Baleinière Internationale consolide le moratoire mondial sur la chasse commerciale à la baleine et complète le sanctuaire de l’Océan Indien.
Il est temps maintenant de créer, dans l’hémisphère nord, un dispositif analogue et nul autre océan ne convient mieux à cet effet que l’Océan Arctique, où se nourrissent les espèces de baleines placées sous la responsabilité de la C.B.I.
La création de ce sanctuaire ne devrait pas poser de problèmes majeurs puisqu’aucun des pays membres de la C.B.I. et riverains de l’Océan Arctique ne s’est opposé, au moment du vote, à l’adoption du sanctuaire en Antarctique ; à savoir, la Norvège, le Danemark, la Finlande, la C.E.I., la Suède, les Etats-Unis.