Le Byzantio doit aller à la casse
Le port de Rotterdam a laissé partir un vieux pétrolier vide à simple coque désormais dans l’incapacité de transporter du fuel lourd en Europe. Le Byzantio et ses homologues vont se concentrer dans des mers et des ports moins surveillés qu’en Europe. Sa fuite vers Singapour est porteuse de naufrages pour l’avenir. L’exportation des vieux pétroliers vers l’Asie ou l’Afrique s’assimile à l’exportation des camions et des voitures recalés aux contrôles techniques en vigueur en Europe.
La dérive des phares et balises
La flotte de service des Phares et Balises est composée des plus vieux baliseurs en service dans le monde. En dépit de la compétence des équipages, le Georges de Joly construit en 1929, vétéran du débarquement de Normandie, basé à Brest et le Quinette de Rochemont II lancé en 1948, basé au Havre, ne sont plus opérationnels, laissant les marins à quai.
Malgré un plan de renouvellement des baliseurs engagé en 1998 par les Affaires Maritimes et qui devrait s’achever en 2005, les Phares et Balises n’ont plus les moyens techniques d’assurer la maintenance, le remplacement et le repositionnement de la signalisation maritime le long du littoral de la Manche et de l’Atlantique.
Grumes en stock
L’Agia Irene, arrivé hier soir à Sète chargé de grumes du Liberia, bénéficie de toute l’attention des autorités françaises depuis l’action de Greenpeace engagée lundi 25. Mais au lieu des CRS et des gendarmes maritimes envoyés contre les écologistes, c’est d’une inspection par les Affaires Maritimes dont l’Agia Irene a besoin.
La dernière visite de contrôle effectuée à son bord remonte à décembre 2000, à Eleusis en Grèce. Construit en 1976, immatriculé sous le pavillon de complaisance de St-Vincent-et-Grenadines, géré par une société grecque ne possédant que ce bateau -et prête à mettre la clé sous la porte au moindre problème-, l’Agia Irene répond au profil-type du navire sous-normes.
Grumes en stock
L’Agia Irene, arrivé hier soir à Sète chargé de grumes du Liberia, bénéficie de toute l’attention des autorités françaises depuis l’action de Greenpeace engagée lundi 25. Mais au lieu des CRS et des gendarmes maritimes envoyés contre les écologistes, c’est d’une inspection par les Affaires Maritimes dont l’Agia Irene a besoin.
La dernière visite de contrôle effectuée à son bord remonte à décembre 2000, à Eleusis en Grèce. Construit en 1976, immatriculé sous le pavillon de complaisance de St-Vincent-et-Grenadines, géré par une société grecque ne possédant que ce bateau -et prête à mettre la clé sous la porte au moindre problème-, l’Agia Irene répond au profil-type du navire sous-normes.
La galère des moutons irlandais
Les 274 moutons arrivés au Tréport dans la nuit du 16 au 17 février 2002 sont toujours confinés à bord du Khalifeh 1 . Le consignataire du navire a reçu la notification de pourvoir à l'abreuvement et à l'alimentation du troupeau. Les animaux sont refoulés du territoire français à cause de documents douteux et incomplets, selon la Direction des Services Vétérinaires de Seine-Maritime. Ils sont originaires d'Irlande. Les autorités irlandaises auraient accepté le retour du cheptel.