Lettre ouverte. Collision sur la Loire
Objet : l’estuaire de la Loire et les risques industriels
Destinataires :
Madame la Ministre de l’Ecologie
Monsieur le Ministre des Transports
Madame, Monsieur,
Les faibles capacités d’anticipation, de réaction et d’évaluation des autorités portuaires et locales après la collision entre 2 bateaux transportant du Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) dans le port de Donges soulèvent des questions primordiales pour la sécurité des populations.
La directive européenne 96/82/CE du 9 décembre 1996 concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses considère que les infrastructures portuaires sont des installations à risques. Les navires peuvent avoir en cas d’incendie ou d’explosion des effets de rebonds sur les stockages ou canalisations terrestres. Le processus inverse fait aussi partie des scénarios possibles.
Lettre ouverte. Collision sur la Loire
Objet : l’estuaire de la Loire et les risques industriels
Destinataires :
Madame la Ministre de l’Ecologie
Monsieur le Ministre des Transports
Madame, Monsieur,
Les faibles capacités d’anticipation, de réaction et d’évaluation des autorités portuaires et locales après la collision entre 2 bateaux transportant du Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) dans le port de Donges soulèvent des questions primordiales pour la sécurité des populations.
Une centrale nucléaire au Havre
A l’initiative d’un député local (“j’ai eu cette excellente idée et j’en ai parlé à Mr Rufenacht qui en a parlé à Mme Alliot-Marie qui a trouvé effectivement cette idée excellente et a donné tout de suite son accord de principe…”) la centrale nucléaire Charles-de-Gaulle d’une puissance approximative de 300 mégawatts (la puissance exacte est classée secret-défense) fera escale pendant 4 jours au Havre les 14, 15, 16 et 17 juin. A une ou deux encablures (une encablure = 200m ) de la ville, d’un stockage stratégique de 5 millions de tonnes d’hydrocarbures soumis à la directive Seveso portant sur les risques technologiques majeurs; c’est une première que de voir, avec tous ces tambours, toutes ces trompettes, tous ces flonflons, une centrale nucléaire flottante ancrée au coeur d’une ville, d’un port, et d’un trafic maritime dense. Le Charles-de-Gaulle, porte-avions à propulsion nucléaire, introduit un danger nouveau et supplémentaire au Havre, ville et zone industrielle où la prévention et la maîtrise des risques relèvent des jeux de casino et du poker menteur.
Une centrale nucléaire au Havre
A l’initiative d’un député local (“j’ai eu cette excellente idée et j’en ai parlé à Mr Rufenacht qui en a parlé à Mme Alliot-Marie qui a trouvé effectivement cette idée excellente et a donné tout de suite son accord de principe…”) la centrale nucléaire Charles-de-Gaulle d’une puissance approximative de 300 mégawatts (la puissance exacte est classée secret-défense) fera escale pendant 4 jours au Havre les 14, 15, 16 et 17 juin. A une ou deux encablures (une encablure = 200m ) de la ville, d’un stockage stratégique de 5 millions de tonnes d’hydrocarbures soumis à la directive Seveso portant sur les risques technologiques majeurs; c’est une première que de voir, avec tous ces tambours, toutes ces trompettes, tous ces flonflons, une centrale nucléaire flottante ancrée au coeur d’une ville, d’un port, et d’un trafic maritime dense. Le Charles-de-Gaulle, porte-avions à propulsion nucléaire, introduit un danger nouveau et supplémentaire au Havre, ville et zone industrielle où la prévention et la maîtrise des risques relèvent des jeux de casino et du poker menteur.