Port 2000: trafic de risques
Objet: le Havre – port 2000 – Dernier jour de l’enquête publique
Le comblement partiel de l’embouchure et de l’estuaire de la Seine par Port 2000 générerait des risques pour la sécurité publique et maritime qui, dans le cadre du débat public (novembre 1997 – mars 1998), des réunions de la Maison de l’Estuaire (mai 1998 – novembre 1999) et des réunions de la Commission de Suivi de la préfecture, ont été occultés avec constance par le Port Autonome du Havre et les services de l’État.
P4: le virus du secret se développe à Lyon
Le laboratoire P4 est une installation particulière qui échappe au contrôle des citoyens quand ils ne sont pas médecins militaires, responsables des pompiers ou des services d’urgence, nominés par la préfecture de Lyon et l’institut Mérieux.
Les vagues dispositions constructives communes aux activités à risque comme une dépressurisation de l’air, des dalles anti-sismiques, des vitrages blindés ou des digicodes ne suffisent pas à prévenir tous les risques de dissémination des virus dans un tissu urbain dense et traversé par un flux de matières dangereuses.
P4: le virus du secret se développe à Lyon
Le laboratoire P4 est une installation particulière qui échappe au contrôle des citoyens quand ils ne sont pas médecins militaires, responsables des pompiers ou des services d’urgence, nominés par la préfecture de Lyon et l’institut Mérieux.
Les vagues dispositions constructives communes aux activités à risque comme une dépressurisation de l’air, des dalles anti-sismiques, des vitrages blindés ou des digicodes ne suffisent pas à prévenir tous les risques de dissémination des virus dans un tissu urbain dense et traversé par un flux de matières dangereuses.
La pathogénicité des micro-organismes étudiés soulève pourtant des questions précises auxquelles ne répond pas la présentation aseptisée de ce nouveau palais du virus.
– Quels seraient les effets et les précautions à prendre par les populations si une perte de confinement due à une anomalie technique ou à une activité de bioterrorisme venait à se produire ?
– Comment les agents infectieux seront-ils acheminés à Lyon et au cœur du laboratoire ?
-Comment les litières et les dépouilles animales seront-elles exportées du laboratoire et dans quel incinérateur seront-elles brûlées ?
-Comment, où, et en quelles quantités, les eaux de décontamination des chercheurs et laborantins seront-elles stockées in situ, évacuées et traitées ?
-Quel est le niveau de certitude au sujet de la neutralisation des déchets infectieux générés par des virus inconnus à une température de 128 °C?
-Les vitrages de cette structure résisteraient-ils à la percussion d’un projectile moderne, comme un missile ?
-Où et par qui seront capturés les chimpanzés, les gorilles ou autres primates supérieurs voués à l’expérimentation ?
Non à l’autoroute le Havre – Seveso
Pour lutter contre les risques technologiques majeurs, le Conseil des Communautés Européennes a émis en 1982, une directive dite de Seveso, en référence à l’accident du 10 juillet 1976 survenu dans une filiale d’Hoffman-Laroche, en Italie, à Seveso. Suite à cet accident, il a fallu procéder à l’évacuation d’un millier d’habitants victimes en particulier d’affections cutanées persistantes, à une campagne d’avortements préventifs et à l’abattage de tous les animaux domestiques vivant dans une zone de 2.000 hectares.