Les baleines en eaux troubles
La 53 ème session plénière de la Commission Baleinière Internationale -CBI- se terminera demain à Londres. Retenu à Bonn dans le cadre de la finalisation du protocole de Kyoto, le haut fonctionnaire responsable de la délégation française ne sera finalement pas du tout venu. Sans directives, le reliquat de la délégation aura opté pour le profil très bas, lâchant notamment la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Autriche, les Pays-Bas, l’Allemagne et Monaco dans la défense des grands cétacés. Historiquement, la France a été un pays baleinier notoire et un leader épisodique dans la protection des baleines. Elle a notamment proposé le sanctuaire dans l’Océan Austral approuvé en 1994 par la CBI. En 2001, la France n’a parrainé que deux résolutions, n’en aura proposé aucune et ne s’est portée volontaire pour aucun groupe de travail. Pourtant, la préparation de la prochaine réunion qui se tiendra au Japon est cruciale pour l’avenir des grands cétacés, d’autant que des pays africains francophones pourraient à l’image de la Guinée renforcer le camp des chasseurs de baleines.
Commission Baleinière Internationale : vers un sanctuaire en Arctique
Dublin
La Commission Baleinière Internationale réunie à Dublin pour son 47ème meeting a décidé d’approfondir les recherches scientifiques internationales sur le comportement, et l’état sanitaire des baleines en Arctique. L’océan Arctique est le principal lieu d’alimentation, de rassemblement et de reproduction de 9 espèces de baleines, dont la baleine bleue, placées sous la responsabilité de la CBI.
Vers l’océan Arctique convergent les pollutions atmosphériques et marines des grands bassins industriels des pays riverains (l’Islande, la Suède, les Etats-Unis, la Norvège, la Finlande, le Canada, le Danemark, la Russie) et des pays d’Europe du Nord. L’habitat des baleines est en outre perturbé par les nombreuses exploitations minières, pétrolières et gazières circumpolaires.
Commission Baleinière Internationale : vers un sanctuaire en Arctique
Dublin
La Commission Baleinière Internationale réunie à Dublin pour son 47ème meeting a décidé d’approfondir les recherches scientifiques internationales sur le comportement, et l’état sanitaire des baleines en Arctique. L’océan Arctique est le principal lieu d’alimentation, de rassemblement et de reproduction de 9 espèces de baleines, dont la baleine bleue, placées sous la responsabilité de la CBI.
Vers l’océan Arctique convergent les pollutions atmosphériques et marines des grands bassins industriels des pays riverains (l’Islande, la Suède, les Etats-Unis, la Norvège, la Finlande, le Canada, le Danemark, la Russie) et des pays d’Europe du Nord. L’habitat des baleines est en outre perturbé par les nombreuses exploitations minières, pétrolières et gazières circumpolaires.
Un sanctuaire en Arctique – 1995
Un sanctuaire en Arctique (pdf 2,7 Mo, 18 pages)
Dossier présenté à la Commission Baleinière Internationale à Dublin en 1995
Baleines : pour un sanctuaire dans l’Océan Arctique
Le sanctuaire de l’Océan Antarctique adopté par la 46ème réunion de la Commission Baleinière Internationale consolide le moratoire mondial sur la chasse commerciale à la baleine et complète le sanctuaire de l’Océan Indien.
Il est temps maintenant de créer, dans l’hémisphère nord, un dispositif analogue et nul autre océan ne convient mieux à cet effet que l’Océan Arctique, où se nourrissent les espèces de baleines placées sous la responsabilité de la C.B.I.
La création de ce sanctuaire ne devrait pas poser de problèmes majeurs puisqu’aucun des pays membres de la C.B.I. et riverains de l’Océan Arctique ne s’est opposé, au moment du vote, à l’adoption du sanctuaire en Antarctique ; à savoir, la Norvège, le Danemark, la Finlande, la C.E.I., la Suède, les Etats-Unis.