Les massacres à la tronçonneuse à Grenoble
2 m2 d’espace vert par habitant à Grenoble. 3 m2 à Paris. Et pourtant la capitale des sports alpins et des microtechnologies s’apprète à faire moins encore. Au profit d’un stade de foot, elle va encore réduire l’espace vert par tête de pipe. Chaque grenoblois aura autant de vert autour de lui qu’une poule pondeuse dans un élevage industriel. Il y a pire, des espèces protégées, oiseaux et chauves-souris vont elles aussi être expropriées.
L’inventaire faunistique de l’étude d’impact du stade d’agglomération est insuffisant. Le statut de protection de chaque espèce n’est jamais mentionné, ni le nom latin. Cependant l’étude constate le fort potentiel d’accueil exceptionnel en milieu urbain pour les oiseaux migrateurs et les rapaces nocturnes. Plus de 30 espèces observées dans le parc Paul Mistral sont protégées au niveau national, dont la Chouette chevêche en déclin en France. Ces rapaces sont sédentaires, nichant dans les cavités des vieux arbres. Les Huppes fasciées observées sont en régression en région Rhône-Alpes. La Pie-grièche écorcheur doit faire l’objet de mesures de conservation spéciales concernant son habitat, d’après la Directive européenne “Oiseaux”.
Un vent mauvais souffle sur Mistral
La tension monte à Grenoble depuis que les défenseurs des arbres sont dans les cimes du Parc Paul Mistral menacé par l’implantation d’une arène sportive. Robin des Bois est solidaire de toutes les associations en action et en alerte. Ce projet ruineux pour la qualité de vie des Grenoblois, les perspectives paysagères et les chouettes doit être abandonné. Grenoble, une des métropoles françaises visées par la pollution atmosphérique a autre chose à entreprendre que d’abattre ses arbres et chasser les piverts.
Un vent mauvais souffle sur Mistral
La tension monte à Grenoble depuis que les défenseurs des arbres sont dans les cimes du Parc Paul Mistral menacé par l’implantation d’une arène sportive. Robin des Bois est solidaire de toutes les associations en action et en alerte. Ce projet ruineux pour la qualité de vie des Grenoblois, les perspectives paysagères et les chouettes doit être abandonné. Grenoble, une des métropoles françaises visées par la pollution atmosphérique a autre chose à entreprendre que d’abattre ses arbres et chasser les piverts.
Le Stade de la France polluée
Faire venir 80.000 spectateurs dont les ministres et les chefs d’Etat juste au-dessus de 35.000 m3 d’eaux souterraines contaminées par des substances cancérigènes et inflammables sous produites par 150 ans d’activités industrielles et un demi-siècle d’usines à gaz c’est de notre point de vue, l’exploit de la Coupe du Monde de football.
Toute personne a le droit d’être informée sur les effets préjudiciables pour la santé de l’homme et l’environnement du traitement, du transport, du stockage et du dépôt des déchets ainsi que sur les mesures prises pour prévenir ou compenser leurs effets. Robin des Bois a demandé en janvier 1998 à Madame la Ministre de l’Environnement de créer à cet effet une Commission Locale d’Information et de Surveillance (CLIS) ; aucune réponse ne nous est parvenue sauf de la part du Préfet de Seine-Saint-Denis assurant – à tort – que les CLIS ne concernent que la surveillance des centres de traitement de déchets industriels. En fait, elles peuvent concerner les centres de traitement de tous types de déchets, les centres de production énergétique, les centres de stockage de gaz et les sites pollués en cours de réhabilitation puisque Robin des Bois est membre de la CLIS de la mine d’amiante de Canari en Corse.
USINE À GAZ
Face au manque de transparence chronique entourant la décontamination des terrains et nappes pollués constituant le terrain d’élection et d’implantation du Stade de France et les terrassements périphériques, l’association Robin des Bois propose la création immédiate d’une Commission Locale d’Information et de Surveillance (CLIS) regroupant les autorités et associations de protection de l’environnement compétentes ou concernées et s’intéressant à l’ensemble de la réhabilitation de la Plaine St Denis. La Plaine St Denis est contaminée par un siècle et demi d’activités industrielles. Sur la commune de Saint-Denis, 4 sites dont l’usine à gaz du Landy située en face du Stade, aujourd’hui occupée par le centre de Recherches de Gaz de France, sont inscrits au dernier recensement des sites pollués diffusé par le Ministère de l’Environnement.