Maersk continue à vider ses poubelles au large de la Bretagne
Après avoir abandonné au large de Brest 517 conteneurs tombés depuis le Svendborg Maersk le 14 février 2014, la compagnie danoise Maersk récidive aujourd’hui avec les épaves des Maersk Searcher et Maersk Shipper qui partaient en convoi depuis le Danemark pour démolition à Aliaga en Turquie. Les 2 remorqueurs ravitailleurs pour plateformes offshore étaient tractés par le Maersk Battler qui était selon les informations recueillies par Robin des Bois lui aussi voué à la démolition en Turquie.
La Chine veut aussi la peau de l’âne
Une véritable explosion des exportations de peaux d’ânes à destination de la Chine est observée depuis un an du nord au sud de l’Afrique. Les pays les plus touchés sont l’Egypte, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Kenya, la Tanzanie, le Botswana et l’Afrique du Sud. En Egypte, le prix d’un âne était de 17 € il y a 2 ans. Il se vend 10 fois plus cher aujourd’hui.
Le Burkina Faso est le symbole de cette foudroyante persécution.
– 1er trimestre 2015 : 1000 peaux exportées.
– 4ème trimestre 2015 : 18.000 peaux.
– 1er semestre 2016 : 65.000 peaux.
Non à l’expulsion du Rio Tagus
Le Rio Tagus a fêté ses 6 ans d’immobilisation à Sète. Il était arrivé le 29 octobre 2010 avec une voie d’eau, une panne moteur et un passif de 9 détentions en 10 ans (cf. A la Casse n°45, p 20).
Jugé impropre à la navigation, abandonné, il s’est détérioré à quai pendant des années. L’été dernier, ses cales remplies d’eau de pluie lui ont fait prendre de la gîte. Elles ont été pompées pour éviter le naufrage.
Après sa vente à un ferrailleur espagnol pour 11.000 € à l’automne − deux options étaient alors prévues : 1) démolition sur place ou 2) démolition en Espagne sous réserve que la sécurité du remorquage soit garantie − le Rio Tagus vient d’être “dépollué”.
Décharges : que sont-elles devenues ?, 2016
La loi du 13 juillet 1992 sur l’élimination des déchets et les quatre circulaires relatives à la résorption des décharges non autorisées (circulaires du 27 juin 2002, du 23 février 2004, du 24 novembre 2004 et du 4 juillet 2005) ont permis d’engager des actions pédagogiques, contentieuses ou techniques pour les fermer, les mettre en sécurité ou les adapter aux nouvelles prescriptions.
8434 décharges non conformes à la loi du 13 juillet 1992 étaient recensées en France en 2005 par l’Union Européenne.
Les décharges illégales qualifiées aussi de décharges sauvages, brutes ou non autorisées ou encore de déposantes et de dépotoirs faisaient l’objet d‘apports réguliers de déchets. Elles étaient exploitées en règle générale par les collectivités ou laissées à la disposition des administrés et des entreprises locales. Par défaut de contrôles à l’entrée, elles peuvent avoir accueilli des déchets dangereux. Elles ne font pas tout à fait partie du passé puisque certaines d’entre elles sont toujours en activité dans les départements ultramarins.