PFAS – Robin des Bois demande la publication du rapport commandé par Mme Pompili
Par courrier de ce jour (cf. ci-dessous), Robin des Bois a demandé au ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, M. Béchu, la publication immédiate du rapport sur les PFAS (substances per et polyfluoroalkylées) commandé le 8 février 2022 par Mme Pompili, alors ministre en exercice, au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (devenu IGEDD). La lettre de mission est en lien (pdf).
“A la Casse” n°68, le mondial de la démolition des navires
A la Casse n°68
1er juillet – 31 décembre 2022. 101 pages (pdf 18,9 Mo)
La démolition des navires de commerce est en panne. Un seul chiffre résume la dépression. Dans le n°65 de “A la Casse” consacré aux mois d’octobre, novembre et décembre 2021, le convoi des navires démolis avait une longueur de 21 km. Dans ce n°68 dédié aux 6 derniers mois de l’année 2022, le convoi des navires démolis a une longueur de 20 km.
L’Union européenne complice d’un armateur esclavagiste
L’Union européenne, via la Direction générale de la santé et de sécurité alimentaire, a approuvé pour l’exportation de son bétail le Nader A et le Janay, deux navires sous-normes qui accumulent les infractions techniques, sociales et environnementales. Derrière la société écran Abdin M enregistrée en Suisse et derrière la société écran Princess Maya Shipping entregistrée aux Iles Marshall, le véritable propriétaire de ces deux galères est AMJ Marine Services, 1195, Old Saida Road, Choueifat (Liban).
Robin des Bois fait reconnaître le préjudice écologique devant les tribunaux
Au-delà des amendes et indemnités pour préjudice moral, la justice prend en compte les effets sur les écosystèmes du braconnage et de la contrebande de la vie sauvage. Le préjudice écologique est “une atteinte non négligeable aux éléments ou aux fonctions des écosystèmes ou aux bénéfices collectifs tirés par l’homme de l’environnement” (art. 1247 du Code civil).
Sabordage du Sao Paulo : la pollution a de l’avenir
Ils l’ont fait au crépuscule, à 349,5 km des côtes brésiliennes, à la limite de la Zone Economique Exclusive, “afin d’éviter tout dommage logistique, opérationnel, environnemental et économique à l’Etat brésilien”. Dans son communiqué, la Marine brésilienne rend hommage au porte-avions et à ses équipages “dignes serviteurs de la Marine nationale française et de la Marine brésilienne”. La licence d’exportation de l’ex-Foch en 2000 précisait que les conditions du démantèlement du porte-avions Sao-Paulo devaient être autorisées préalablement par les autorités françaises. D’une certaine manière, la France est complice de cette catastrophe décidée et assumée par le Brésil.