Vases militaires de Cherbourg : 1ère interpellation par les écologistes de M. Léotard et de M. Barnier
Depuis le 8 février, l’association Robin des Bois s’oppose au rejet de 260.000 tonnes de vases extraites dans le complexe militaire et industriel de l’arsenal de Cherbourg. Ces vases sont rejetées entre 3 et 7 miles du littoral dans un écosystème côtier riche en homards, en congres, en bars, en moules. Ces vases sont qualifiées de “déchets industriels” par le syndicat CFDT du Nord-Cotentin. En effet, c’est seulement à partir de 1985 que des efforts ont été envisagés, puis entrepris pour réduire le rejet brut des déchets liquides de l’arsenal et de ses chantiers navals dans les bassins du port militaire.
La Flèche n°21
Journal de Robin des Bois – mars 1993 (4.85 Mo)
Le recyclage des Etats-Unis page 2
Le recyclage de Louis XV à Vichy page 12
Les recyclages de MM.ADT, drog, Rossignol et Souffrice page 14
Plutonic-Shoreham : le recyclage atomique page 20
Cherbourg : l’arsenal se soulage en mer
Les faits : Le port militaire de Cherbourg entreprend une campagne de dragage visant à faciliter le lancement estival de la coque du Triomphant, sous-marin nucléaire de la “nouvelle génération”. 200.000 m3 de vases vont être évacuées en mer à environ 4 miles du littoral. Les vases des ports militaires et des arsenaux sont les plus chargées en toxiques rémanents. En effet, à la concentration et aux rejets des bateaux militaires des chantiers navals et fabriques de munitions, s’ajoutent les activités et rejets industriels. La spécificité du port militaire de Cherbourg, lieu de construction, de transit et de désarmement des sous-marins à propulsion nucléaire, peut avoir engendré des contaminations radioactives des sédiments vaseux.
Robin des Bois est au Japon pour protester contre l’arrivée du Plutonium
Exempt de risques naturels ?
Le voyage du Plutonic devait être exempt de tous risques naturels. Or, pour éviter les risques d’origine humaine et les protestations universelles, le plutonium a emprunté la route la plus longue et la plus périlleuse, passant très au sud du Cap de Bonne Espérance, traversant l’océan austral, près de la convergence antarctique, dans une zone que les marins japonais connaissent bien puisqu’ils y chassent des baleines et qui, exceptionnellement cette année est hantée par des Iceberg provenant de la débâcle estivale du continent antarctique.
Robin des Bois est au Japon pour protester contre l’arrivée du Plutonium
Exempt de risques naturels ?
Le voyage du Plutonic devait être exempt de tous risques naturels. Or, pour éviter les risques d’origine humaine et les protestations universelles, le plutonium a emprunté la route la plus longue et la plus périlleuse, passant très au sud du Cap de Bonne Espérance, traversant l’océan austral, près de la convergence antarctique, dans une zone que les marins japonais connaissent bien puisqu’ils y chassent des baleines et qui, exceptionnellement cette année est hantée par des Iceberg provenant de la débâcle estivale du continent antarctique.