Recrudescence de masques usagés sur les voieries
Suite à l’utilisation massive et obligatoire de masques de protection respiratoire, il est constaté une recrudescence de masques usagés sur les voieries et dans les lieux de concentration touristique. Malheureusement, comme au début de la crise (cf. publications de Robin des Bois au mois de mars*), les consignes de gestion des masques usagés sont à nouveau inaudibles.
D’une part les masques sont des poubelles à virus divers, d’autre part ils constituent pour la faune sauvage et en particulier les oiseaux des pièges et des entraves à la mobilité.
Comptoir d’informations Lubrizol
Accès aux communiqués Lubrizol de Robin des Bois et au dossier “Lubrizol dans le monde”
Accès à la mise à jour du 21 juillet 2020
Accès à la mise à jour du 17 juillet 2020
Accès à la mise à jour du 17 février 2020
Accès à la mise à jour du 27 janvier 2020, 13h10
Accès à la mise à jour du 7 novembre, 14h00 (reportage au bassin aux Bois)
Accès à la mise à jour du 18 octobre, 17h00 (vidéo Dépollution du bassin aux Bois / Foire Saint-Romain)
Accès à la mise à jour du 11 octobre, 09h00
Accès à la mise à jour du 10 octobre, 15h55
Accès à la mise à jour du 8 octobre, 10h40
Accès à la mise à jour du 4 octobre, 9h45
Accès à la mise à jour du 4 octobre, 8h30
Accès à la mise à jour du 3 octobre, 13h15
Les forêts périclitaines
La destruction des forêts périurbaines et le comblement des mares se font dans le silence et avec l’approbation unanime des maires et des collectivités.
L’érosion du patrimoine végétal et animal fait moins de bruit et de panache que les explosions et les incendies des sites Seveso et des entrepôts.
Le retour au sol d’un virus exotique
Les boues sont les résidus liquides des Stations de Traitement des Eaux Usées (STEU) comme les mâchefers sont les résidus solides de l’incinération des déchets.
L’arrêté du 30 avril 2020 (1) pris sous la responsabilité des ministères de l’Agriculture, de la Santé et de l’Ecologie autorise pendant la période Covid-19 l’épandage des boues sur les sols agricoles et en forêt sous réserve qu’elles soient hygiénisées.
Les failles de la Convention sur les Armes Biologiques
La Convention sur les Armes Chimiques* interdit la mise au point, la fabrication, le stockage et l’emploi des armes chimiques. Elle est entrée en vigueur en 1997. Elle oblige à des inspections de routine dans les installations industrielles qui entreposent et produisent des substances susceptibles d’être utiles à l’humanité et en même temps susceptibles d’être utilisées dans l’intention de lui nuire.
La double peine pour les boues d’épandage
Les STEU (Stations de Traitement des Eaux Usées) dégrillent, dessablent, déshuilent, décantent, aèrent, clarifient, rejettent de la sous-eau dans les rivières et les eaux côtières et accumulent les boues dans des bassins. Les boues sont les déchets des STEU. Depuis janvier 2020, les 21.474 STEU urbaines et rurales ont produit environ 3 millions de tonnes de boues brutes soit environ 300.000 tonnes de boues en matières sèches. 70% sont par habitude, par économie, par amnésie, vouées à l’épandage sur les champs nus, les terres maraîchères et les prairies en élevage laitier. Avril est le mois de l’épandage des boues et du “retour au sol” des particules de plomb et autres Eléments-Traces Métalliques, des PCB, des bromés, des dioxines, des résidus d’anti-dépresseurs et de produits de bricolage et d’hygiène corporelle. Les seuils de polluants admissibles sont fixés par l’arrêté du 8 janvier 1998. Les ONG et les agriculteurs réclament à cor et à cri la refonte de cet arrêté. Les seuils doivent être abaissés en fonction des nouvelles connaissances et les polluants émergents doivent être pris en compte.
Non à l’intoxication du domaine public !
Dans son communiqué en date du 2 avril 2020, Robin des Bois alertait sur les dangers environnementaux de la désinfection “à la chinoise” des villes en métropole et dans les territoires ultramarins.
COVID-19: abandon de masques, de gants et de mouchoirs en milieu urbain – reportage photos
Première publication le 19 mars 2020, mises à jour les 25 et 26 mars 2020 et le 8 avril 2020.
Les faces cachées du Covid-19
– Les farines animales produites par les équarrisseurs sont interdites de recyclage dans l’alimentation animale depuis l’épidémie d’ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine, ou maladie de la vache folle). Elles doivent être immédiatement incinérées. Elles sont en temps normal brûlées en tant que combustible de substitution dans les cimenteries. Confronté à la fermeture partielle du secteur, le SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits) refuse de les brûler dans des incinérateurs de déchets dangereux où le coût d’élimination est plus élevé que dans les cimenteries et a profité de la crise pour obtenir du ministère de l’Ecologie des autorisations de stockages tampons dont la liste n’est pas aujourd’hui publique.
COVID-19. Offrez une poubelle à vos mouchoirs, à vos masques et à vos gants
COVID-19 et Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux